Chapitre 45

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Les soirées festives devenaient une habitude à Liberta. Mais elles étaient nécessaires, dans ces conditions rudes. Des journées très remplies, un stress causé par une course contre la montre et surtout la perte d'un confort dont nous avions toujours eu l'habitude. Alors ce soir, de nouveau, la table d'Alana était joliment décorée et une bonne odeur de nourriture flottait dans l'air.

Comme nous avions fait un peu trop de pâtes à pain, nous en avions profité pour préparer des focaccia à partager ensemble. Les pizzas, elles, seraient préparées à la convenance de chacun, avec tous les ingrédients que nous avions pu trouver.

Le four à pain fonctionnait pour la première fois et Edwina s'était chargée de l'allumer. Elle était devenue une pro de la pierre à feu. Nous avions un seau rempli d'écorce de bouleau, toujours prêt et du petit bois de toute les tailles. Les premiers essais avaient laissé quelques plaies quand nous étions arrivés à Liberta, mais le coup de main était pris. Enfin, pas encore pour moi. J'avais réussi une fois depuis le début et je m'étais blessée presque à chaque tentative.

- Fabien m'a dit qu'il avait réussi à convaincre les garçons de nous faire une surprise, me dit Charlotte tout excitée, mais il a refusé de me dire ce que c'était.

- Ne te fais pas trop de plans sur la comète, tu connais Tommy et ses limites !

- L'espoir fait vivre, me répondit-elle en souriant.

Octavio avait ramené du vin pour l'occasion. Nous savions que ces plaisirs alcoolisés allaient devenir rares. Nous devrions vivre sur le peu de stock que nous avions fait et ensuite espérer réussir à faire du vin. Mais les vignes étaient encore jeunes et ne produiront pas tout de suite du raisin en quantités suffisantes. Il nous faudrait donc être raisonnables et boire aux grandes occasions. Mais l'arrivée définitive des filles en était une.

Alors plutôt que la quantité, nous avions opté pour la qualité. Octavio avait dans ses connaissances un vigneron qui faisait un vin rouge d'un excellent rapport qualité prix. Il nous raconta ce qu'il nous faudrait faire, si nous voulions à notre tour en faire. Même si j'avais peur que nous ne sachions jamais en faire un aussi délicieux.vNous trinquâmes donc à notre nouvelle vie. Ce moment fut l'occasion aussi pour tout le monde de mettre la main à la pâte, au sens propre comme au sens figuré. Chacun choisit sa recette, pendant que Fabien jouait du rouleau à pâtisserie. Charlotte qui aimait cuisiner et maîtriser les différentes techniques s'essaya même à faire tourner la pâte dans ses mains. Le résultat fut mitigé, mais suffisant pour une première fois.

Rapidement, nous nous régalâmes de ces pizzas qui n'avaient rien à envier à un restaurant. C'est le ventre bien rempli que Fabien proposa à Octavio et Tommy de nous faire enfin leur surprise.

Immédiatement, je vis le visage de Tommy se teinter de rouge, alors que Fabien prenait sa guitare. Je n'avais que rarement entendu Tommy chanter et le connaissant. J'imaginais très bien le trac qui était en train de le submerger. Chacun d'eux prit une chaise et Fabien commença à chanter tout en s'accompagnant avec son instrument. Étonnamment, aucun son ne sortait de la bouche d'Octavio et de Tommy.

Après quelques secondes, je compris pourquoi. Octavio retira un premier bouton de sa chemise et lança un regard de défi à Tommy, qui était de plus en plus rouge. Il me regarda et à son tour ouvrit la sienne. Tour à tour, il se répondait en faisant apparaître de plus en plus leurs torses athlétiques. Charlotte était aux anges et moi aussi, il faut bien l'admettre. Je savais ce qu'il en coûtait à Tommy de faire ça et je considérais ce geste comme une preuve de son attachement pour moi. D'ailleurs, il ne cessait de me regarder.

À chaque bouton, je le sentais se détendre, à chaque bouton, il voyait mon plaisir grandissant, à chaque bouton, il prenait plaisir à me faire plaisir.

