Chapitre 6 : Alffapa

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C'est coloré. Ce fut le premier mot qui vint à l'esprit d'Alffapa quand elle vu pour la première fois la capitale du royaume de Coeur, Arcandia. Les bâtiments ne sont pas tous d'une même couleur, non, ils ont chacun leur propre approche de la colorisation (je vous laisse imaginer le décor). En tout cas, c'était une ville joyeuse, à moins qu'il n'y ai un événement précis, vu le nombre de guirlandes, décorations accrochées toutes parts et à chaque recoin de cette immense capitale. On entendait plein de musiques différentes, et à chaque fois que l'on tournait, on pouvait être certain d'y voir, soit un jongleur, soit des danseurs, voire même (si, si, je vous assure !) des acrobates faisant des acrobaties sur les toits des maisons en chantant la musique officiel (enfin je suppose vu le nombre de fois où je l'ai entendu).

Après (malheureusement pour mes pauvres pieds) plusieurs heures d'errance dans la ville, nous avons (enfin !) trouvé le magasin que nous cherchions. Je sais que je ne fais que me plaindre depuis le début, mais comprenez moi, je marche depuis exactement plus de neuf heures !!! Alors oui, j'en ai marre !

-On est arrivé.

-C'est vrai !!! C'est super ! Mais...

On était devant un bâtiment aux murs vert criard avec une sorte d'énorme panneau nous indiquant (plutôt nous souhaitant) "Bienvenu chez les Casseurs". Et avec sa porte bordeaux, le mélange de couleurs était vraiment... détestable.

-Excuse-moi Joker, mais est-ce que je peux savoir ce que l'on fait planté devant cette taverne ?

-Nous sommes venus voir un ami à moi.

-Je ne savais pas que tu avais des amis ?

Il ne m'écoute même pas et entra dans la taverne. Et bien sûr je le suivi. Evidemment, étant aux environs de 14h00, il n'y avait pas grand monde. Mis à part ça, l'intérieur était simple, avec ses murs en bois brut et un énorme chandelier qui menace de tomber toutes les trois secondes. Sinon, une quinzaine de tables étaient dispatchés partout dans la pièce. A droite, un grand comptoir auquel sont attablé deux filles discutant avec un homme qui doit être le patron de cet endroit. En nous entendant entrée, le patron se tourna vers nous, un énorme sourire plaqué sur son visage et... s'enfuit en courant.

-Je ne savais pas que tes amis s'enfuyait en courant quand il te voyait.

-La ferme.

-Cette parole dite sur un ton si calme ressemble bizarrement à un ordre.

-Parce que c'en est un, Alffa.

-Depuis quand tu m'appelles Alffa ?

-Trente secondes.

-Hein !

-Ceci fait trente secondes que je t'appelle Alffa.

-Ah, ok. Tu me donnes un surnom maintenant ?

-Bon je vais le chercher, attend-moi là.

Et il partit, me laissant en plan face à deux filles qui me regarde comme si j'étais une bête de foire ! En tout cas, une chose est sûre, elles m'énervent. Une des deux filles, une black aux cheveux bruns, chuchota quelque chose à la deuxième, une blanche aux cheveux noirs. Ce qui m'énerve, car je déteste qu'une personne quelconque parle en chuchotant devant moi.

-Dites, si vous voulez que je parte demandez-le à voix haute s'il vous plaît, plutôt que faire des messes basses, ce n’est pas correct.

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