Chapitre 4

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Au bout de 10 secondes, 5 minutes, 1 heure... je ne sais plus, toute notion du temps m'a abandonnée depuis longtemps, je reprends mon souffle, mes esprits et je réalise où je suis. Merde, je suis à poil, dans l'ascenseur de mon immeuble, avec ma voisine qui a sa bouche au niveau de ma chatte... Mais que s'est-il passé ? Petit à petit, tout me revient : le réveil à la bourre, mon habillage en catastrophe, l'ascenseur, la panne, ma panique et puis tout le reste mmmm Oh oui, tout le reste surtout !!

Tout d'un coup, ça crachotte dans le haut-parleur de la cabine :

- Notre technicien est en bas de l'immeuble, vous n'allez pas avoir longtemps à attendre, mes p'tites dames. Dans 5 minutes votre calvaire va être terminé.

Eh merde, je suis à poil... Marie se relève et relève mon jean en même temps. Je sens de la déception dans son regard. J'en ressens tellement moi aussi. Je n'ai pas encore eu le temps de lui rendre la pareille et de découvrir le goût de sa chatte... Je ne l'ai même pas vue nue... grrrrrr. Elle referme le bouton de la ceinture de mon jean et me rapproche les pans de ma chemise. Je remets les boutons un à un et elle en fait de même pour sa chemise, face à moi. Et puis, avec un sourire qui me fait craquer, elle s'approche de moi et m'embrasse tendrement en me rendant mon soutif que je range précipitamment dans mon sac.

- Merci ma belle, me dit-elle

Merci de quoi ? C'est elle qui m'a fait jouir comme une folle....

- Merci de ta confiance et de m'avoir permis de te faire jouir ». Merde, j'ai pensé à voix haute ?

- Oh, Marie... tu es trop mimi. Et je la prends dans mes bras et lui fais un gros câlin tendre.

On entend des coups sur la porte. Mince déjà ?

- Je suis là, mes p'tites dames.

Je vois que la porte bouge et que des doigts d'homme se glissent entre les deux portes. Elle finit par s'ouvrir. On est coincées entre 2 étages. Il tend sa main et nous dit ;

- Une à la fois, mes p'tites dames, en attrapant la main de Marie qui était la plus près de la porte et qui avait tendu sa main, sans doute pressée de sortir de cette cage. Je finis par la rejoindre aussi sur le palier. Mince, on est à quel étage ? Au 9ème... Comme je le vois noté sur le mur.

- Voilà, je vous laisse descendre à pied je pense ? Je vais le remettre en service mais j'ai quelques vérifications à faire.

- Oui, on va descendre à pied, lui répondons-nous en chœur, basta les ascenseurs !

Marie me précède et va ouvrir la porte donnant sur l'escalier. Elle me tient la porte en m'attendant. Une fois que je suis passée, elle s'engage dans l'escalier en descendant mais je l'arrête :

- Marie, tu ne veux pas....

Elle se retourne avec un sourire magnifique et remonte les deux marches qu'elle avait descendues.

- Oh si, Lucile, je veux... En se rapprochant de moi et en collant ses lèvres sur les miennes. Est-ce que j'ai bien compris ? A-t-elle les mêmes envies que moi ?

- Marie, tu veux venir... chez moi ? Là, tout de suite, maintenant ?

- Aurais-tu une idée derrière la tête, Lucille ? Me répond-elle avec un clin d'oeil.

- Mon idée n'est pas vraiment derrière ma tête, Marie, si tu vois ce que je veux dire. Tu sais, maintenant que ma réunion est foutue, je ne suis plus pressée, j'ai toute ma journée pour toi, si tu en as envie...

- Oh oui ma belle, j'en ai envie, j'ai une envie folle de ton corps, de tes baisers, de ta peau nue contre la mienne, j'ai envie qu'on grimpe aux rideaux ensemble et qu'on fasse fuir tous les voisins avec nos cris de jouissance.

Nous tenant par la main, on remonte l'escalier, en nous embrassant toutes les deux marches. Nos cœurs sont légers et battent vite. On n'est même pas essoufflées en arrivant à notre 12ème étage. On dirait deux gamines... Euh... Avec des envies d'adultes quand même. On arrive toutes les deux devant la porte de mon appart. Marie me plaque contre la porte, m'embrasse en me mordant les lèvres et en glissant ses mains sous ma chemise. Mes seins sont toujours nus dessous et ne tardent pas à se retrouver à nouveau entre ses mains. Elle pince mes tétons et m'arrache un gémissement.

- Arrête Marie, je ne vais jamais arriver à trouver mes clés. J'ai trop envie de toi... Attends 2 secondes, fais-je en fouillant dans mon sac sans trouver ces putains de clés. »

- Laisse tomber, j'ai les miennes, me fait-elle en lâchant un de mes seins et en fouillant dans son jean. Elle brandit sa clé, et me prend la main pour m'amener devant chez elle. Elle ouvre la porte de son petit appart, me fait rentrer et me dirige vers son lit. Elle me fait tomber sur son lit et, sans me quitter des yeux, se déshabille rapidement. Mon dieu, qu'elle est belle. La journée va être fabuleuse !!

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