Chapitre 8 : Un secret de trop

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Andrew sentit deux doigts lui tapoter le front.

— Mmhh.

L’action fut répétée jusqu’à ce qu’il ouvre les yeux.

— Bonjour monsieur Laudabre. Je peux savoir ce qui justifie votre présence dans le manoir ? demanda Vula de sa voix irritante.

Le garçon reconnut la tête en forme d’ampoule de son professeur et sauta du canapé.

— Vous serez convoqué dans le bureau de la directrice à notre retour en ville. Vous lui expliquerez pourquoi vous avez dormi dans un lieu constituant le patrimoine de notre ville et pourquoi vous vous êtes permis d’entamer les provisions, parla très calmement l’homme. Sans oublier le feu.

Prit au piège, il chercha un moyen de se sortir de là. Si sa mère apprenait qu’il avait été puni pendant ce voyage scolaire, une semaine après la reprise, il passerait un sale quart d’heure. Il entendit Renée gronder un élève dans le couloir et une idée peu orthodoxe lui vint.

— Non, je ne ferai pas ça ! s’écria Andrew.

Vula effectua un soubresaut.

— Qu’est-ce qui vous prend ?

— Ne me touchez pas !

— Il y a un problème ? intervint Renée.

L’adolescent tremblait, une jambe en arrière comme pour fuir d’une seconde à l’autre. Vula saisit son petit jeu et son teint cireux vira au rouge cramoisi.

— Espèce de petit… Rien du tout, Renée. Tout va bien.

— Vous en êtes certain ?

La vieille femme examina les emballages au sol.

— Qui a mangé ces provisions ?

L’adolescent soutint le regard de Vula et lui adressa un clin d’œil.

— C’est moi. J’ai eu un petit creux cette nuit.

Renée parut embêtée. Enfreindre le règlement, c’était enfreindre le règlement. Ses doigts s’étirèrent sur son calepin de retenue et Andrew pensa la voir punir l’enseignant.

— Je rembourserai l’école, ne vous en faites pas, dit-il dans un sourire crispé.

— Comme vous voudrez.

Elle fit demi-tour et s’en alla d’une démarche boiteuse.

— Vous ne perdez rien pour attendre !

— Enlevez vos mains !

Vula serra les dents et déguerpit en vitesse.

C’était moins une…

Le garçon récupéra le sweat roulé en boule qui lui avait servi d’oreiller la veille et trouva une feuille de papier dans le pli du canapé. Il l’attrapa et la lut. Une belle écriture en boucles, celle d’Annabelle sans aucun doute : « Nous t’attendons, monsieur le voyeur ».

Andrew, le cœur encore tout affolé, partit retrouver les élus. Sur le perron du manoir, il fit une pause et laissa le soleil caresser son visage. Tout autour, les élèves s’activaient et débarrassaient les tables de leur petit-déjeuner. L’entrain qu’ils manifestaient et la bonne humeur générale contrastaient avec celle de l’école. Chacun échangeait, la plupart s’entraidait et les frontières qui séparaient les groupes sociaux s’étaient effacées. La vie collective avait cet art de dissiper les différences, d’attirer ceux qui n’avaient pas coutume de le faire. Pour la jeunesse d’Ezerton, ce séjour était une faille dans le temps, un instant dépourvu de préjugés. Mais quand le cadre reviendrait, que les murs du lycée auraient repris le pouvoir, cet accueil de l’inconnu disparaitrait. On se retrancherait derrière les aprioris et les apparences.

C’était le point de vue d’Andrew. Toute l’étendue de son pessimisme, interprétée comme quelque chose d’inévitable. Peut-être se trompait-il, mais douter de ses certitudes rendrait la chute plus douloureuse en cas de déception.

Il évita des premières années qui transportaient un banc et voulut s’éclipser dans la forêt lorsqu’une voix l’alpagua.

— Course d’orientation, Laudabre. Onze heures. Ne sois pas en retard ou Vula ne te loupera pas.

