J'écris pour ne plus souffrir.

J'écris pour ne plus pleurer.

J'écris pour un meilleur avenir.

J'écris pour me soulager.

Quand j'écris, mes larmes ne coulent plus.

A leur place, l'encre de mes mots

Déferle en torrent, lave mes maux.

Et quand je pose ma plume, la tempête diminue.

Pour aller mieux, j'essaye d'en parler

Mais je ne sais pas trop quoi dire.

Personne n'a envie d'entendre "J'suis entrain de dépérir ;

Mon corps, mon âme, tout mon être est fatigué".

On me demande "Pourquoi ?"

Mais je n'ai pas de réponse.

Si je savais, je n'en serais pas là,

A pleurer pour un rien dans la pénombre.

Difficile d'admettre qu'on a besoin d'aide,

Quand on ne sait pas d'où vient le problème.

Alors j'écris, je grince des poèmes,

Maigres solutions, semblant de remède.

J'ai compris que seule, ça n'allait pas.
Alors je demande à droite à gauche "Peux tu passer la niut avec moi ?"

Mais je sais que ça ne peut pas durer,

J'ai déjà trop peur de déranger.

Je me calme à coup de Terrenoire

De manif', de cafés, de poésie,

Et ma plume, mes derniers exutoires,

Et avec eux, l'espoir que bientôt tout sera fini.

Je m'estime heureuse d'avoir toujours la rage de vivre

Malgré le chagrin auquel mon coeur me livre,

Je m'y accroche férocement,

Car je sais que pour d'autres c'est un vrai tourment.

En ces dernières lignes, mon coeur est apaisé.

Pour un temps seulement, une journée.

Ce soir, rebelote. Il faudra que je trouve

Une nouvelle solution pour calmer mes coups de blues.

09.03.2023