Se prenant au jeu, Octavio et Tommy se levèrent et commencèrent à danser avec leurs chemises entrouvertes. Tommy n'avait jamais dansé devant moi et pourtant, il était gracieux et même doué. Un petit challenge s'établit instinctivement entre eux deux. Qui serait le meilleur danseur ? Qui serait le plus séduisant ? Qui ferait monter le désir ? Octavio était doué, il faut l'avouer, mais l'élu de mon cœur était incomparable. Il bougeait son corps sur la musique d'une manière si sensuel. Je lui aurais bien arraché sa chemise.

Alors qu'il m'avait déjà surpris en osant se dénuder devant nous, il alla encore plus loin, il s'approcha de moi, mais immédiatement se dirigea vers Charlotte. Continuant de me regarder et de me sourire, il passa ses mains sur ses épaules. Mais quand Charlotte essaya de lui toucher les fesses, il lui infligea une petite tape sur la main. Charlotte rigola de ce petit jeu et continua d'apprécier cette petite danse intime dont elle avait rêvé toute l'après-midi.

J'étais contente que Tommy fasse cet effort pour moi, car il savait que j'aimais ce genre de jeu de séduction. J'avais d'ailleurs une folle envie de lui en cet instant. Tendant la main dans sa direction, mon index lui fit signe de venir à moi. Octavio, qui pour l'instant avait danser pour Edwina, la prit par la main et se dirigea vers Charlotte qui était libre maintenant. Devant elle, il se mit à danser alors qu'Edwina qui était derrière lui retirait sa chemise. Octavio, qui adorait ce genre de jeux aussi, se laissait déshabiller par les filles.

- Cette danse m'a mis en appétit et j'ai très envie de te dévorer tout cru, mon ange, dis-je à Tommy.

- Mais je t'en prie, dit-il en ouvrant son pantalon.

Voyant Charlotte qui avait déjà pris le manche d'Octavio en main, alors qu'Edwina s'occupait de ses fesses, j'avais très envie, à mon tour, de caresser l'intimité de Tommy. Le faire sous le regard gourmand de mes camarades faisait monter en moi une forte excitation. Ma main fraîche vint au contact de son membre ferme et brûlant de désir. Faisant glisser son fourreau pour laisser apparaître un gland brillant et déjà rouge, je léchai mes lèvres. Tommy, me laisserait-il mettre en bouche son manche ? Je tentais un premier baiser sur le haut de sa cuisse. N'ayant pas de geste de recul, je tentais maintenant la naissance des bourses. Obtenant un premier gémissement, j'osais même lécher sa queue sur toute sa longueur.

Dès la première fois, j'avais adoré la sensation de son membre sur ma langue et je ne m'en lassais pas.

La musique s'était arrêtée. Fabien avait rejoint mes trois amis, pour profiter de l'ambiance érotique et Charlotte avait déjà pris place sur ces genoux. Il semblait que mon petit plaisir buccal ne choquerait personne. Alors je prenais la totalité de l'objet de mon désir en bouche. Tommy sembla apprécier et glissa la main dans mes cheveux. Avec générosité, je pris soin de son plaisir, pendant de longues minutes, ralentissant le rythme quand je sentais son gland sur le bord de l'explosion. Glissant ma main entre ses fesses, je me rendis compte qu'il semblait apprécier que j'explore ce nouvel endroit. Si j'avais apprécié ces caresses, pourquoi ne pourrait-il pas les apprécier à son tour. Alors de mon index, je vins effleurer son anus. Le manche de Tommy réagit immédiatement et je pris conscience que nous avions dépassé le point de non-retour. Accélérant une dernière fois mes va-et-vient, je sentis les premières contractions de sa verge dans ma bouche et les premiers jets de plaisir. Ses doigts s'enfoncèrent légèrement dans mon cuir chevelu, en même temps qu'il jouissait dans ma bouche.

Ce plaisir nouveau, j'étais contente de lui offrir, comme lui m'avait fait le plaisir de ce jeu érotique.

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