Le Roi et la Reine

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Hello mes petits lecteurs adorés~ je sais que j'ai vraiment tardé à le poster et pour me faire pardonner je pense poster 2 nouveaux chapitre avec celui-ci. Nous suivrons le point de vue de Maria. J'espère qu'il vous plaira et que vous excuserez une petite dame comme moi XD. Surtout profitez vraiment de ces deux chapitres, la suite est déjà écrite mais elle attend une correction. Donc en attendant, profitez !

Bon bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~! 

BONNE LECTURE A VOUS !

Il semblait avoir couru pour échapper à tous les regards et pourtant il ne faisait que marcher. J'avais traversé tant de longs et interminables dédales de couloirs avant de me retrouver face à une porte qui menait sur les jardins. J'ouvris la porte après l'avoir aperçu passant sur un petit pont non loin de l'une des grandes fontaines du Palais. Et tout en réunissant mes dernières forces, je parvins enfin à l'atteindre.

_ Votre Altesse !

_ ?! Vous me poursuiviez ?

_ C'est exact, je voulais que vous me racontiez plus en détails ce fameux rêve où je serai apparue.

_ En réalité, il n'y en a pas eu qu'un seul. Vous me hantez chaque nuit, chaque seconde, ... je ne peux vous le racontez c'est... c'est bien trop gênant.

_ Votre Altesse, je vous en prie : expliquez-moi ce que je peux bien faire pour autant vous tourmentez ? Il prit un moment, comme hésitant, cherchant chacun de ses mots habilement.

_ Mon rêve commence, je suis à cheval dans une grande clairière verdoyante et fleurie. Au milieu de ce décor idyllique, vous êtes là, debout, face à moi. Vous me souriez mais vous ne me dites mot. Et lorsque je vous demande qui vous êtes, vous vous enfuyez mais sans que je ne puisse vous rattraper.

_ Je serai donc si sournoise dans vos rêves ?

_ Oui et si cruelle à la fois. Mais vous êtes également si fascinante et mystérieuse que vous m'intriguez... Qui êtes-vous réellement Lady Maria ?

_ Je ... je n'osai même pas lui dire que je n'étais pas la plus aimée de ma famille, malgré le soupçon d'amour que ma mère peut m'apporter certaines fois, que j'avais été fiancée à un imbécile qui ne voit que mon titre et ma dot, que je voulais vivre ici, que j'aime bien plus lire que de faire la fête, ... mais la seule chose qui s'échappa de mes lèvres était : Je ne suis qu'une Lady inintéressante et sans histoire qui a choisi de faire un voyage en France par pure curiosité. Je me retournai m'apprêtant à rejoindre le Palais lorsque Philippe attrapa ma main comme soulagé et surpris d'avoir enfin réussi à le faire.

_ Je vous assure Lady Maria James Lancaster vous êtes loin d'être inintéressante, vous êtes même surprenante. Je jure sur mon honneur de désormais toujours vous rattraper et de vous étudier sous tous vos aspects. Me dit-il en faisant un clin d'œil malicieux.

_ Ah oui, vous croyez ? Et si je m'enfuis encore ?

_ Je vous rattraperai encore alors et je ne vous lâcherai plus jamais.

_ En Angleterre, il est coutume de dire dans ce cas précis : '' catch me if you can Lord Philippe d'Orléans !''

_ Of course Miss Maria James Lancaster ! il avait un drôle d'accent anglais qui déclencha un fou rire incontrôlable de ma part.

_ Votre Altesse je vais avoir tellement mal aux joues à force de rire si vous continuez ainsi, hahahaha... il se contenta de sourire et de rire avec moi de bon cœur.

_ Permettez-moi de vous accompagner jusqu'au Palais Milady.

_ Thank you my Lord. je saisis le bras que le prince me tendait et nous sommes alors retournés jusqu'au Palais en marchant doucement , profitant de la douceur de l'air pour nous détendre un peu en riant de bon cœur et en discutant encore un peu de tout et rien à la fois, mais au fond de moi je me préparais pour l'imminente rencontre avec le Roi de France.

Le stress montait de plus en plus, au fur et à mesure que nous semblions nous rapprocher des appartements du Roi. Nous nous sommes alors arrêtés dans ce qui semblait être une antichambre (un genre de salle d'attente de l'époque), Armand et Anne s'y trouvaient déjà. Anne s'excusait de ne pas avoir retrouvé la lettre qu'Armand l'avait envoyée chercher dans tout le Palais, il s'agissait d'un faux prétexte pour que nous nous retrouvions seuls un instant. Soudains, l'un des gardes qui se tenait au niveau de la porte, qui devait donner sur la chambre du Roi, ouvrit et nous annonça en commençant par Philippe, Armand, moi-même et Anne, il semblait avoir suivi les rangs sociaux de chacun. Philippe alla embrasser son frère, Anna fit une révérence au couple Royal avant d'aller à la rencontre d'un homme et d'une femme dont les visages prirent un air sombre et glacial lorsqu'ils me virent. Je semblais les déranger et ne pas être la bienvenue. De l'autre côté, je vis une femme aux traits tirés pas la fatigue mais elle était bien moins froide que les deux autres, elle se tenait aux côtés de l'homme que Philippe avait été embrasser. Il était réellement mal en point avec un teint maladif et les yeux creux et fatigués. Les voir aussi unis me donnait envie de pleurer devant tant de beauté, ils auraient été mieux alités à se reposer plutôt qu'à accueillir des gens avec le sourire.

