Ce que nous avons découvert nous glaça le sang.

Il y avait des corps dans des armures, apparement celle des gardiens, qui était en train d'être vidé de leur sang. Certains corps ne possédaient pas d'armure. Une bonne partie de ces corps avaient été maltraités. Le tout était conservé dans une grande cuve, puis, suivait un chemin qui donnait, au final, la fameuse drogue Liberty. C'était ainsi que les limiteurs étaient désactivés, en tuant des gardiens. La mort ne m'avait jamais fait peur, toute fois voir que seulement les personnes comme moi étaient visées me donna un profond malaise. Je préférais ne rien toucher, au cas où. Puis, mes lunettes m'ont indiqué qu'ils étaient déjà tous morts. Je me retournait vers Paul, mais, voyant son regard plein de rage, je me suis dit qu'il n'y avait rien à dire. Seulement le boss vivra, le reste est à tuer instantanément.

En défonçant le mur, je vis que beaucoup d'entre eux avait déjà pris une arme dans les mains, une sorte de canon laser qui utilisait la puissance de l'utilisateur comme énergie. Ils étaient neuf en face de nous. En utilisant les débris du mur comme projectiles, je me suis chargé de trois d'entre eux. Paul a ensuite lancé de l'électricité sur les personnes restantes les brûlants à mort. Enfin, la porte finale en face de nous. Sur la carte, il était affiché que l'ennemi se trouvait cinq mètres derrière la porte. J'ai regardé la porte puis Paul. Il fit un oui de la tête. J'ai donc reculé vers la porte du départ puisque j'avais détruit tous les murs. J'ai en suite tapé un sprint vers cette porte finale et d'un coup de pied j'ai envoyé la porte au visage de notre ennemi. Contre toutes attentes, il ne bougea pas et la porte vint se briser sur lui. Il resta assis et stoïque. Puis, il dit:

-Enfin, je vous attendais depuis longtemps. Vous êtes les petits génies n'est-ce pas? Oh... mais vous êtiez censé être trois. Le dernier a du se défilé.

Il prit une gorgé de la tasse qu'il tenait dans sa main puis continua:

-Mais, ce n'était pas le plus important. Le plus important c'était toi Paul. Je voulais te voir de mes yeux. Vous m'avez l'air en colère. Pourquoi n'attaquez vous pas? Vous croyez que c'est un piège? La vérité c'est que je sais que je n'ai aucune chance, je vous prierais donc de me mettre les menottes, je n'ai plus envie de me battre.

C'était très clairement un mensonge dans la mesure où il venait se prendre une porte de plein fouet et n'avait même pas un bleu. Je fis un quart de tour autour de lui par la gauche et Paul par la droite. Moi et paul lui avons foncé dessus. Il sauta, cependant c'est que nous avions prévu. Nous nous sommes croisés puis somme allé vers le toit où il se trouvait. Le toit vola en éclat et nous nous sommes très vite retrouvé à la surface. Le vrai combat pouvait commencer.