Chapitre 5

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Je me réveille, ni fatigué, ni pleine d'énergie. Il faut que je boive du sang. Au même moment de sortir de mon lit, quelqu'un frappe à la porte. Je regarde comment je suis vêtue. Je ne porte qu'un simple short et un débardeur en guise de pyjama. J'ouvre la porte et découvre Eden, tenant une lettre à sa main droite. Je suis surprise de le voir ici, a-t-il déjà trouvé un semblant de réponse ? 

- Bonjour, tu es peu vêtue pour une heure pareille. Me dit-il en entrant dans la pièce comme si nous étions de bons amis. 

Je me recule et regarde l'horloge suspendue au dessus de la porte, il n'est qu'onze heure du matin. Je me suis laissée dormir un peu tard, effectivement. 

- Qu'est ce qu'il se passe ? 

Je reste là où je suis, je croise les bras et le regarde, curieuse de ce qu'il va bien pouvoir me dire. 

- J'ai reçue cette lettre ce matin, te concernant. Ajoute-t-il en me détaillant de la tête aux pieds. 

Son regard me déstabilise un peu. Je ne dis rien pour le laisser poursuivre.

- Un membre du Congrès va venir te voir dans l'après-midi, assure toi d'être propres et bien habillé, petite souris. 

Je lève les yeux aux ciels a l'entente de se surnom. Il est vraiment têtu, cet Eden. 

- D'accord, merci de me l'avoir dit. Mais pourquoi ? 

L'intrus dans ma chambre me contourne pour se mettre derrière moi. Je sens sa respiration dans mon cou. 

- Une simple histoire qui sera vite réglée. 

Je me retourne brusquement, le vampire se trouve plus proche que je ne l'imaginais. 

- Je veux savoir pourquoi. J'insiste car il n'y a aucune raison apparente pour qu'un membre de ce fameux Congrès se déplace pour me rendre en petite visite. 

- Rassure toi, ce n'est que de la paperasse. Il laisse un silence s'incruster, puis reprend, voyant que je suis bien décidée à ne pas bouger. C'est en rapport avec ton prénom, soit, la seule information qu'ils ont eu à ton sujet.

Le ton de sa voix est froid, il ne m'aime pas beaucoup, je l'avais déjà bien compris. Il à une légère moustache et une barbe de quelques jours sur son visage, il n'est certes pas déplaisant à regarder, bien au contraire. Mais son hostilité vis à vis de moi me rend inapte à le trouver plus attirant que nécéssaire. 

- Mon prénom ? Qu'est ce qu'il à, mon prénom ? 

- Tu poses trop de question, petite souris. 

- Arrête de m'appeler ainsi ! 

Sur mes mots, Eden me tourne le dos puis s'en va, me laissant seule. Je referme la porte puis me dirige vers la salle de bain. Je me prend une longue et agréable douche bien embuée puis ressors, une serviette enroulée autour de mon corps. Je choisis une robe d'été qui descend juste au dessus des genoux puis brosse comme je peux ma chevelure humide. Après avoir enfiler ma paire de chaussure, je sors de ma chambre pour aller me désaltérer. Dans la douche, j'ai essayer de gouter l'eau, pour voir quel goût ça à. Mais c'était infecte, ça se rapprochait plus de quelques choses ayant pourris trois mois dans un grenier. Je me demande comment font les humains pour boire ce genre de chose. C'est si périmé, comparé au sang qui est si bon et savoureux. Je me retrouve dans cette petite pièce. Je me sers quelques verres de sang, dépassant l'entendement du raisonnable. Je suis sure d'en boire plus qu'il n'en faux pour vivre et ça me frustre, je n'arrive pas à me contrôler. Je peux arrêter d'en boire, mais seulement quand j'en ai avalé une certaine quantité. Après avoir fini mon sixième verre, je le met dans l'évier puis sort de la cuisine l'air innocente. Je me met à arpenter les couloirs de ce château à la recherche d'Adem. J'ouvre chacune des portes que je croise, découvrant d'innombrable salons, des bureaux, ou bien des chambres. Mais aucune trace de mon ami vampire. Alors que je redescend les escaliers, je croise une personne que je ne connais pas. 

- Bonjour, vous devez êtres l'invité des frères Dekrym. Je suis Alfred, l'homme à tout faire de la maison. Enchanté. Me dit-il en souriant chaleureusement. 

- Bonjour Alfred, je m'appel Elizabeth. Savez-vous où se trouve Adem ? Je le cherche partout.

Alfred intensifie son sourire puis met ses mains derrière son dos. C'est un personnage assez âgée mais avec très peu de ride. Il est légèrement penché en avant à cause de son dos courbé. 

