Le Portrait Enigmatique

6 minutes de lecture

Hello mes petits lecteurs adorés~ je poste enfin la suite de cette épopée (ou pas XD) nous suivrons le point de vue de Maria. J'espère que vous profitez bien de la neige, personnellement après deux jours à m'en promettre, j'en ai enfin eu (comme quoi il peut aussi neiger en Bretagne XD surtout dans le Finistère *o*). Mes camarades de classe se sont amusés a faire une bataille de boule de neige dans la salle de classe, vous auriez vus le bazars à la fin de la bataille. 

BREF ! bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!  Et a vos bonhommes de neige !

BONNE LECTURE A VOUS !

Alors que Philippe partait d'un côté et qu'Armand partait de l'autre, je me retrouvais seule avec Jeanne. Une question me brûlait les lèvres mais j'étais dans l'incapacité de trouver des mots.

_ Jeanne, je ...

_ Vous semblez plaire au prince Philippe.

_ Tu... Tu trouves ?

_ Oh oui !, mais si vous voulez vraiment être une perle rare, je peux vous donner quelques conseils si vous le souhaitez.

_ ... D'accord, quels sont tes conseils Jeanne !

_ D'abord, soyez un peu mystérieuse et honnête surtout, ne lui faites pas de ''courbettes'' et enfin faites-vous désirer.

_ J'en prends note, je sens néanmoins que tu ne me dis pas tout sur son passé.

_ En effet, Son Altesse avait une vie et une attitude frivole mais depuis que sa Majesté le Roi est tombé malade, le Prince a mis un terme à sa vie de fête et de courtisanes.

_ Je vois, mais je peux également le comprendre malgré la rigueur anglaise exigée.

_ Mademoiselle, il est bientôt l'heure. Nous devrions y aller.

_ Allons-y, ne les faisons pas attendre.

Jeanne me conduisit au petit salon. Lorsque j'entrai dans la pièce, je fus baignée dans un halo de lumière, les murs étaient tapissés de papier peint vert pomme aux fleurs de lys vert sapin. Les boiseries étaient dorées et le sol couvert de tapis aux motifs floraux, des pivoines roses me semblait-il.

La pièce était vaste et intimiste à la fois, une chaleur agréable s'en dégageait, et non pas que grâce au foyer qui crépitait dans la cheminée richement ornée, et qui me donnait un sentiment de paix et de plénitude. Armand était assis sur la banquette située au centre de la pièce, il était baigné de rayons de soleil qui lui donnait un air d'élu de Dieu.

_ Merci Jeanne. Armand, tu n'as pas eu trop de mal à trouver le petit salon.

_ Ah Maria ! Voyons, je  ne t'ai pas dis que je rendais visite tous les jours à Louis pour prendre de ses nouvelles ?

_ Oui, je l'avait oublié, excuse-moi. puis-je m'assoir à tes côtés . je sentais mes joues devenir écarlate, pourtant cette question n'était en rien gênante.

_ Bien sûre Maria, je t'en pris. il me fit signe de m'assoir après s'être levé avant de se rasseoir après moi. je sentais son regard sur moi, il me gênait et ma flattait à la fois. J'ai quelque chose sur le visage ?

_ Oh ! non non, je suis content que nous ne soyons que tous les deux et qu'Anne ne soit pas là. Je te trouve vraiment très belle, tant de beauté dans une seule jeune femme...

_ Armand... sa main vient se poser sur ma joue, il remit une de mes mèches à sa place mais le temps semblait s'être arrêté. Armand, nous ne sommes pas seul... Jeanne...

_ Elle ne fait même pas attention à nous. en effet Jeanne regardait ailleurs et ne semblait pas vouloir lâcher ce quelle fixait. Comment les hommes chez toi font pour ne pas te courtiser sans cesse...

_ Je ne suis pas vraiment à l'aise avec les autres. Et puis mon père choisit qui à le droit ou non de me voir.

