L'Hôtel Villeroy

6 minutes de lecture

Hello mes petits lecteurs adorés~ je profite un maximum d'avoir l'inspiration pour poster un maximum de chapitre à cette nouvelle histoire qui promet en rebondissement et qui , j'espère, vous plait. J'essais également de répondre à toutes les demandes: mes exigences et les vôtres. J'ai dans l'espoir que cette histoires aura plus de succès que celles écrites auparavant.

Dans ce chapitre nous changeons de point de vue, je change un peu de style d'écriture pour voir si ce dernier réponds mieux à vos attentes. Nous suivrons l'histoire du point de vue du sauveur de Maria et pas encore du second, peut-être dans le prochain chapitre si l'occasion si prête.

Bon bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!

Cette jeune femme venait de s'évanouir juste devant nous... Je ne savais pas exactement quoi faire et je me suis alors décidé de la ramener à l'Hôtel Villeroy, Philippe réquisitionna deux chevaux d'urgences et le trajet me parue presque une éternité, je m'inquiétais vraiment pour cette jeune femme : elle devait avoir des sueurs froides et faire des cauchemars, car elle parlait et semblait agiter.

Mon ami partis chercher un médecin, une fois que nous sommes arrivés, quand à moi j'appelai l'une de mes domestiques afin qu'elle s'occupe d'elle. Seul Jeanne était libre, je l'accompagnais afin de déposer la jeune femme sur le lit sachant que Jeanne n'aurait pu la porter.

_ Jeanne je te la confie, j'ignore qui elle est mais je m'inquiète vraiment.

_ Bien Monsieur, mais d'où vient-elle ?

_ Nous l'avons sauvée de deux hommes aux moeurs plutôt douteuses !

_ Mais c'est horrible ! Comment peut-on laisser ce genre de choses se produire sans rien faire ! C'est révoltant !

_ Je partage ton avis Jeanne mais pour le moment, il faut la surveiller jusqu'à l'arrivée du médecin.

_ Bien Monsieur vous pouvez compté sur moi !

Je quittais Jeanne la boule au ventre, je m'inquiétais pas qu'un peu pour cette jeune femme je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit ! Rien qu'à la pensé qu'il lui arrive un malheur mon cœur se resserra me faisant presque souffrir. Philippe arriva essoufflé me demandant si elle s'était réveillée mais je lui fis non de la tête. Un médecin se trouvait juste derrière lui, je lui indiquai où se trouvais la chambre dans laquelle je l'avais déposée, puis il entra seul avec Jeanne au chevet de la demoiselle. Les minutes s'écoulaient et mon ami et moi nous inquiétions vraiment, cela se lisait sur nos visages. Nous n'osions même pas parler. Puis la porte s'ouvris, le médecin apparue avec un ton grave. Il releva alors la tête et déclara:

_ Elle fatiguée, avec une bosse à la tête surement dû à sa chute comme me l'a dit Son Altesse. Mais elle devrait probablement se réveiller dans la soirée ou bien demain au mieux, mais rien de bien grave.

_ Il n'y a rien d'autre ? demanda Philippe.

_ Elle semble avoir voyager en bateau et en calèche avant d'arriver ici ; l'odeur de l'air iodé se dégage de ses vêtements ainsi que celle de la campagne.

_ Elle vient donc d'un pays voisin au notre, a ton avis lequel ?

_ Je dirai l'Ireland ou bien l'Angleterre ou encore l'Italie ou même l'Egypte mais je trouve qu'elle est plutôt pâle pour venir de contrés du sud...

_ Si vous voulez mon avis Messieurs, elle vient d'Angleterre. Elle est très bien toilettée et de plus les trajets en bateaux et en calèches sont devenus chers ses dernier temps. Je vais devoir me retirer Messieurs. dit le médecin en regardant l'heure.

_ Tenez en dédommagement. Le médecin sortis de la pièce avec une bourses de cents sous à la mains, nous nous retrouvions alors seuls Philippe et moi.

_ ...

_ Tu continus quand même à t'inquiéter... Je te comprends, moi aussi je m'inquiète mais ce n'est pas une raison pour le laisser paraître devant tout le monde. Imagine si Anne venait à arriver et qu'elle te voyait ainsi ?

_ Elle ferait comme à chaque fois, elle me parlerait seulement de se qu'elle a fait de ses journées quand je n'étais pas là et des potins de la cour !