- Monsieur Dekrym est partit tôt se matin pour une quelconque affaire, il reviendra en fin de journée. M'assure Alfred. Il me contourne puis s'en va par les escaliers que je viens juste de descendre. 

Je le regarde s'en aller pensant qu'Adem aurait pu me prévenir de sa sortie. Me voilà embêtée. Je regarde les murs du bâtiment en pensant, je ne sais plus quoi faire. Une soudaine envie d'aller embêter le second résident de ce château me prend. Je remonte les escaliers pour arriver devant son bureau. Face à la porte, j'hésite une seconde puis frappe trois coups. 

- Entrez. Fait une voix à l'intérieur.

J'entre alors, refermant la porte derrière moi. 

- Tu ne peux donc pas te passer de moi ? 

Le rouge me monte aux joues, à quoi joue-t-il à la fin ? 

- Bien sur que si, je réplique directement avant de poursuivre, je voulais en savoir plus sur mon prénom, pourquoi intéresserait-il un membre du Congrès ? 

Eden se redresse sur sa chaise puis vient poser son coude gauche sur l'avant de sa chaise. 

- Il s'agit d'une prophétie. Toutes les Elizabeth du pays sont contraintes de passer devant l'examinateur royale. 

- C'est à dire ? Je le pousse à continuer, puisqu'il faut visiblement lui tirer les verre du nez pour qu'il parle. 

- La prophétie en question mentionne que la fille de nos regrettés souverains se prénommes Elizabeth. Et comme tu portes ce si doux prénoms, tu es dans l'obligation de passer devant l'inspecteur. 

L'histoire de Léonie me revint en mémoire, ce "nouveau-née" ne doit surement pas être moi puisque j'ai l'allure d'une jeune femme de vingt ans, pas d'une vieille grand-mère de plus de deux-cent ans. Mais s'il faut passer par là, soit. Alors que je l'allais répondre à Eden, et encore le questionner, Alfred nous interrompt en toquant à la porte. 

- Votre invité ce trouve au salon du rez-de-chausser, Monsieur. 

- Bien, dit Eden en se levant, puis en contournant son bureau pour se placer près de moi. Allons-y. 

Je sens une main se glisser dans mon dos et me pousser légèrement vers la sortie. Un frisson me parcours le corps à se contact. Pour m'en défaire, je m'avance d'un pas catégorique puis continue de marcher jusqu'aux escaliers. Je peux entendre le rire presque imperceptible d'Eden dans mon dos. Il m'énerve. Nous nous retrouvons au salon, le même que celui d'il y a quelques nuits, quand j'avais parlé avec Adem. Cette fois-ci, la cheminée est garnie de buches et d'un feu incroyablement beau. Mes yeux reste fixés sur lui quelques secondes, puis mon attention se porte sur l'inconnu en costume d'époque, assis dans le divan. L'inspecteur en question me dévisage une seconde puis se lève pour laisser Eden l'accueillir. 

- Elizabeth... Est le seul mot que l'inspecteur réussi à dire. 

Le regard glaçant d'Eden passe de lui à moi. Je le regarde froncer les sourcils une demie seconde puis retrouver la stabilité dont il fait preuve à longueur de temps. Il part ensuite s'assoir sur l'un des fauteuil, se contentant surement de nous observer. L'inspecteur s'approche de moi tout en gardant une certaine distance entre nous. 

- Tu ne te rappelles réellement pas de moi Elizabeth ? Me demande t'il en souriant légèrement.

- Je devrais probablement, on s'est connu par le passé ? 

L'inspecteur hoche doucement la tête. Je ne suis pas très convaincue, mais puisque ma mémoire me fait défaut, je suis bien obligé d'admettre qu'il à potentiellement raison. 

- Nous nous sommes connu oui. Assis toi, je vais te raconter. 

Je m'assis donc sur l'un des canapés, sous le regard perçant d'Eden, il ne dit pas un mot, mais je sais qu'il observe la scène attentivement. L'inspecteur s'assis face à moi, sur le second divan.

- Je m'appelle Mael, commence-t-il. Nous nous sommes connus il y a plus de 150 ans. 

Ce qu'il dit fait sauter un battement de mon coeur, cent-cinquante ans ? C'est impossible ! 

- Vous savez pourquoi je ne me rappel de rien ? Mael hoche la tête tout en ouvrant sa bouche pour me répondre. 

- C'est dans ton processus qui est maintenant achevé. 

Je lance un regard à Eden, ses yeux sont posés sur moi. Je soutiens son regard une minute puis reporte mon attention sur ce Mael. 

- Donc, vous m'avez connu avant. Comment était ma vie ? 

- Tu vivais avec des amis, il me semble. Tu étais heureuse. Je n'en sais pas plus je suis désolé. 

- Comment s'est-on connu ? 