_ Ah vraiment... il ne lâchait pas mon regard, mes joues s'empourpraient, il posa à nouveau sa main sur ma joue et son visage se rapprochait de plus en plus du mien, je décelais un airs malicieux dans ses yeux si envoutant.

_ Armand ? et soudain il semblait sortir d'un sorte de transe et retira immédiatement sa main de mon visage, qui ne semblait pas vouloir se débarrasser de cette chaleur comme sous le coup de l'émotion il resta encore rosé.

_ Excuse-moi Maria, j'en oublierai presque mes bonnes manières.

_ Je... Ce n'est rien, j'en ai oublié également les miennes. !je m'en excuse aussi...

_ Non, non c'est de ma faute... il prit un visage qui reflétait vraiment la culpabilité qu'il ressentait.

_ Non, non c'est à moi de m'excuser... je n'allais pas laisser mon sauveur de la veille s'en vouloir, je n'allais pas lâcher l'affaire.

_ ...

_ ... Pfff

_ Hahaha...

_ Hahaha... nous nous sommes alors mis à rire aux éclats tellement la situation s'y prêtait.

La porte du petit salon s'ouvrit. Philippe et trois servants apparurent, ils portaient un objet recouvert d'un drap et un chevalet. Ils les posèrent devant nous avant que le Prince ne leur ordonne de quitter la pièce, il demanda également Jeanne de nous laisser tous les trois. Son visage était grave, le sujet devait vraiment être très sensible.

Il nous dit qu'il avait peint ce tableau depuis quelques mois. Il retira le drap du tableau et les mots ne passèrent pas la barrière de mes lèvres, Armand lui ne put retenir un ''C'est impossible !''. Je ne voulais pas le croire, il m'avait peint à la perfection. J'étais portant sûre de ne jamais avoir rencontré Philippe avant hier.

Les bras m'en tombaient, les mots me manquaient et je lisais dans le regard de Philippe toute son anxiété. Il ne m'avait lui non plus jamais vue auparavant et voilà que je me retrouve aujourd'hui devant mon portrait peint trait pour trait.

_ Je...  Comment ? je ne comprenais plus rien

_ Je me doute que cela paraisse étrange, mais ce visage m'est apparus en rêve et j'ai donc décidé de le peindre.

_ Mais pourquoi ? Armand était tout aussi perdu que moi

_ Tu vas trouver ça drôle mais je voulais la retrouver car elle... 

_ Elle ?

_ Je ne pensais jamais pouvoir dire cela un jour, mais elle est la fille de mes rêves. Philippe semblait honteux d'avouer devant son meilleur ami son rêve le plus tabou. Je suis pleinement conscient de mon manque de technique et de style, excusez-moi Lady Maria...

_ Au contraire, je suis même bouche-bée par la ressemblance qu'il peut exister entre cette toile et moi.

_ Elle a raison Philippe cette toile est belle, et si cela se trouve ce n'est qu'une coïncidence si Maria ressemble à la femme que tu as vue en rêve.

_ ... Maria, accepteriez-vous ce tableau ? J pense que vous êtes la seule personne à qui je puisse en faire cadeau.

_ Je ne sais pas Votre Altesse, ce tableau à quand même un certaine valeur sentimentale pour vous.

_ Je vous en pris, je n'en ferai rien à par le cacher aux autres.

_ ...

_ Maria, que veux tu faire ? me demanda Armand l'airs inquiet autant pour son ami que par ma décision.

_ Je vais l'accepter, je ne voudrais en aucun cas que se tableau reste dans l'ombre à prendre la poussière par ma faute.

_ Vous m'en voyez ravis Mademoiselle ! il sourit avec cœur mais sans conviction réelle, il fit entrez un serviteur à qui il demanda d'emballer le tableau pour moi, avant de nous quittez sans réel mots.

_ Excuse-moi Armand mais je veux vraiment savoir toute l'histoire !

_ Le contraire m'aurait étonné, va tu me rejoindras dans l'antichambre du Roi.

Je partis presque en courant pour rattraper Philippe qui avait déjà prit une bonne longueur d'avance sur moi en direction des jardins de Versailles.

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