Voilà déjà une semaine qui s'est passée où nous nous sommes entraîné au maximum. Nous sommes proches du rang A2. Aujourd'hui, nous allons mangé pour la première fois depuis trois jours. J'ai pu remarquer que l'augmentation de mon énergie augmentant également ma survavibilité. Je pourrais me passer de manger pendant un mois et je ne perderais que peu de poids. Mon énergie le compensera. J'arrives un peu mieux à maîtriser mon énergie, cependant comparer à la moyenne des gardiens, je fais pâle figure. John, de son côté, s'entraîne sur des mannequins hyper réalistes qui agissent comme un humain le ferait avant la mort. Il y a de toutes les personnalités et de tous les âges. Son entraîneur dit que d'ici cinq à six jours, il pourra tuer un véritable humain.

Nous nous retrouvons dans le salon commun pour un peu discuter avant de manger. On parle de nos avancements dans les entraînements et on emet des hypothèses sur comment est-ce que Paul a pu disparaître des radars aussi vite et sans laisser de trâces. Juste un instant et pouf disparu. Nous nous rendons vers la porte et nous sélectionnons la cantine sur le pavé tactile. En traversant la porte, nous nous retrouvons dans le couloir. Le couloir avait un aspect différent de d'habitude. Il était légèrement moins éclairé. Je l'ai fait remarquer à John et il m'a répondu que ça ne devait être qu'une panne ou un mode veille oublié. Nous marchions. Cela faisait déjà une minute que nous marchions, c'était officiellement devenu le chemin le plus long que nous avons traversé. Mais, il n'était pas fini. Nous avons donc décidé de rebroussé le chemin. On sentait que quelque chose n'allait pas, il y avait un gros problème. Pour un empire capable de créer des ordinateurs quantiques comme on fait du pain, ce n'était pas possible qu'ils se trompent sur un point aussi simple que l'éclairage. Au bout de deux minutes dans le sens inverse, nous avons compris. Il n'y avait plus de sortie. C'était devenu un couloir sans fin. Nous avons donc décidé de encore une fois changer de direction. Nous marchions encore et encore. Nous en avons eu marre. Je me mis à sprinter et John me suivis tant bien que mal. Au bout de cinq minutes toujours rien. Pourtant nous avions effectuer l'équivalent de une heure et demi de marche à vitesse constante. Ce couloir était soit très long, soit infini. Le pire là-dedans, c'est que nous n'avons pas apporté cette tablette qui aurait pu au moins nous prévenir si quelque chose d'étrange se passait.

Dans ce silence absolu, il n'y avait que moi et John, rien d'autre. Si nous hurlions dans un sens le son revenait derrière nous. J'ai bien essayé de briser les murs et le sols, mais rien à faire. Ils sont parfaitement indestructibles. Nous décidions de déchirer un bout de nos vêtement afin de l'aposer au sol pour voir si nous revenons sur nos pas. C'était un bout de vêtement noir sur un sol blanc donc impossible de le louper. Et on a continué à marcher.