- T'es parents m'avaient chargé de ta protection, j'ai veillé sur toi et je t'ai sauvé plus d'une fois d'attaque visant à te neutraliser. 

Ma bouche s'entre ouvre pour assimiler l'information. Pourquoi voudrait-on m'éliminer ? Qui est réellement ce jeune homme ? 

- Qui sont mes parents ? Dites moi tout ce que vous savez. 

Je sens sur moi le regard pesant d'Eden, il semble ne pas vouloir quitter la pièce pour nous laisser seul, pourquoi cela l'intrigue tant ? Mael se racle la gorge puis commence à me raconter. 

- T'es parents sont Elisa et Taylor Brume. Bien avant ta naissance, une prophétie racontait déjà le fabuleux destin de la fille d'Elisa et de Taylor. T'es parents gouvernaient le monde sombre et protégé des vampires, Elizabeth. C'était de très bonnes personnes. Tu devais passer par trois étapes avant d'en arriver là. Le premier étant le sommeil de cent ans, le second étant une vie d'humain d'une durée de 19 ans, et le troisième étant à nouveau un sommeil de cent-cinquante ans. T'as mémoire à également été renouvelée. Il reprend sa respiration, puis continue, Nous ne connaissons pas exactement les raisons de ces cycles, mais le fait que jusque là, la prophétie à été véridique. Je suis content de t'avoir enfin retrouvée Elizabeth, surtout de te savoir en sécurité dans ce château. Son regard tourne pour se poser une seconde sur Eden. Est-ce que Adem était sur cette piste là ? Probablement. 

Alors c'était finalement moi, cette fameuse fille, la fameuse héritière du trône. Je n'y crois pas, je ne peux pas être elle. Je me sens infiniment normal et incapable de gouverner ce monde que je viens tout juste de connaître. 

- Malheureusement, reprend Mael face à mon silence, les choses ont bien changé depuis. 

- Tu n'es pas en sécurité, petite souris. Intervint soudainement Eden, mes yeux se posent dans les siens. 

- Pourquoi ne serais-je pas en sécurité ? Je demande d'une vois presque inaudible, perturbée par toutes ses nouvelles. Savoir que j'ai eu une vie avant dons je ne me souviendrais jamais, connaître le nom de mes (peut-être) vrais parents, apprendre que je suis tout en haut de la hiérarchie des vampires. C'est trop pour moi, trop d'un coup. 

- Entre temps, Mormont est arrivé au pouvoir par la force, c'est un dictateur qui impose ses quatre volontés depuis que t'es parents ont disparu. Nous le soupçonnons de les avoir tué... Je suis désolé de te l'apprendre comme ça. 

Et en plus mes parents seraient mort ! C'est la goutte de trop. Je me lève, sentant ma tête tourner. Je récupère mon équilibre puis sors du salon pour aller me réfugier dans la cuisine. Laissant Mael et Eden seuls. Trop de pensées se bousculent dans ma tête, c'est trop pour moi. Je m'adosse contre la porte de la cuisine en essayant de réguler ma respiration. Mon regard se pose devant moi : sur le tonneau de sang. Je bondis alors sur un verre pour le remplir à ras bord et le boire d'une traite. Je réussi à me calmer, je m'assis par terre et fixe le carrelage. Ça doit être la seule pièce où il n'y a pas de tapis. Je ne les avait jamais connu, mais savoir que les personnes qui m'ont donné naissance et probablement aimé ont été tué par ce Mormont me fait mal au coeur. Ce doit être un monstre pour ôter ainsi la vie. Une haine improbable prend soudainement possession de moi, je me verse un second verre de sang. Je le ferais regretter. Une autre pensée vient troubler ma haine, pourquoi ont-ils dit que je n'étaient pas en sécurité ? Qui est véritablement ce Mael, il doit travailler pour ce Mormont. Je vais lui dire deux mots pour qu'il aille les répéter à son maitre. Je ferme doucement les yeux en finissant ce breuvage. Sans comprendre ce qu'il se passe, je sens une certaine gêne dans mes oreilles, puis comme si je pouvais tout en entendre. "À bientôt" je reconnais la voix de Mael, puis le bruit de la porte qui claque me fait sursauter et revenir à la réalité. Alors c'est ça, l'ouï sur-développée des vampires ? Intéressant. Je me lève avec agilité puis pose le verre à côté du tonneau pour sortir et rejoindre la pièce principale de l'entrée. Eden est encore là, l'une de ses mains est dans la poche de son impeccable pantalon tandis que l'autre tient un petit verre contenant un liquide d'une teinte orangé presque rouge, mais ce n'est pas du sang. L'odeur qui me parvint est piquante. Je ne sais pas ce que c'est mais ça ne m'as pas l'air bon. Mon attention se reporte sur Eden. 

