Tomba sur nous des larmes corrosives. D’épaisses gouttes, faites de feu, dévoraient ardemment nos chairs. Nous hurlâmes de terreur, nous avions beau courir, il n’y avait nul place où s’abriter de ce terrible danger. Nos maisons brûlaient, comme nos pauvres corps.

Les hurlements m’assommaient, mon nez ne sentait rien de plus que l’odeur si épaisse de la souffrance et mes yeux fondaient. Le monde flou me fit tanguer, et la chair de mes pieds ne me tint plus. Je chutais violemment et je priais vainement que je pourrais me relever, ou que quelqu’un me tendrait une main altruiste. Mais, plus personne ne courait et les flaques de napalm achevèrent nos vies.

Court texte aujourd'hui ! J'ai galéré à trouver un sujet, puis j'ai repensé à cette photo très célèbre, donc, j'ai fait un texte sur le napalm, très exagéré je pense mais bon x)

A demain pour un autre texte !