Nous allons utiliser la supposée "taupe" parmis les arrivants d'aujourd'hui qui souhaite mettre en place un nouveau système de surveillance pour envoyer un message au grands chefs. Ce message est plutôt simple.
Les recrues arrivent à huit heure du matin et il y en a plus de cent. Étant donné que la seule entrée que nous connaissont est l'escalier, les débutants arrivent un par un et il a bien fallu dix minutes avant que tout le monde soit arriver. John s'est caché au dessus des lumières qui sont à dix mètres de hauteur afin d'observer l'ensemble du lieu. Je dis aux recrues qu'il veut se reposer aujourd'hui. Il est largement mieux que moi au niveau discrétion grâce à son maniement des ténèbres. Je commence l'entraînement par les fameux réflexes. Cependant, les débutants ne savent pas ce à quel point la différence de niveau entre moi et eux est grande. Ils ne souhaitent pas passer la journée sans manger ou boire et en se prenant des claques. Je leur dit donc:

-Je vous propose un marché. Je vous prends dix par dix. Je vous laisse faire les groupes. Ceux que je battent doivent s'entraîner à ma façon. Si l'un des groupes arrive à me battre, alors lui ainsi que tous les suivants n'auront pas à s'entraîner de ma façon et pourront juste faire ce qu'ils veulent.

Celui qui se donnait des airs a dit:

-Et les règles?

-C'est simple. Il y a deux manières de perdre. Ne plus être capable de se battre et abandonner.

-D'accord, mais on veut faire des groupes de vingt.

-Ok. Je vous laisse faire vos groupes, je m'en fout de l'équilibrage.

Bien évidemment, ils ne sont pas suffisament stupides pour faire une équipe équilibrée. Ils mettent donc les plus forts dans la même équipe. Cette équipe s'approche et leur "chef" dit:

-Nous sommes la première équipe.

-Ton visage me dit un truc... Oh oui, tu es Billy, le numéro 1 et toi-là t'es le numéro 42.

-Ça n'a pas d'importance

-Bien tout le monde se pousse le premier match va commencer.

Ceci était problématique. Si tout le monde était en ligne droite, il serait simple d'apercevoir l'un d'entre eux s'enfuir. Cependant, là, tout le monde est contre les murs. John doit redoubler d'attention, mais je lui fais confiance.

Le groupe se met en face de moi. Lorsqu'ils ont finit de se positionner, je sors un bout de métal de ma poche puis je dis:

-Je vais jeter ce bout de métal en l'air. Le combat commence au moment où il tombe.

Je le jette en l'air, il le regarde. Je m'avance en courant vers eux. J'ai dit que le combat commençais au moment où la pièce touchait le sol, pas qu'on avait pas le droit de se déplacer. J'utilise la télékinésie pour envoyer le bout de métal au sol et, au même moment qu'il le touche, j'enchaine cinq frappes sur cinq personnes du groupe qui sont éjectées sur d'autres membres. Il n'en reste plus que dix. Ils me regardent ébahit. Je leur réponds en donnant un uppercut au premier qui m'approche. Les neufs restants me regardent et n'osent pas bouger. Ils savent que s'ils abandonnent, ils seront la risée de tout le groupe. À mon grand désarois, ils disent à l'unisson:

-On abandonne.

-Pourquoi?

Ils ne répondent pas. Je regarde mon poing et vois du sang. En regardant à ma droite, je me rends compte que la personne à qui j'ai donné un uppercut n'a plus de tête. Ma foi, je connaissais même pas son nom. J'en profites pour dire:

-Je vous laisse une chance. Abandonnez ou vous savez ce qui vous attendra au bout du chemin.

Les dix que j'avais éleminé au début se relèvent doucement en crachant un peu de sang. Ils sont amochés, mais pas mort. Il y a une vingtaine de blessé sans compter le mort. Simplement, car les dix que j'ai éjecté sont tombés sur d'autre personnes.

La suite de la journée fut un entraînement aux réflexes.