_ Thérèse, Louis voici la Marquise Maria James Lancaster, à qui il est arrivé mésaventure hier. j'avais fais une révérence profonde quand Armand me présenta.

_ Oh mon dieu, que lui est-il arrivé ? demanda Thérèse mortifiée.

_ La pauvre s'est fait agresser par deux hommes sur le marché avant que nous ne venions à son secours Philippe et moi. Nous l'avons ramenée à mon hôtel après qu'elle se soit évanouie et la voilà aujourd'hui.

_ Ma pauvre enfant, c'est noble de ta part Armand. Ma chère êtes –vous sûre que vous allez mieux ? s'inquiéta le Roi.

_ Je vous remercie votre Altesse de vous inquiéter pour mon état de santé mais je me sens parfaitement en forme et honorée de pouvoir me tenir devant vous aujourd'hui malgré les circonstances.

_ Oh ! Quelles bonnes manières vous avez mon enfant et quelle éloquence, d'où venez-vous mon enfant ? me demanda la Reine.

_ Je suis anglaise Votre Altesse.

_ Quel est le but de votre séjour ici ? m'interrogea l'homme sombre qui se tenait au fond de la pièce.

_ Plait-il ? Demandais-je un peu agacée par son ton accusateur et son sourire en coin qui ne me plaisait guère.

_ Mazarin assez ! ordonna le Roi à son conseiller.

_ Votre Altesse, elle pourrait très bien être une espionne.

_ René vous portez de graves accusations envers mon invitée et ma protégée. Je ne vous permets pas ! Armand était vraiment très agacé alors je posai ma main sur son bras pour le rassurer et revêtis mon plus beau sourire, ce qui mit Mazarin en rogne.

_ Cela ne fait rien Votre Altesse, je ne suis ici qu'à des fins culturelles. Je suis en plein voyage touristique si je puis dire. Je peux aisément comprendre les craintes de Monseigneur Mazarin, mais il n'en est rien. Je ne reste en France qu'à titre de séjour.

_ Quelle éloquence vous avez Marquise, vous entendez cela Thérèse ! Me félicita le Roi. Ma Reine, j'aimerais un peu de musique pas vous ?

_ Oui ce serait plaisant, je vais faire appeler Henry, cela vous convient-il ?

_ S'il vous plait. La Reine demanda au garde d'appeler Henry, le musicien, qui vint aussitôt. Le Roi et la Reine me faisaient penser à une belle toile qui définirait parfaitement l'Amour. Henry quelle joie de vous voir, mais ... que vous arrive-t-il ? Le pauvre homme avait une extinction de voix et ne pouvait donc plus chanter.

_ Il semblerait que le pauvre homme ait attrapé une laryngite et qu'il ne puisse guère chanter, mon frère.

_ Mais vous pouvez quand même jouer ?

Henry hocha la tête pour approuver, s'installa et commença à jouer un air que je ne connaissais que trop bien, nous le chantions tellement souvent enfant ma sœur et moi et sans m'en rendre compte je me mis à fredonner.

_ Cet air, mmh... mmmh... la comptine pour enfant ''London Bridge is Falling Down''.

_ Marquise vous semblez connaitre cette chanson. Remarqua la Reine.

_ Eh bien, dans mon pays, il est coutume d'apprendre cette comptine aux enfants et aux femmes, elle est très en vogue ces derniers temps.

_ Nous feriez-vous l'honneur de nous la chanter ?

_ Oh, je ...

_ Demandez donc à l'un des garçons de vous accompagner. proposa la Reine.

_ Je serai heureux d'apprendre un nouveau chant et de t'accompagner ! me déclara Armand plein d'entrain.

_ Je peux également t'apprendre le chant qui est associé à cette musique si tu le souhaites. En français bien sûr. me proposa Philippe.

_ Euh je... Je pense que je vais chanter avec Armand, si cela ne vous dérange pas ?

_ Bien sûr que non voyons, allez donc vous préparer. Nous conseilla la Reine.

Nous avons alors quitté la pièce pour retourner dans l'antichambre, Armand semblait vraiment heureux de pouvoir passer à nouveau du temps rien que tous les deux. Il était tout content et curieux de connaitre les paroles de la chanson. Je lui expliquais qu'on n'enseignait aux enfants que le premier couplet car c'est le plus simple de la chanson.

_ Très bien, quelles sont les paroles ?

_ ''London Bridge is falling down, falling down, falling down; London Bridge is falling down, My Fair Lady.''

_ En effet, c'est plutôt simple à retenir –

_ Et non comme tu peux le constater.

_ Je vais te laisser les longues phrases car mon anglais est plutôt déplorable.

_ Ainsi nous pourrons reprendre ''My Fair Lady'' ensemble.

_ C'est parfait alors.

Après s'être entrainés quelques minutes, nous sommes retournés dans la chambre, prêts à faire écouter à tous notre prestation. Lorsque la musique commença, je me mis à chanter avec mon cœur et fus rejointe en parfaite harmonie avec la voix de baryton d'Armand jusqu'à la fin. Tous se mirent à applaudir, même Henry lâcha son luth pour le faire. Le Roi et la Reine semblaient comblés, tandis qu'Anne et sa sœur, sûrement, se mirent à faire des messes-basses tout en me jetant des regards meurtriers qui ne présageaient rien de bon pour moi. Je promis au Roi de rechanter avec plaisir pour lui, avant de les laisser ''entre hommes'' si je puis dire. Je suivis Anne et sa sœur hors de la chambre afin qu'ils discutent de sujets importants. 

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