Jour numéro 3 et 4 : Sombre et Ombres

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Des tréfonds d’un univers habités par des milliards d’étoiles brillantes, une ombre immense surgit d’une entité à peine moins sombre. C’est d’un trou noir qu’une chose ignoble et abominable naquit, sa couleur teintait l’air lointain d’une couleur sombre et si épaisse que la lumière qui y entrait disparaissait tout simplement. Plus encore que son géniteur, le trou noir, il arguait que sa puissance le dépassait largement, plus puissant mais surtout, plus gourmand. Il n’accepterait pas rester immobile dans cet espace si immense. Une faim l’animait et le mouvait au travers de ces galaxies remplies de lumières éparses.

Peu à peu, il mangeait toutes les étoiles qu’il souhaitait, goûtait à toutes les planètes les plus juteuses, néanmoins, la famine le guettait toujours plus, car, cela ne suffisait guère à apaiser cette sensation qui le définissait tout entier.

Il n’y avait ni jour, ni nuit, en revanche, il fût un temps donné à un espace que l’on pourrait définir de précis où son être se dressa soudain d’intérêt pour des propos étranges. Jamais auparavant, ne lui était parvenu le moindre bruit. Son être le plus profond en fut profondément intrigué et pendant un court instant, la curiosité gagna sur la faim.

Il s’approcha donc de cette voix si intrigante, il n’attendait rien de ce bruit, mais voilà bien la seule chose qui le réconforterait de son existence menée uniquement par la faim. Quelque chose d’autre vivait dans ce lieu immense et vide.

Quand il la vit, il se stupéfia. Une boule-planète, comme toutes les autres, mais, cet habit bleu, il n’en n’avait jamais perçu auparavant. Et puis, cette petite sphère émettait sa propre pollution lumineuse, comme pouvait le faire ses repas habituels. Lui parvenait aussi d’autres sons, car c’était là, une chose très bruyante et émettrice de sa propre lumière.

Pourtant, la progéniture du trou noir ne se posa aucune question, car il en était incapable, mais, se hâta de dévorer cette planète bleue. La faim avait fini par réapparaître et ce mets-là sembla avoir un goût différent des autres corps célestes.

Cela lui importait pourtant peu, il disparut à pas d’ombres dans cet espace dont il parviendrait à dévorer toutes les étoiles, tous les soleils, et toutes les planètes

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