_ C'est vrai...

_ Puis Philippe tu es dans le même cas de figure que moi, tu es aussi inquiet que moi.

_ Je l'admets.

Nous sommes restés sans dire un mot jusqu'à ce que Guillaume, mon valet nous informes qu'il était l'heure du dîner et que Dame Anne était arrivée. Certains fois j'en voulais à Philippe d'avoir raison au sujet d'Anne, lorsque je viens à Paris elle ne peut s'empêcher de venir. Ce n'est pas que je ne l'aime pas mais lorsqu'une autre femme d'environ notre âge vient me rendre visite pour affaire en général, elle débarque et bizarrement je ne revois plus jamais la femme... Je me demande si elle n'est pas un peu derrière tout cela.

Anne, à ma vue me sauta presque au cou, son parfum était bien trop fort un mélange de fleurs d'oranger, de lavande et d'autres senteurs encore plus puissantes les unes que les autres, il me donnait la nausée. Du coins de l'œil je vis Philippe ricaner, il savait très bien qu'elle ne lui en ferait pas autant du faite de son statut. Lorsqu'elle tourna la tête, après m'avoir lâché et laissé un peu d'air pur, elle se rendis enfin compte de la présence de mon ami. Elle lui fit une révérence digne de son rang de Prince. Le repas se déroula dans le calme et comme je l'avais dit à Philippe plus tôt : Anne ne parlait que d'elle, de son père et encore des potins de la cour... Quand nous allions arriver au dessert, je vis Jeanne apparaitre, je jetais un regard furtif à Philippe et il comprit aussitôt. Nous nous sommes alors excusés auprès d'Anne mais nous avions une question urgente à régler et quelle ne pouvait pas attendre, nous lui avons également souhaités une bonne nuit avant de nous rendre dans mon bureau.

_ Comment va-t-elle Jeanne ? demandai-je.

_ Elle vient de se réveiller un peu désorientée mais elle se rappelle de se qu'il lui est arrivé.

_ Dieu soit loué ! dit Philippe.

_ Monsieur, je peux vous dire quelque chose ? Ce n'est pas une critique mais...

_ Parles Jeanne, tu n'en es pas interdite.

_ Elle a un accent.

_ Comment cela ?

_ Elle parle très bien le français mais elle a un accent assez perceptible.

_ ... Très bien, merci Jeanne, peux-tu lui demander de nous rejoindre dans le bureau. Je pense qu'il est temps que nous discutions.

_ Bien Monsieur. Jeanne quitta la pièce et au bout de dix minutes elle réapparue avec la jeune femme qui avait un teint bien moins pâle que dans la matinée.

Je demandai à Jeanne de nous laisser, elle fit une révérence et sortis en fermant la porte derrière elle. La jeune femme s'était changée, elle portait désormais une robe à mousseline lavande avec des manches légèrement bouffantes décorées de dentelles italiennes et un décolleté pas exagéré qui ne lui donnait pas une once de vulgarité mais plus de sensualité, Philippe devait surement en penser de même. Ses cheveux avaient été attaché en chignon déstructuré laissant tomber des mèches aux couleurs d'or. Mais ce qui la rendait unique était ses yeux couleur feu et automne. Elle fit une révérence distinguée mais pas de chez nous... Une effluve de muguet se dégagea d'elle, c'était frais et agréable contrairement à Anne.

_ Je vous remercie de m'avoir sauvée se matin, sans vous j'ignore dans quel état je serai actuellement.

_ Ce n'est rien Mademoiselle. Mais comment vous appelez-vous ? demanda Philippe.

_ Je suis Lady Maria James Lancaster messieurs. Je suis Marquise.

_ Je suis Prince Philippe Duc d'Orléans.

_ Et je suis Armand Duc de Villeroy, vous êtes actuellement chez moi dans ma résidence secondaire l'Hôtel Villeroy. D'où venez-vous ?

_ Je viens d'Angleterre du Yorkshire plus précisément. Je suis venue en France par passion de ce pays et de votre culture. soudains Philippe changea d'expression et devient livide.

_ Philippe tout va bien ?

_ Ou... Oui, oui faudra que je vous parle de quelque chose plus tard avant faut que je vérifie quelque chose d'urgence.

_ Tu ne compte pas rentrer au palais ce soir ?

_ Non, non demain au plus tôt.

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