Chapitre 31

6 minutes de lecture

Le lendemain, Klervia contacta son frère dès qu'elle ouvrit les yeux. Elle lui demanda de la rejoindre à une boulangerie pas trop loin du marché. Au alentour de 8h, frère et soeur se retrouvèrent attablés en compagnie d'un café au lait et d'un croissant pour Étienne.

  • Tu voulais me parler ? demanda Étienne.
  • Oui ... Tu sais avant le voyage, j'ai pensé qu'on ... qu'on devrait aller voir dans la maison de papa et maman s'il n'y a pas des indices qui pourront nous aider à trouver le logiciel.
  • Qu'est-ce qui te fait penser à ça ?
  • Simple intuition. Ça fait bientôt dix ans que je n'ai pas remis les pieds là-bas, je pense qu'on devrait y aller. En plus, ça ne coûte rien.
  • C'est vrai ... Je n'y suis plus retourné non plus... Hmmm... Tu veux y aller quand ?
  • Cette après-midi ? Je finis à 11h45.
  • Ça devrait le faire. Je t'y emmène.
  • Merci. Au fait, tu as toujours ... ? interrogea Klervia en pointant du doigt les jambes de son frère.
  • Des cicatrices seulement, murmura-t-il, comprenant où elle en voulait venir. Et toi ? Tu n'allais pas bien hier.
  • Hé bien... J'ai toujours le même problème depuis petite et puis depuis que maman et papa sont partis j'en fait des cauchemars, ça c'est encore plus emplifiés avec le décès de grand-mère.

Son frère hocha la tête comprenant le mal de sa soeur. Voilà qu'il s'en voulait encore plus de ne pas avoir été là, soutenir sa petite soeur. Désormais qu'il était là, il se promit de se rattraper. Ils échangèrent quelques mots sur leur boulot. Son frère lui fit par de son intention qu'ils devaient tous s'entraîner à la salle pour le bon déroulement des futures actions. Ils devaient également se procurer des gadgets.

•.✿.•

Pendant ce temps, une ombre se déplaçait en direction de la Mafia des Aigles. Elle essayait de se faire la plus discrète possible et veillant à ne pas être suivis. Si ils l'apprenaient, ce serait la fin pour elle. Avec délicatesse, celle-ci s'engouffra à l'arrière d'une remise et poursuivit son chemin en descendant les escaliers, menant sous terre. Elle apparut devant monsieur Ferez qui l'accueilli très chaleureusement.

  • Comment vas-tu ma fille ?
  • Très bien papa. Ils n'y ont vu que feu. J'ai réussi à vider le contenu dans leur carafe d'eau sans qu'ils ne s'en aperçoivent.
  • Je suis super fière de toi. Maintenant, j'ai une autre mission pour toi.
  • Je t'écoute.
  • Il faut retrouver les données, ils vont bientôt finit par le découvrir si on ne se dépêche pas.
  • Ne pas s'énerver, c'est comme ça qu'on échoue. Notre problème premier c'est de kidnapper Klervia. Sans elle, les autres ne pourront rien faire.
  • Bien sûr.
  • Assure-toi que les hommes font le travail proprement au sous-sol. Il faut que le prototype soit terminé pour mercredi sans faute.
  • Oui papa.
  • Bien maintenant voyons comment progressent les hommes lézards.

Un bip sonore retentit puis une voix d'homme se fit entendre à travers l'écran.

  • Avez-vous de bonnes nouvelles pour moi, le temps presse ! demanda le patron, monsieur Ferez.
  • Nous faisons le nécessaire monsieur, mais le jeune Mahiez n'est toujours pas tombé dans le piège.
  • Vous mettez trop de temps, tonna le boss. Où est le logiciel ?
  • Qu'entendez-vous par-là ?
  • Silence !
  • Nous savons qu'elle est à la petite Plaine, dans la maison familiale des Mahiez. Nous avons envoyé nos meilleurs hommes là-bas. Dans peu de temps le logiciel sera entre vos mains.
  • Vos paroles ne sont que du vent ! Je veux des résultats et je vous rappel qu'il n'est pas dans votre intérêt de me décevoir. L'heure d'accomplir la mission est de plus en plus proche. Et je vous conseille d'honorer votre contrat dans les temps si vous voulez que votre femme et vos deux enfants restent en vie !