Andrew salua joyeusement Mme Pauche.

— J’y veillerai.

Avant de s’aventurer sous les branches, il se retourna.

— Madame ?

Son professeur ralentit.

— Vous savez où se trouve Antoine ?

— Avec moi.

— Avec vous ?

— Je découvre monsieur Bellecour. Je dois avouer que je me suis fourvoyée à son sujet.

— C’est le cas de beaucoup de personnes. Dites-lui que je le retrouve pour la course d’orientation.

Sur quoi il s’enfonça dans la forêt et retrouva ses camarades.


*


— Et vous n’avez rien vu d’autre ? demanda Tim.

Annabelle secoua la tête. Engoncée dans son survêtement de sport, elle faisait les cent pas, s’arrêtant parfois face aux morceaux de bois qui avaient failli les transpercer la veille. Entassés, le jeu de mikado ne l’effrayait plus.

— Merci de m’avoir abandonné ! s’exclama Andrew. J’ai failli me faire trucider !

— On a essayé de te réveiller, mais rien à faire, expliqua Annabelle.

— Tu m’as bavé sur la main, ajouta Mathieu.

— Les autres vous ont prévenu ? Il y a une course d’orientation prévue à onze heures.

Tim consulta le cadran de sa montre Donald.

— Ça nous laisse encore une heure et demie. Andrew, est-ce que tu as vu quelque chose lors de l’attaque ?

— Excepté la mort, non. Heureusement qu’Annabelle était là.

— C’était un coup de chance. Je ne savais pas ce que je faisais.

Bras croisés, Tim fit le topo de tout ce qu’il avait entendu et de ce qu’il savait.

— L’élu qui vous a attaqué n’est pas un élève, sinon Nikolchev l’aurait convié au cours d’initiation. Il est possible que ce soit un professeur ou un accompagnateur, ou bien une personne qui vous aurait suivi jusqu’ici. Dans tous les cas, il pourrait vous tomber dessus encore une fois car cette excursion est une aubaine pour s’en prendre à vous.

— Alors qu’est-ce qu’on fait ? s’enquit Annabelle.

— Nous devons apprendre à maîtriser notre Souffle. Nikolchev nous a expliqué qu’il est nécessaire de le contrôler pour pouvoir l’utiliser. Plus nous en sommes maître, plus il est facile de se protéger et de riposter. Vous êtes partants ?

Tout le monde accepta.

— Éloignons-nous les uns des autres pour ne pas prendre de risque. Pas trop non plus, au cas où l’élu reviendrait.

Les adolescents se dispersèrent dans la forêt et Andrew dénicha un coin entouré de buissons. Il se mit en place et se remémora la consigne de son professeur.

S’imprégner d’une émotion et la protéger d’une barrière mentale.

Premier blocage. Il ne comprenait pas où Nikolchev voulait en venir. Des émotions, il en ressentait tous les jours et de manière spontanée. Ce n’était pas quelque chose qu’il invoquait sur demande.

Essayons quand même.

Il vida son esprit et imagina toutes sortes de mises en scène dans lesquelles un évènement fort lui arrivait. Périr dans le feu, chuter d’une falaise, perdre son ami. Pourtant, son manège se révéla inefficace. Les émotions le chatouillaient, tout au plus, sans provoquer de réaction. Peut-être son Souffle comprenait-il la supercherie ? Comme un poisson qui flairerait l’hameçon derrière le verre de terre ?

Non, Andrew s’y prenait mal et il se permit quelques secondes de réflexion.

En quoi ces émotions sont-elles différentes de celles qui ont permis à mon Souffle de se réveiller les fois dernières ?

Le garçon se frappa le front. Pourquoi inventer une émotion qu’il avait déjà vécu ? Il se remémora ses meilleurs instants avec Antoine, dont la fois où ils avaient jeté des œufs sur les toits des maisons et que Vincent – l’officier de police – les avait pris en chasse. La joie infusa son organisme et il gloussa bêtement.

