CHAPITRE 29 - La maisonnette

Une minute de lecture

Après un grand nettoyage de printemps, Diego et moi, nous nous sommes installés dans la maisonnette. Les filles voyaient le petit gite comme une maison de poupée, elles nous enviaient de s’y installer, même si c’était leur maison aussi.

Nous avons transporté nos bagages, nous avions notre toit indépendant, et à deux pas des enfants. Nous pensions migrer dans le gite principal que pendant l’hiver afin d’économiser le bois de chauffage.

Diego avait planté son potager à deux pas de la maisonnette, il y travaillait toute la journée. Quant à moi, je poursuivais le suivi des cours des enfants. Nous avions collecté un grand nombre de manuels scolaires de tous niveaux. J’adaptais les cours en fonction de la progression de chacun. Simon apprenait à la vitesse de l’éclair et avait largement dépassé le niveau normal pour son âge, Anna et David suivaient les programmes de leurs classes respectives, et Louisa demandait plus d’attention et de soutien. Je prenais un grand plaisir à suivre les enfants dans leur travail scolaire.

Ils en apprenaient beaucoup aussi avec Diego et l’ermite, sur la nature, les plantes, les arbres, les animaux, les oiseaux. Tout n’était que découverte pour les enfants. Les filles cueillaient des bouquets de fleurs tous les jours.

Ils continuaient à pêcher régulièrement, le poisson était un peu plus abondant depuis le printemps. Diego avait même réussi à prendre au collet un lapin, comme quoi, il faut être patient. Simon et David nous ont rapporté quelques fois des petits oiseaux à cuisiner. Ils avaient fabriqué avec Diego des arcs et des flèches ainsi que des lance-pierres, ils s’étaient beaucoup entraînés et devenus très adroits.

Notre poulailler s’était agrandi, nous avions pour l’instant quatre poussins, les filles leur avaient donné des noms. Nous pensions que les lapins allaient aussi avoir des petits, il faudra attendre encore un peu pour en être sûr.

Les vaches d’Alberto allaient lui donner trois veaux, et les brebis de Miguel huit agneaux. Tous étions ravis de voir nos élevages respectifs s’agrandir, c’était de la nourriture pour plus tard.

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