Fin de transmission

  • J'ai un autre job pour toi, bien plus intéressant, commença monsieur Ferez.
  • Oui ?
  • Je veux que tu me ramènes Klervia. Fais le plan que tu veux, mais je la veux ici demain. Tu m'as bien compris ?
  • Oui papa.
  • Maintenant va t'en avant qu'ils ne le remarquent.
  • Bien, à demain.

•.✿.•

Klervia et son frère avaient finalement décidé de partir en début de soirée, car pour le moment, l'embouteillage était trop important. Ils avaient rassemblé tout le monde à la salle de sport et Étienne dirigeait son équipe d'une main de fer comme s'il avait fait ça toute sa vie.

Au début le chef du groupe ne voulait pas que sa soeur fasse l'entraînement en raison de sa grande difficulté à respirer, mais celle-ci avait tenu tête à son frère, lui disant que sa maladie n'était pas une raison. Ainsi, Étienne, Klervia, Gameron et Éthan faisaient une vingtaine de minutes de tour de terrain avant d'enchaîner aux exercices plus sérieux. Personne ne savait où était Alicia. Certainement qu'elle n'avait pas vu le message de son ami.

  • Aller tout le monde, on se motive ! Cinquante pompes pour les mecs et vingt pour Klervia.

Tous acquisèrent et se baissèrent pour exécuter l'ordre de leur chef. S'enchaîna par la suite un sport d'auto-défense. Le Krav Maga.

  • On va passer à l'auto-défense. Je vous montre quelques figues et vous allez vous entraîner. Déjà les équipes. Simple. Gameron avec Éthan. Klervia tu t'entraînera avec moi, après on alternera. Tout le monde a compris ?
  • Oui, chef ! répondirent en choeur tout le monde.
  • Parfait ! Les quelques figures que je vais vous montrer, je l'ai appris avec monsieur Ferez. On combattait avec des robots, mais nous ne sommes en aucun cas des machines. Nous valons mieux que ça. J'exige que vous mettiez chacun toute votre bonne foi pour progresser au plus vite, le temps nous est compté. Compris ?
  • Oui, chef ! répondirent-ils en choeur une nouvelle fois.
  • Bien, au boulot et je passerais au fur et à mesure pour vous corriger.

Une dizaine de minutes plus tard, les deux groupes commençaient à mettre en pratique les figures de combat de leur chef.

  • J'ai trébuché.
  • Oui parce que je t'ai donné un coup-de-poing en pleine figure.
  • J'ai déjà trébuché quand tu m'as mis un coup-de-poing, rien à voir.
  • Déchaîne-toi Klervia ! Imagine que je suis ton ennemi.
  • Mais c'est pas vrai, tu es mon frère !
  • Je vais te donner une raclée si tu continues. Concentre-toi ! Mets-y toute ta force !
  • Tu m'énerves Étienne ! C'est moi qui vais te donner une raclée !

S'en suivis une série de coups jusqu'à ce que le chef bloque les mains de Klervia. Dominant contre sa soeur, il essayait de maîtriser ses gestes pour ne pas lui faire trop de mal. Toutefois, elle résistait au grand étonnement de son frère. Même Gameron et Éthan finirent par se rapprocher d'eux et regardait la scène. Klervia avait le visage rouge et fixait Étienne dans les yeux.

  • Klervia calme-toi, la colère n'amène rien de bon. La colère est ta faiblesse dans un combat, dit Étienne doucement.

Cette dernière rigola puis poussa son frère afin de se relever.

  • Les états d'âmes sont une distraction, reprit le chef. Ta colère rend service à l'ennemi.
  • Et ça, ça rend service à l'ennemi ? demanda la jeune femme en donnant un coup bien placé, ce qui fit tomber à terre son frère.

Ce dernier se tenait le haut de son entrejambe en jurant tandis que les deux garçons s'esclaffèrent.

  • Vous deux, dégagez ... Reprenez l'exercice, dit Étienne en serrant les dents. Toi, Klervia, tu vas la sentir passer aussi.
  • Fallait pas me dire de mettre toute ma force, chef, répondit sarcastiquement sa soeur avec un sourire, ce qui ne firent rire encore plus Gameron et Éthan.
  • Surtout, ne venez pas m'aider ! cria Étienne.
  • Mais chef, tu nous as dit de reprendre l'exercice, dit Éthan en rigolant.
  • Avec cette équipe, ça promet ... murmura le chef.

Annotations

Vous aimez lire Amiya ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0