Doucement, tel un loup dans sa grotte que l’on appâte avec du gibier, son Souffle apparut. C’était une brume azur qui se tortillait mollement entre ses chevilles.

La forêt parut s’éteindre. Plus un bruit, aucune agitation, excepté l’eau d’une rivière calme en contrebas de sa cachette.

— C’est bien, gentille la brume…

Le Souffle se contorsionna nerveusement. Une force invisible poussa Andrew en avant et lui attrapa le pied pour le traîner sur le sol. Il traversa les fourrés qui le griffèrent, lutta contre des ronces et essaya d’éviter les cailloux en roulant sur ses flancs.

— Mais qu’est-ce que tu fous ! Mais il est con ce truc ou quoi ! Arrête ça !

Il termina sa course un peu plus loin, suspendu au-dessus de la rivière.

— Je te contrôle. Ramène-moi sur la berge… Immédiatement !

Le pouvoir le lâcha et la brume s’effaça aussitôt.

Complètement trempé, la mort dans l’âme, il pesta et retrouva sa cachette. Pendant qu’il essorait ses vêtements, il étudia la seconde partie de la consigne de Nikolchev « la protéger d’une barrière mentale ». Comment protéger une émotion ?

Ce n'est pas comme si l’émotion se trouvait dans ma poche et que mon Souffle allait la dérober. C’est plus subtil que ça, tout se passe dans ma tête… Dans ma tête !

Andrew pensa avoir compris et ferma les yeux. Dans un coin de son esprit, il traça les contours d’un carré et considéra la forme géométrique comme la carapace de son émotion. À l’aide de son imagination, il la renforça pour la rendre imperméable. Ensuite, il rappela sa joie et la confina à l’intérieur.

Le Souffle se réveilla. Il parcourut le corps du garçon, remonta ses tripes, trifouilla son estomac, glissa jusqu’à son cœur et se déploya dans ses membres. Son inspection se termina et il trouva l’émotion avant de se jeter dessus. Cependant, sa tentative échoua. Il recommença et rebondit sur la carapace sans parvenir à la pénétrer.

Mon enfant… Je vous en supplie…

Une voix fatiguée s’éleva et Andrew la reconnut immédiatement. C’était celle qui s’était échappée de la bulle dans les vestiaires.

Ce n’est pas le moment !

Sa vigilance diminua et le Souffle en profita pour pénétrer la carapace. Une explosion sans chaleur le projeta en arrière.

— Andrew ? lança Annabelle à travers les buissons. C’était toi l’explosion ?

— Oui. J’ai essayé de protéger l’émotion mais mon Souffle a fait voiture bélier.

— Essaye d’imaginer une sorte de frontière. Ça a fonctionné pour moi.

— C’est ce que j’essaye de faire.

Ses tentatives suivantes échouèrent de plus belle, si bien qu’il dévasta l’environnement. Il explosa le tronc d’un arbre qui manqua de l’écraser et incendia les buissons. Les gémissements continuèrent de le déconcentrer et Andrew se demanda s’il ne devenait pas fou. Il voulut répéter l’exercice une dernière fois mais le pouvoir mystique cessa de se manifester.

— Je vois qu’on s’amuse ? se moqua Annabelle dans son dos.

La jeune fille traversa les fourrés dévastés en veillant à ne pas abimer son jogging. Les jumeaux apparurent à leur tour.

— Comment c’était pour vous ? demanda Tim.

— Je crois que c’est bon, répondit Andrew.

— Pareil pour moi, renchérit son amie.

— Parfait. Nous avons tous réussi le premier exercice. Nikolchev va être content.

— Nous devrions rejoindre les autres, fit remarquer Mathieu. La course d’orientation débute bientôt.

Le quatuor retourna au campement. Les autres élèves les étudièrent avec insistance, surtout Andrew dont les vêtements étaient encore trempés.

