Lourd fardeau

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Toujours dans un état affligé, il traîna des pieds dans l’allée avec ses chaussures. Il repensa au jour où il avait couru le long de ce corridor avec détermination et envie d’arrêter la guerre. Il se revoyait étant petit, s’encoublé sur le tapis blanc, et pourtant malgré sa détermination il se redressa, poussa sa mère jusqu’à arriver à cette porte qui restait à cet instant ouvert, mais qui dans son souvenir n’a jamais pu l’être pour cause l’autorité de sa mère.

Arrivé en face de la table en bois, il partit vers sa droite et s’accroupi avant d’ouvrir la bais vitré, il prit une bière, puis, l’homme débité passa une nouvelle fois dans ce couloir, il tourna à droite, fit trois pas et ouvrit la porte qui se dressa en face de lui, il retira ses basquettes hautes style Nike, de couleurs bleu pétrole avec une grosse languette. Puis, il s’écrasa contre son lit plaqué contre le mur et en dessous d’une fenêtre. Son corps glissa jusqu’à arriver au pied du sommier, il essaya à plusieurs reprises d’ouvrir sa canette de bière lorsqu’il réussit, il fixa sa porte, il était démotivé, rien ne pouvait lui faire redonner le sourire, il avait aucun souvenir de ce qui c’était passé, Aïda devait le détester à cause du monstre qu’il était certainement devenu et son cousin était certainement à l’hôpital à cause de lui, et tout ça, pourquoi ? Parce qu’il avait laissé s’exprimer sa colère, le pire c’est qu’il ne se souvenait même pas du pourquoi il s’était mis dans un tel état, mais certainement pour de mauvaise raison.

Il était tellement accablé par la culpabilité, qu’il ne remarqua pas, Aïda rentrait furtivement chez lui sauter tel un lapin dans son couloir, piquer une bière et rentrer comme si de rien était dans sa chambre, puis la jeune femme s’assit à ses côtés, mais Marlow ne l’a senti pas. Elle dût utiliser les grands moyens, elle se mit sur lui et commença à poser délicatement sa main gauche contre son torse, avant de passer son autre main dans ses cheveux.

  • T’es… t’es en manque ? demanda Marlow surpris mais qui pourtant garder son calme en revenant à lui.

  • Non, c’est pas ça… commença Aïda pour ce défendre. Je voulais juste voir t’as réaction.

  • Écoute… si t’es en manque moi j’y peux rien… t’as un mec pour ça, chuis pas un bouche trous t’as compris ? s’énerva Marlow.

  • Oui, c’est très clair ! renvoie sur le même tons Aïda.

  • Bahh ça à pas l’air… tu mouilles là, informa calmement Marlow en posant délicatement ses mains sur le fessier de la jeune femme tout en regardant d’un air innocence sa réaction, il plaqua délicatement la jeune femme sur son engin.

Aïda se mit à gémir, ce qui excita Marlow, il finit par retirer délicatement ses mains et s’excusait :

  • Chuis… chuis désolé Aïda chais pas ce qui m’a pris, sorti confus Marlow tout timide qui regarder, de côté. C’est… impardonnable ce que j’ai fait j’aurais pu te faire du mal… chuis vraiment confus… chuis con !

  • Eh ! Calme-toi ! C’est pas grave, ça aurait juste était ma… pre… mière… fois, renvoya honteuse Aïda.

Sous ses dires, Marlow se souvenu de ce qu’avait dit Yan.

  • Attend… tu … l’as jamais fais avec Yan ? demanda intrigué Marlow qui se redressa.

La jeune femme ne répondit pas, elle s’approcha juste de Marlow et lui prit les joues, lorsqu’il la regardait bien, elle se rapprocha de ses oreilles et chuchota, avec une voix mure, douce, tendre et sensuelle :

  • J’ai … j’ai envie de toi… Marlow.

En entendant la déclaration de Aïda, il se senti aux anges, toute sa vie, il avait rêvé qu’un truc pareil puisse lui arriver, mais jamais il pensait que ça se produirait, depuis son plus jeune âge il a toujours aimée la famille Nerkman, une famille très riche et très intelligente, il aimait jouer avec les enfants de cette famille, et c’est ce problème qui l’a conduit à devoir être complice du premier meurtre de sa marâtre, la plus âgée des jumelles était venue, lors d’un soir jouer avec lui.

En ce soir-là, il l’avait perdu pour la seconde fois connaissance, la seule chose qu’il se souvenait, était des cris de douleurs, il se débattait, alors qu’il ne voyait rien, les seuls choses qu’il ressentait, c’était la peur, la corde qui lancé pour l’empêcher de bouger, qui pourtant le scier, les épaules et les poignets, il se souvenu de cette froideur. Malgré ça, il ne se souvenait de rien, juste d’avoir buts après cette frayeur, un étrange liquide rouge, c’était belle est bien le sang de la sœur d’Aïda. À chaque fois qu’il croise le regarde de la femme qu’il aimait. Il repensait à ses multiples sensations, et ce liquide écœurant. Aïda ressemblait très pour très à sa sœur mais sa jumelle avait les yeux bleu ciel.

  • Écoute ma belle, chuis très touché par ce que tu me dis mais… t’es déjà avec Yan est j’ai… informa-t-il en ce grattant l’arrière du crâne.

  • Désolée de t’interrompre mais… chuis plus avec ton cousin, expliqua-t-elle en lui coupant la parole.

  • Déjà une petite copine… Tu me laisses finir ma bière ? Surtout que t’es pas du tout mon genre et que l’a tu commences à pesait lourd, et chuis désolé de te l’apprendre mais je sors pas avec des p… éclairci Marlow.

  • Je… ne pensais pas l’être…

  • Normal ma belle, t’es en manque ! chari-t-il à la fin en chuchotant dans l’oreille de la jeune femme avant de la morde.

Aïda ne répondit pas, elle n’en voyait pas l’intérêt, elle connaissait la véritable raison de ses agissements. Elle devait savoir si Marlow éprouvait de l’amour pour elle. Il était si attentionné avec elle, que ça la rendait folle. Elle qui adorait analyser le comportement humain, elle ne parvenait pas à savoir ce que ce charme blondinet ressentait. Au fond d’elle, elle l’avait toujours aimée, mais elle ne pouvait le pardonner d’avoir tué sa sœur, pourtant, elle savait pertinemment que cela n’avait jamais était son attention, pour le peut qu’elle sût sur Marlow Mortimère, il avait toujours été de nature très gentil, voir trop gentil, il était toujours serviable et travaillait toujours à des heurs tellement instables que sa lui arrivait souvent de s’endormir un peu n’importe où dans le village, et tout ça pourquoi ? Pour qu’il puisse voir le visage souriant d’un de ses clients.

Il avait toujours aidé les personnes dans le besoin, et avait toujours reçu de la maltraitance en retour, de plus en plus elle restait sur lui, et de plus en plus, elle remarquait la cruauté qui rodait autour de son être, alors qu’il demandait simplement à être aimé. Elle s’approcha de lui fit un câlin, sa poitrine, resta collé contre le pectoral dévêtu de Marlow, quant au jeune homme il ne bougea pas.

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