Ils ont abandonné. Mon stratagème avait marché à moitier. Cependant, je comprenais vite que ce n'était pas moi qui avait fait en sorte qu'ils abandonnent. Je ressentais un léger picotement dans mon dos. En me retournant, je vis que John m'attaquait avec une grande quantité de ténèbres. Il était juste à trois mètres de moi en train de m'attaquer, puis il dit:

-J'abandonne.

Normalement, une telle quantité de ténèdres aurait pu désintégrer un immeuble. Nous nous étions beaucoup entraînés en groupe, de ce fait, nous étions presque immunisés aux pouvoirs de nos alliés. Ceci pouvait être très utile dans les milieu clos. Nous étions quittes. Le second avait l'air légèrement déçu. Il savait qu'en montrant autant de puissance d'un coup, personne ne voudrait combattre John. Même s'il était sûr qu'il y avait une supercherie, nous n'avions pas enfrein les règles qui ne stipulaient pas que personne ne pouvait rejoindre après. Le second nous regarda puis dit:

-Écoutez, je ne vous fais pas confiance, mais il faut avouer que vous êtes prêt à obéir à n'importe quel ordre du moment que ça vous amuse, alors rejoignez vos groupes et je vous envoie sur une mission de récolte.

C'était un bonne nouvelle. Le second était prêt à outrepasser son avis personnel pour le clan. Ça l'empêchera de s'opposer à notre montée en rang. Deux minutes plus tard, nous étions parés à partir. Le second fit son briefing:

-Il y a trois gardiens faibles qui font leur ronde dans cette zone. Vous devrez les tué mais garder les corps le plus intact possible.

Nous savions très bien que Jeffrey était en train de regarder. Les gardiens seront donc remplacer par des sortes de robots humanoïdes pour éviter la mort de quelques personnes. Le briefing de John fût presque le même à l'exception du lieu. Mon groupe s'est rendu sur place et nous avons attendu cacher dans une ruelle. Le plan était simple. On fait croire qu'on est en train de dealer de la drogue entre nous de manière très peu discrète. Ils arrivent et nous commençons. Lorsqu'ils sont à notre niveau, ils nous voient immédiatement. Ils disent:

-Cessez vos activités et rendez vous maintenant.

Quelques unes des personnes dans mon groupe rigole. Ils se demandent pourquoi les gardiens n'attaquent pas tout de suite. Je me pose la même question, pourquoi des robots seraient réticents face à l'idée de tuer. Mon groupe me regarde et l'un d'entre eux dit:

-Et ben, chef, on fait quoi?

En temps que nouveau, c'est à moi de déclarer nos actions. Je dis donc:

-Laissez les moi. Et vous, Dîtes-moi, ces armures valent combien au juste? Est-ce que le sang de vos victimes sera suffisant pour étancher la soif du gars qui les a faites? Combien de vies allez-vous détruire avant de vous rendre compte que tout ce que vous faîtes c'est de suivre un flemmard qui reste dans son bureau toute la journée à attendre que des inconnus lui implore son aide?

-Tu oses insulter l'empereur!

-L'empereur, c'est domme ça qu'il s'appelait. Je le confonds toujours avec mes chio**es. Faut dire, c'est si semblable.

Sur cette phrase, ils me fonçèrent dessus en armant le poing. Je connaissais très bien ces armures. Je connaissais toutes les parties sensibles puisqu'on nous demandait de les protéger. Je frappais donc précisément sur les points importants qui dés lors disfonctionnait et les empêchait ainsi de se mouvoir à cause du poids de l'armure. Bien évidemment, du point de vue de mon groupe, ces coups était banales, mais, en réalité, ils demandent une précision et une force incroyable. Je dis au moment où ils ont atteints le sol:

-Ne retirez pas leur armure.

Je m'approchais du casque de l'un des gardiens et, d'un coups précis dans la nuque, le tua. Je fis de même pour les deux autres puis je dis:

-C'est bon. Les armures sont obsolètes, mais bon leur corps est en parfait état.