Debout sur un rondin de bois, Vula s’efforçait de rester en équilibre.

— Un peu de silence… S’il vous plait… Un peu de calme et… SILENCE. Merci. Voici les groupes qui participeront à la course d’orientation. Je vous laisse en prendre connaissance.

— Des groupes ? s’étrangla Andrew. C’est ce taré qui a constitué les groupes ?

Il s’imaginait déjà torturé par Lucas et sa bande en pleine forêt, ses cris étouffés par les arbres et la distance. Il s’avança d’un pas pressé et saisit la feuille.

— Non, pas toi, non plus, non… Ah. Andrew Laudabre, Mathieu Holsen, Léa Bauvin et Julie Matron.

Il implosa de joie. Les deux canons du lycée se retrouvaient dans son groupe.

Antoine !

Il chercha son ami et le trouva aux côtés de Mme Pauche.

— On peut essayer de négocier ? proposa Andrew.

— Avec Vula ? Je préfère encore demander à ma mère de partir en vacances.

— Je me suis arrangée pour participer à la course avec Bellecour, expliqua Pauche. On va bien se marrer, pas vrai mon grand ?

— Je pense qu’elle m’apprécie, expliqua-t-il d’une voix placide. M’appeler par mon nom de famille est une preuve d’affection, un peu comme un surnom.

— Bonne chance, sourit Andrew. Ne me l’esquintez pas !

— Je garde un œil sur lui.

Il retrouva Mathieu, accompagné des deux filles. Cette excursion allait être géniale.


*


— Vous vous souvenez, ce type dans les toilettes ?

— Celui qui pleurait en appelant sa mère ?

— Oui, celui à qui j’ai mis une sacrée branlée.

Andrew était à bout de nerfs. Par un mauvais coup du sort, Lucas, sa bande et Annabelle – qui avait été contrainte de les suivre – avaient emprunté le même sentier que le sien, et les deux groupes se talonnaient depuis vingt minutes.

— Quand je lui ai éclaté la tête avec mon tibia ?

— Un magnifique coup, répondit Simon.

— Fermez-la, gronda Annabelle.

Émile lui barra la route.

— La première ne t’a pas suffi ? Tu en veux une deuxième ?

Annabelle attrapa un élastique à son poignet, attacha ses cheveux et lui écrasa le nez d’un coup de tête. Andrew et Mathieu contemplèrent la scène, partagés entre admiration et effarement. De leur point de vue, leur camarade était une fille chétive, un peu princesse sur les bords et toujours impeccable. Pourtant cette image venait de voler en éclats.

Émile couvrit son visage ensanglanté.

— Je vais…

— Assez, intervint sèchement Lucas. Vous me fatiguez.

— Elle m’a cassé le nez !

— Peu importe. On s’en va.

Ils s’éloignèrent et Annabelle resta avec ses amis.

— Je vais vous fumer, toi et tes amis, menaça Émile en s’éloignant.

Enjouées, Julie et Léa la félicitèrent.

— C’était magique !

— Qu’est-ce que j’aurai aimé faire pareil, gloussa Léa.

Ils reprirent leur course et veillèrent à ne pas s’approcher trop près de l’autre groupe. Julie resta aux côtés d’Andrew et ils prirent soin de s’écarter lorsque Romain se retournait. Ils traversèrent un grand fossé qui les obligea à descendre sur des rochers glissants et ils s’agrippèrent l’un à l’autre pour ne pas tomber. La jolie rousse manqua de chuter plusieurs fois mais Andrew sacrifia les genoux de son jean pour la récupérer dès que nécessaire. Arrivés en bas, ils se félicitèrent mutuellement. La montée s’annonça plus physique et le garçon eut du mal à avancer. Dans son dos, Julie le poussa.

— Allez, on y est presque !

— J’en peux plus. Je veux retrouver ma console.

