Chapitre 1 : Fou ?

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Fou, moi. Surement pas. Ils ne savent rien, ils croient qu’ils me connaissent mais il n’en est rien. Ils ne comprennent pas que je veux juste partir. Partir là-bas, la rejoindre et l’aimer, juste ça. Ils me bourrent de pillules que je recrache quand je peux et m’enferment comme un animal dans cette chambre capitonnée. Ils pensent me guérir mais personne n’a l’antidote de la maladie d’amour.

L’amour, un bien gros mot, une pensée pour d’autres mais qu’est-ce que l’amour. Le connaissez-vous ? Le vivez-vous ?

Moi, je sais, moi je souffre et je l’aime.

Au premier sens, l’amour est un sentiment d’affection, d’attirance sentimentale et sexuelle pour une autre personne. Il rime avec tendresse et empathie pour la personne aimée.

N'en déplaise aux autres et à ces charlatans, je l’aime, je l’aime avec un grand A. Je n’ai juste pas supporté qu’elle lui appartienne. Elle ne savait pas, je lui ai juste ouvert les yeux. Je l’ai amené ailleurs, là où elle ne sera qu’à moi et à personne d’autre.

Je l’aime si fort que je lui ai ôtée la vie. Tous me jugent, me disent coupable mais ils ne savent rien.

Je souffre par amour, je me consume pour l’amour d’un être. Je ne suis pas fou, je suis juste amoureux.

Il fallait qu’elle sache. Je l’ai sacrifiée, et la dernière personne qu’elle a vu, c’est moi. J’ai pris son dernier souffle : il est en moi dorénavant, j’ai fermé ses yeux figés sur mon visage plein de larmes.

Ne me jugez pas comme eux, je souffre de lui avoir fait mal. Je souffre de ne plus l’avoir près de moi. Je suis juste malade, malade d’amour. Ma maladie n’a aucun médicament, je ne veux qu’elle et je ne veux que la rejoindre.

Nous représenterons un amour éternel, un amour que personne ne pourra détruire. Une énième légende d’amoureux maudits. N’oublions pas que l’amour, c’est aussi posséder. Elle m’a offert son amour, a fait de moi un homme. C’était un premier, un amour qui ne peut s’oublier. Elle ne pouvait pas échapper à cela. Nous nous sommes tout donné : le corps, l’âme et notre première fois. Elle a fait de moi un homme et moi, j’ai fait d’elle une femme.

Elle était mon tout, et sans elle, je ne suis rien.

Alors, laissez-moi juste partir avec elle.

Donnez-moi pleins de médicaments, que je m’endorme pour l’éternité.

Tous disent que je ne dois pas vivre alors tuez-moi.

Rétablissez la peine de mort pour moi et moi seul.

Libérez-moi de ma maladie. C’est le seul remède : la mort.

L’autre vie pour la rejoindre. Je veux revoir le soleil se lever dans ses bras, je veux qu’elle retrouve le droit chemin. Je veux ses bras, juste elle !

Je sais que là bas, tu es heureuse. Tu es parmi eux. Tu vois ce que nous simple mortels, nous ne voyons pas encore. Tu disais toujours qu’ils avaient raison. Maintenant, tu le vois, tu le sais et je suis persuadé que tu m’attends.

On se l’était juré, tu te souviens ?

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