Bari

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On aperçoit bientôt, émergeant d’une brume de chaleur, l’importante cité de Bari. Elle compte plus de 500.000 habitants et s’enorgueillit d’être le plus important port de commerce de la Méditerranée. Il est déconseillé de s’y promener avec son sac à main et son appareil photo car le vol à l’arrachée s’y pratique couramment.

Nous ne ferons que traverser la ville en autocar, longeant quelques fortifications byzantines qui constituent l’essentiel de son patrimoine historique. Il nous conduit à quelques kilomètres à l’intérieur des terres en traversant de hautes vignes recouvertes de filets protecteurs pour sauvegarder vins et apéritifs de la voracité des oiseaux.

 

Nous atteignons enfin le petit village d’Alberobello, centre pittoresque des Murgie, composé presqu’exclusivement de « Trulli », constructions typiques blanches et cylindriques aux toits coniques faits de pierres plates. Il existe le « Trullo » et la « Trulla ». Je sais seulement que la deuxième n’est pas la femelle du premier, mais ne m’en demandez pas plus !

 

 

Nous avons vu également une Eglise « Trullo », ce qui est beaucoup plus rare. Emilie a commencé ensuite ses achats de souvenirs, ce qui a rempli sa journée d’un bonheur ineffable.

 

 

De retour dans notre cabine, les lits-couchettes avaient été préparés par Tata et Liliana.  Nous nous sommes préparés pour le repas du soir servi au restaurant Portofino par Vijay et Aurelian sur le pont du même nom. Tout ce personnel est philippin, empressé et stylé, il est d’une courtoisie toute asiatique et nous regarde avec des yeux en forme de dollars. Lorsqu’on les croise dans les coursives, ils nous disent « bouyou » vingt fois par jour et certains, même, nous font une petit signe de la main. J’ai tendance à penser qu’en même temps, ils se frottent le pouce et l’index. Enfin, nous verrons bien...

 

« On remonta sur le pont après dîner. Devant nous, la Méditerranée n’avait pas un frisson sur toute sa surface, qu’une grande lune calme moirait. Le vaste bateau glissait, jetant sur le ciel, qui semblait ensemencé d’étoiles, un gros serpent de fumée noire ; et, derrière nous, l’eau toute blanche, agitée par le passage rapide du lourd bâtiment, battue par l’hélice, moussait, semblait se tordre, remuait tant de clarté qu’on eût dit de la lumière de lune bouillonnant ».

 

On n’en pouvait plus tellement qu’c’était beau !

 

De retour à la cabine, nous nous sommes tous endormis comme des gens promis au bonheur.

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