- Que t'a t'il dit ? 

Eden porte tranquillement son verre à ses lèvres.

- Il m'as expliqué certaines choses, tu es en sécurité ici. Le ton de sa voix est posée, un peu moins froide, mais il y a toujours cette intonation de malice dans sa voix. 

Il se rapproche dangereusement de moi, jusqu'a ne laisser que quelques centimètre entre nous. L'odeur de son parfum m'envahit les narines. 

- Je te protègerais. 

Je ne me laisse pas déstabiliser par sa prestance, pas cette fois. Pas après tout ce que je viens de découvrir sur moi-même. Il continue :

- Il est de notre côté, il ne dira pas qu'il ta trouvé. 

Je me recule d'un pas pour mieux le regarder. Ses mèches en bataillent retombe sur les côtés de sa tête. Il n'est plus si déplaisant à regarder, mais ce n'est pas pour autant que je vais oublier le comportement qu'il à eu avec moi. 

- Où est Adem ? Je demande alors en me préoccupant de son absence.

Il devrait être rentré maintenant, il se fait tard. 

Aden refait ce parcours entre son verre et ses lèvres pour en boire une gorgée. Qu'est ce donc que ce foutu liquide !? 

- Il devrait être rentré, m'informe Aden de sa voix rauque et imposante. 

- Il lui est arrivé quelque chose ? 

- Je ne sais pas. 

- Qu'est ce que tu bois ? 

- Du cognac, arrête de me poser des questions maintenant. Sa voix est plus autoritaire qu'avant. 

- J'ai le droit si j'en ai envie. 

- Tu es peut-être une princesse, mais une princesse déchu. 

- Tu racontes n'importe quoi ! je hausse le ton moi aussi afin d'entrer dans son jeu. 

- Alors essaye de monter sur ton trône, tu verras que ta tête ne sera bientôt plus relié à ton cou. Ce qu'il dit est dur, même pour moi. 

- Ce que tu oses dire est ridicule Aden ! Laisse moi tranquille maintenant. 

Vu qu'il ne bouge pas, je décide de le contourner moi-même pour rejoindre mes appartements et m'y enfermer. Je m'assois sur mon lit et me met à réfléchir aux derniers évènements de la soirée. Il avait raison sur ce point, j'étais une princesse déchu, mais pourquoi ? Parce que le dictateur Mormont avait tué mes parents ? Si, comme il l'a prétendue, Mael m'avait autrefois sauvé, alors je lui devais plus d'un service. Cette pensée me fait pousser un râlement de colère. Je ne veux rien devoir à personne, mais c'est déjà trop tard. Les frères Dekrym m'hébergent sous leur toit, et ce n'est pas rien. Je pousse un deuxième râlement de colère. Je décide alors que la seule chose que je leur devais est toute ma reconnaissance. Après tout, Eden et Adem m'avait accueilli, puis d'après ce qu'Eden m'a dit tout à l'heure, je serais en sécurité ici. Il me semble bon de souligner que ce sont de bonnes personnes. Peut-être Adem plus qu'Eden. Mais sur ce point, nous verrons plus tard. Après une bonne heure à me tourmenter l'esprit sur ma vie et tout ce que je venais d'apprendre, je décide de descendre en bas chercher ma carafe à vin afin de la remplir de sang pour la remonter dans ma chambre. En chemin, je croise Alfred qui dépoussière un meuble. 

- Bonsoir princesse, j'ai été informé de tout ce qui se passait. vous êtes entre de bonnes mains. 

Il me gratifie d'un sourire que je lui rend volontiers, cette personne est adorable. 

- Merci Alfred, mais appelez moi mademoiselle ou plus simple encore, Elizabeth. 

- Très bien, mademoiselle Elizabeth. Je souris un peu plus, sacré personnage. 

Je continue ma route jusqu'a la cuisine puis remonte à pas léger jusqu'à ma chambre. Je fini la moitié de la carafe à vin puis me déshabille pour enfiler mon pyjama. Je m'allonge dans mon agréable et moelleux lit. Je m'inquiète pour Adem, il aurait du être déjà de retour. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Ma journée à été la plus éprouvante depuis que suis ici. J'ai le sentiment d'avoir découvert une partie de ma vie si brutalement que je n'arrive pas encore à la digérer. Ma discussion avec ce Mael à été rapide, trop rapide. J'aurais du rester pour continuer de discuter, continuer d'en savoir plus, mais je suis partie trop atteinte par ces nouveaux sentiments qui sont arrivé tout autant brutalement que les informations que j'écoutais. je repense à ce que m'a dit Eden, "je te protègerais". Je ne sais pas exactement ce que cela veut dire donc je ferme doucement les yeux pour me laisser porter par le sommeil inexistant qui m'habite. 

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