Anne Mazarin

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Hello mes petits lecteurs adorés ~ comme je vous l'ai dis cette histoire se créera au fur et à mesure que mon humeur et mon imagination le permettront. Dans ce chapitre nous retournons du point de vue de Maria James Lancaster. Je sais que vous voulez savoir de quoi Philippe veut parler avec Armand et Maria mais je veux vous laissez encore un peu de suspense '^' sinon ce n'est pas drôle XD ! mais il sera un peu plus long cette fois, Apollon a parlé et m'a donné l'inspiration pour ce chapitre. (je l'écris en direct donc je ne fais pas attention à l'orthographe et encore moins s'il manque des mots alors n'hésitez pas à me le signaler (=^^=) ).

Bon bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!

(Et moi je vais rejoindre Morphée je suis crevée XoX')

Après la discussion avec Armand et Philippe, j'ai suivi Jeanne jusqu'à ma chambre. Je me sentais encore un peu sonnée des événements mais aussi par ces rencontres plus ou moins bien accueillis.

_ Mademoiselle, vous avez une chemise de nuit dans le placard du fond. Voulez-vous que je vous aide à vous changer.

_ Eh bien vois-tu Jeanne, il est assez rare que chez moi en Angleterre, nous laissions les domestiques nous toucher. Mais vue la complexité de cette robe, je souhaiterai bien de l'aide.

_ Bien Mademoiselle. Puis-je vous poser une question ?

_ Oui ?

_ Comment c'est l'Angleterre ?

_ Je ne serai vraiment te dire... Pour moi l'Angleterre est un peu comme la France sauf que la langue y est différente et les gens aussi. Mais surtout c'est plus propre qu'ici.

_ Comment ça les gens sont différents ? Plus propre ?

_ Oui les rues, chez nous aucunes rues quelle qu'elle soit ne doit pas être sale car la Reine Victoria vient souvent en visite dans tous les quartiers de Londres par exemple, ou même des nobles qui ont battis des œuvres de charité aiment bien aller voir directement comment vont ses employés où bien comment vont ceux qu'ils aident comme les handicapés ou encore les malades. C'est en ça que je trouve la France différente.

_ Wouah ! Comme c'est idyllique ! Je rêve d'y aller depuis longtemps mais je ne pensais pas qu'il y aurait un tel écart de l'évolution de l'esprit ou même des façons de penser.

_ Vois-tu Jeanne, certains pense qu'il est préférable de savoir son employé en bonne santé plutôt que malade pour la simple et la bonne raison c'est qu'il est toujours favorable de voir une entreprise tourner plutôt que d'avoir du chômage et donc des révoltes. C'est en ça que consiste la politique de la Reine.

_ Cela me donne vraiment envie d'y aller un jour avec ou sans Monsieur. Je dois continuer à économiser pour pouvoir y aller un jour !

_ Je pourrai peut être proposer à Armand de vous inviter pour venir visiter l'Angleterre un jour. Qu'en penses-tu ? Crois-tu qu'il accepterait ?

_ Oh oui j'en suis même certaine Mademoiselle !

Jeanne fini de m'aider à retirer la magnifique robe qu'elle m'avait prêtée, enfin qui devait appartenir à quelqu'un avant de finir dans cette armoire. La pièce était belle, bien plus lumineuse que les chambres anglaises. Enfin plutôt la mienne qui n'avait pas été changée depuis le Moyen-Age, enfin je pense. Il y avait quelques moulures aux murs recouverte d'or et les tapisseries florales n'étaient que pure merveille, on pouvait presque y imaginer une mer de violette avec le fond bleu pastelle sur lequel elles reposaient. Les meubles n'étaient pas excessif, il y avait: un grand lit à baldaquin et une banquette à ses pieds; une commodes où étaient rangés des sous-vêtements comme des corsets ou bien des bas; une armoire où des robes et autres tenus d'apparats y étaient stockées; un petit secrétaire joliment sculpté en bois de hêtre et en acajou et le petit fauteuil qui allait avec en ébène et réhaussée d'un coussin aux couleurs de la chambre; et pour finir une immense baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur les jardins et sur le clair de lune.

Une fois changée, Jeanne me souhaita la bonne nuit avant de quitter la pièce. Je m'avançai vers la baie vitrée afin d'admirer la vue après l'avoir ouverte. Le vent qui caressait mon visage était fraie, il était devenu vraiment agréable après les quelques jours passés en France. Je commençai à admirer les bassins et les parterres de fleurs tous si joliment organisés avec leurs odeurs qui volaient et virevoltaient avec le vent, lorsque mes yeux furent attirés par une personne en train de marcher dans les jardins et qui semblait en réalité errer sans véritable but. Mais après mettre habituée à l'obscurité, je me rendis compte qu'il s'agissait d'Armand. Mon cœur se mit à battre la chamade, et mon instinct me poussait à aller le voir et après une longue réflexion à moi-même je décidai d'aller le voir.

Je sortis de ma chambre, une paire de chaussure à la main enfin plutôt de pantoufle, et je me dirigeai vers les jardins une fois sur le palier où la porte avait déjà été ouverte, j'enfilai mes souliers et je sorti. En descendant les quelques marches qui me séparaient du sentier tracé minutieusement, je fus prise de nostalgie Paris la nuit était aussi beau que Londres de nuit mais ce qui m'asséna de coup de grâce se fut les étoiles, je les voyais encore mieux que depuis ma fenêtre en Angleterre : on aurait dit que des diamants avaient été jetés dans le ciel et n'étaient jamais redescendus et certains fonçaient à vive allure dans le ciel. Inconsciemment, j'avais continué mon trajet jusqu'à un banc non loin et où je m'y étais assise et je continuai à admirer ce ciel étoilés qui brillait de mille feux et où l'odeurs des roses et des chèvrefeuilles venaient parfois chatouiller mes narines.

