Et s'il n'avait rien dit ?

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Suite du chapitre 11 (Ne sois jamais sûre de rien)

Au bout de plusieurs heures, je décidais de m'échapper de son étreinte, pour me glisser au-dessus de la couette. Je ne dormais sûrement pas depuis longtemps, quand le réveil sonna. Jeremy se leva pour aller se doucher. La place à côté de moi se libérant, je m’éloignai. Mais aussitôt, il revient contre moi, pour me reprendre dans ses bras. Il faisait plus frais dans la chambre et ce moment était parfait. L'alcool ne faisait plus effet et ne lui donnait plus de prétextes pour me câliner. J'étais dans les bras que je désirais plus que tout et ils avaient choisi de m'étreindre moi. Nous sommes restés là de longues minutes, nos respirations à l'unisson.

Jeremy avait fini de se préparer et quitta l'appartement.

J'étais toujours collée à Paul, en chien de fusil, son bras autour de ma taille.
Prenant conscience que nous étions seuls, je sentais doucement le désir monter. Il m'a fallu quelques minutes pour enfin bouger un muscle. De ma main droite, je suis simplement venu jouer délicatement avec son pouce. Le caressant du bout des doigts. Petit à petit, tous nos doigts rentraient dans la danse glissant les uns contre les autres comme si nos mains faisaient l'amour.

Je sentis son bras presser un peu plus mon corps qui se mit à onduler de manière imperceptible, pour venir doucement masser son sexe avec mes fesses. Je sentais déjà son érection monter ce qui électrisait tout mon corps.

- Paul ?

- Oui Elisa ?

Les mots avaient du mal à sortir et se bousculaient dans ma tête.

- J'ai..., dis-je sans pouvoir aller plus loin.

- Moi aussi, répondit-il au creux de mon oreille.

Je quittais l'étreinte de nos mains, pour faire glisser mon débardeur sous mon sein et accompagnais sa main pour qu'il commence à le caresser.

- Ta peau est douce.

- Merci. Et si tu me montrais où tu veux que je te caresse ?

Il prit mon poignet et l'amena jusqu'à son sexe en érection. Je glissais ma main dans son boxer et du bout des doigts, j'effleurais toute la longueur de sa verge.

Je me retournais légèrement vers Paul qui continuait a malaxer mon sein généreux. Il dégageait son jumeau et commençait à l'embrasser. Des frissons traversaient tout mon corps qui se cambrait de plaisir. J'avais pris dans ma main son sexe et avec mon pouce, je caressais son gland mouillé par l'excitation. Délicatement, je le faisais glisser dans ma main, il était si doux. Des images me traversaient la tête. Moi en train de mettre cette verge dans ma bouche, ses mains si belles glissant dans mes boucles brunes, ses yeux ne perdant pas une miette de la scène.

La main de Paul quitta mon sein pour se diriger vers mon ventre. Il glissa ensuite sous ma culotte pour venir introduire un doigt dans mon sexe. Je gémissais de plaisir, sentir un doigt puis deux ou plus je ne sais plus, était divin. Ses mouvements étaient lents et puissants et j'adorais ça.

Je n'y tenais plus, je me suis redressé et je l'ai allongé sur le dos. J'ai commencé à embrasser tout son corps. De mes deux mains, j'ai fait glisser son boxer pour découvrir l'objet de mon désir.
Je l'ai d'abord fait glisser entre mes seins, alors qu'il brillait tellement, il était tendu par l'excitation. Ma bouche embrassait maintenant son ventre où je léchais une à une les perles de désir qui s'était échappé à chaque va-et-vient de ma poitrine. Quand mon visage arriva au creux de l'aine, juste à la naissance de ses bourses, j'enfouis mon visage embrassant et m'enivrant de son odeur suave. Elle était là pour moi, elle m'attendait, dure, une nouvelle goutte qui perlait au bout du gland. Je la lapais pour en connaître le goût et ensuite avec ma langue, je venais caresser ce sexe sur toute sa longueur.

- Elle est douce.

Mais mes mots me firent presque sursauter, comme si j'avais pensé à haute voix.

Je jouais maintenant avec son gland, le léchant, l'embrassant et parfois le mettant dans ma bouche. Petit à petit, j'avalais plus profondément, pour arriver au fond de ma gorge. Mais sa taille généreuse ne me permettait pas d'aller plus loin. Le rythme s'accélérait légèrement et Paul posa une main sur mon épaule, pour me faire comprendre qu'il était temps que j'arrête.

Il se dégagea et mis un préservatif. Il attrapa mes jambes me fit glisser vers lui et me pénétra avec force. Ces mouvements étaient lents mais puissants, ce qui était délicieux. Il embrassait mes seins, tout en continuant son va-et-vient divin.

J'étais tiraillée entre l'envie de faire durer ce moment le plus longtemps possible et l'heure qui avançait inlassablement vers notre arrivée au bureau.

Sa peau brûlante caressait la mienne à chacun de ses mouvements. Mes mains accompagnaient ses mouvements en pressant ses fesses contre mon sexe. Je me sentais entière, contenté par ce membre dur que j'avais tant désiré. L'orgasme arrivait, mais Paul mit ses mains de part et d'autre de mon bassin pour me faire basculer sur le ventre. Il remonta mes fesses et me pénétra de nouveau. Le rythme s'accélérait et j'avais envie de jouir. Avec mon majeur, je vins caresser mon clitoris. À mesure que les premiers tremblements arrivaient, mes gémissements devenaient plus fort et intenses. Je sentais Paul en moi. Je sentais... je sentais... je... ...

Les muscles de Paul se contractèrent, sa respiration s'arrêta, alors que son bassin accompagnait chacune de ses éjaculations. À son tour, il avait joui.

Nous étions de nouveau l'un contre l'autre en chien de fusil. Sentant la respiration de Paul sur ma peau.

J'étais heureuse !

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