Chapitre 17 : Cassandra

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Je me trouvais dans une pièce, de la taille d'une chambre, composé d'une simple table ronde, et de deux chaises. D'ailleurs je suis assis sur l'une d'elle.

Et j'attends. Mais qui est-ce que j'attends, je ne sais pas. On m'a juste dit d'attendre ici, quand je suis arrivée un peu plus tôt, après avoir suivie cette étrange voix.

Une tasse en porcelaine avec des crânes peint dessus se trouve en face de moi, sur la table. Le serviteur m'a dit que c'était un chocolat mais j'ai dû mal à le croire.

Même si la tasse en question dégage une délicieuse odeur de chocolat et que je peux voir de la fumée s'en échapper.

Après une mûre réflexion, je décide que le contenu n'est pas empoisonné et prend la tasse dans mes mains pour l'approcher de mes lèvres.

Soudain la porte s'ouvrit à la volée et je lâcha la tasse, qui finit en morceau au sol, le liquide brun coulant à travers les jointures des dalles de pierres dont le sol est composé.

Je paniqua un peu, me demandant comment j'allais faire quand une voix douce et suave me demanda à l'oreille :

-Vous ne vous êtes pas blessée ma Reine ?

Je la reconnu tout de suite et fut soulagé de reconnaître celle qui m'avait parler quelques instants plus tôt, dans ma chambre, remarquant quand même une légère différence de ton, car celle dans ma chambre me paraissait quand même plus froide… Je dois me faire des idées, vaut mieux ne pas faire attention.

Je voulu lui dire merci et tourna la tête un peu trop brusquement et donna un coup à la voix :

-Pardon, pardon, ce n'était pas voulu, vous allez bien au moins ?

Le jeune homme (qui était donc la voix) me regarda et me dit :

-Ne vous inquiétez pas, Ma Reine, cela passera.

Maintenant qu'il était en face de moi, je pus mieux le voir. Il était grand et mince. Sa peau était pâle et il avait de magnifiques yeux verts émeraudes dans lesquels on pouvait si facilement se perdre. Des cheveux noirs lui tombaient magnifiquement sur son visage, qui était d'un ovale parfait. Je remarquais qu'il avait une boucle d'oreille représentant un serpent en argent sur son oreille droite. En ce qui concerne sa tenue, c'était chemise blanche, avec un long manteau noir dont les boutons étaient ornés de serpents. Après il avait un simple pantalon noir et des bottes en cuir noir. Une bague d'émeraude était mis en pendentif autour de son cou.

Je devais le regarder un peu trop longtemps car il me demanda si j'allais bien, et je m'empressa de lui répondre :

-Oui, je vais bien... et où sommes nous ?

-Nous sommes dans ma modeste demeure, Ma Reine, dans la forêt que je contrôle. Et vous êtes ici comme chez vous.

Je le regardais et buvais ses paroles, c'est comme si il m'hypnotisait.

-Pardon Ma Reine, mais ne voulez-vous pas vous changez, votre tenue est comment dire... abîmé.

Je regarda ma robe que je portais depuis ma fuite du royaume de Pique et constata avec horreur qu'elle était déchirée à plusieurs endroits et que les fils de couture menaçaient de se briser à n'importe quelle moment. Mais comment ai-je pu porter cette robe aussi longtemps ?!

-Je pense qu'effectivement ce serait une bonne idée.

-Suivez-moi, je vais vous accompagnez à vos appartements.

-Volontiers.

Il me tendit sa main, que je m'empressa de prendre et le suivit dans son château. Nous sommes passés dans différents couloirs, portes, escaliers, et nous sommes enfin arrivés devant une porte, en bois, sur laquelle un serpent était légèrement gravé, mais assez pour que l'on puisse le voir facilement. Il l'ouvrit et on se retrouva dans une grande pièce, avec deux larges fenêtres donnant une vue splendide sur la forêt. Au milieu, collé au mur, un énorme lit à baldaquin, aux couleurs argent et émeraude, avait l'air de m'attendre. Sur ma droite, se trouvait une immense penderie qui contenait des tenues toutes plus splendides les unes que les autres. Je vis une autre porte et m'empressa d'aller l'ouvrir, sous le regard de l'homme, dont je ne connais pas encore le nom. Quelle fût ma surprise à la vue d'une magnifique salle d'eau, avec une immense baignoire dont l'eau fumante me donnait envie de plonger dedans. Je retournais dans la pièce précédente, et m'assis sur un des fauteuils très confortable, devant une petite table basse, sur laquelle était posé plein de gâteaux et sucreries. Je ne pouvais croire que tout ça était pour moi !

-Merci beaucoup... euh excusez-moi mais je ne connais point votre prénom ?

-Je me nomme Ryuji Basileus Morta de la Forêt, mais vous pouvez m'appeler Ryuji.

Il m'a sourit !!! Et son sourire me fit littéralement fondre sur place ! Heureusement que je suis assise, sinon je serais tombé !

-Je vais vous appelez une domestique.

-Bien.

Je flottais sur un petit nuage...

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