_ Maria ? Vous n'êtes pas couchée ? Armand venait de se rapprocher de moi et de me sortir de ma rêverie.

_ Vous non plus Armand.

_ Vous pouvez me tutoyer vous savez.

_ Eh bien toi également Armand.

_ Oh vous êtes levés ? Philippe venait de nous rejoindre dans le jardin, il semblait content et soucieux comme l'était Armand.

_ Vous semblez être tourmentés par un mal Messieurs...

_ Cela se voit donc tant que ça... me répondis tristement Armand, quant à Philippe il se contenta de baisser la tête comme pour approuver ce que son ami venait de dire.

_ Puis-je alléger quelque peu votre fardeau ? Je ne vous connais peut-être que depuis ce matin mais sachez que vous pouvez me faire confiance. Puis le malheurs des uns est également mien.

_ ... Philippe et Armand se fixèrent un instant comme pour ce demander s'il pouvait me confier leurs fardeaux puis finalement c'est Armand qui brisa le silence. La raison pour laquelle je me trouve actuellement à Paris c'est à cause du Roi qui est malade mais peu le savent qu'en réalité il a été empoisonné. Et dernièrement des rumeurs cours selon lesquelles Philippe serait l'instigateur de cette tentative. Philippe avait baissé la tête comme mal à l'aise et triste par la situation peinte par Armand, et ce dernier avait comme de la rage envers les propos qu'il énonçait.

_ Mais c'est horrible ! Comment les gens de chez-vous peuvent penser un seul instant que tuer est la meilleure solution ?

_ Le détail est que si le Roi venait à mourir, sachant qu'il n'a pas de successeur, Philippe est le premier sur la liste des héritier du trône.

_ Mais c'est insensé... pourquoi Philippe ferais-tu cela ?

_ J'aime la vie que je mène actuellement même si je rêve d'un peu plus de normalité et un peu moins de faste. J'aime mon frère, je ne pourrais jamais attenter à sa vie !

_ Et si nous allions marcher un peu, qu'en pensez-vous ? proposa Armand.

_ Volontiers !

_ Également. répondis-je.

Je me retrouvais à partager le bras de Philippe et d'Armand, avaient-ils peur que je tombe ? rien que d'y penser cela me fit sourire et même presque rire. Ce qui attira l'attention de mes deux accompagnants, je n'hésitai alors pas à leurs faire pars de ma réflexion, ce qui sembla les faire rire. Je préférai mille fois plus les voir sourires plutôt que de les voir avec leurs airs tristes et sérieux mais également en colères et révoltés.

La petite promenade dura le temps de faire le tour du bassin où barbotaient, malgré l'heure tardive, quelques canards et cygnes. Ils me raccompagnèrent jusqu'à la porte de ma chambre où je leur souhaitai la bonne nuit à eux deux avant qu'ils ne disparaissent de mon champs de vision. Je me résignais alors à rentrer dans ma chambre. Mais je fus surprise par une odeur insupportable de mélange de parfums beaucoup trop forts, cela me donnait la nausée et le tournis. à l'origine de cette odeur se trouvait une femme, brune aux yeux perçants et en colère...

_ Toi ! Ne t'approche pas d'Armand ni du prince ils sont à moi ! me hurla-t'elle dessus.

_ Comment osez-vous vous introduire dans ma chambre sans y avoir été invitée ! Sortez, c'est un ordre !

_ Pfff, je n'ai pas d'ordres à recevoir d'une menteuse, sale paysanne !

_ Qui êtes-vous pour me parler ainsi ?

_ Tu ignores qui je suis ? la femme semblait de plus en plus irritée et encore plus après ma dernière question...

_ Non je ne vous connais pas mais je vous ordonne de sortir !

_ Je suis Anne Mazarin !

_ Et donc ?

_ Je suis l'une des plus hautes placées de ce Royaume après le Roi et la Reine bien sûre.

_ Et pourquoi ne devrai-je pas m'approcher d'Armand et du prince, Mademoiselle Anne Mazarin ?

_ Parce que je suis fiancée à Armand et que le Prince est promu à quelqu'un.

_ What ? mon coeur sembla comme arraché, il me faisait mal et l'air semblait me manquer mais je ne comptai pas me laisser abattre par cette intrus !

_ Tu parles le paysan maintenant ?! Et oui ils sont fiancés tous les deux !

_ Shut u*** poor girl ! mes origines recommençaient à revenir, et ceux seulement lorsque je m'énerve. Je n'y crois pas un mot !

_ Crois ce que tu veux mais j'ai raison. Chife molle !

_ A moi en tous cas les bonnes manières ont étés enseignées comme à toi Anne !

_ ! je l'avais un peu clouée et vexée car elle quitta la pièce avec un certain fracas qui fit trembler les murs.

Une fois la menace partie, je me précipitai à la fenêtre l'ouvrir d'urgence car le parfum de cette Anne Mazarin empestait dans toute la pièce. Une bonne bouffée d'air frais, voilà ce qu'il fallait à cette pièce ! Une fois le calme revenue, je repensai à ce qu'elle m'a dit et à mes oreilles cela sonnait faux, je demanderai le lendemain à Jeanne pour en voir le cœur net. La fatigue m'assailli et comme avec un dernier souffle de vie mon corps se déplaça jusqu'au lit avant que je ne m'écroule de sommeil...

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