Elle leva les yeux au ciel et le devança. Avec culpabilité, Andrew lorgna la courbe de ses hanches, ce que la fille remarqua.

— Ce n’est pas ce que tu crois. Enfin si, mais pas de cette manière. C’est comme si j’avais eu une absence, et que mes yeux s’étaient orientés vers un point neutre. Je ne dis pas que tes fesses sont neutres, se pressa-t-il d’ajouter. D’ailleurs je regardais tes mollets, je ne sais pas pourquoi je parlais de tes fesses.

Julie cligna des yeux, assommée par ses paroles. Elle voulut répondre mais ne sut quoi dire. Finalement, elle continua de grimper.

Une fois le sommet atteint, elle lui tendit la main et il l’accepta.

— Je suis désolé.

— Ce n’est pas grave. C’est une sorte de compliment, au final.

Ils reprirent leur marche et longèrent un sentier sans vraiment savoir où il menait. Au loin, Lucas et sa bande disparurent derrière une butte de terre.

— Merci encore, pour l’autre jour avec mes parents. Tu m’as rendu un sacré service.

— Avec plaisir. La cuisine était…

Andrew embrassa la pointe de ses doigts.

— Sublime.

Julie rit.

— Ils t’ont sincèrement apprécié. Ils n’arrêtent pas de parler de toi.

— Si jamais tu as besoin de mes services à nouveaux, sache que je facture soixante euros la soirée.

— Il se pourrait bien que je me passe de tes services pour trouver moins cher, répliqua la fille.

Derrière eux, Léa tenait Mathieu par la main et bavassait tranquillement avec Annabelle. Andrew s’en aperçut et en fit part à Julie.

— Mais ils se connaissent depuis trente minutes à tout casser !

— C’est Léa. Elle apprécie avoir une présence à ses côtés de temps à autre. Demain, elle ne le reconnaitra même pas. J’espère juste qu’il ne se fera pas de film.

Pourtant, c’était tout l’inverse. Le visage de Mathieu était aussi fermé qu’à l’ordinaire et la présence de la fille lui était indifférent.

— En tout cas…

Un craquement assourdissant termina la phrase de Julie. Des arbres s’écroulèrent en se déchirant et une ombre gigantesque fonça sur eux. Un morceau de la montagne s’était décroché.

Andrew soupira. Cette excursion dans la forêt du Vondan allait finalement le tuer. Il abandonna tout espoir et patienta que vienne son heure, bras ballants.

Une bourrasque décoiffa les adolescents et le rocher vola en éclats. Debout, le bras tendu, Mathieu rappela dans le creux de sa main les éclairs qu’il venait de tirer et son Souffle bleu nuit se dissipa.

Assise sur les fesses, Julie suivait du regard les morceaux de pierre qui s’écoulaient entre les sapins. Une tache lumineuse persistait sur son iris, comme l’effet indésirable d’une trop longue exposition à la lumière.

— On a encore essayé de me tuer ! s’écria Andrew.

Annabelle frappa Mathieu au torse.

— Vous nous avez menti, vous savez vous contrôler depuis le début ! Après tout ce qu’on s’est dit, vous nous cachez encore des choses ! On a failli crever je te rappelle !

— Mais ce n’est pas arrivé, trancha-t-il avec flegme.

— Va te faire foutre !

Andrew attrapa sa camarade par les épaules. Décidément, Annabelle était un volcan qu’il n’était pas bon de réveiller.

— C’est pour ça que ton Souffle n’est pas apparu hier, contre Romain, pas vrai ? Tu sais le maitriser !

Alertés par le fracas, Lucas et ses trois acolytes rappliquèrent au pas de course. Simon poussa un sifflement admiratif.

— Vous avez eu chaud au cul. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Léa observait Mathieu avec une étonnante fascination. Andrew réalisa avec catastrophe que les deux lycéennes venaient d’assister à la manifestation d’un Souffle. Qu’allait-il se passer à présent ? Allaient-elles les dénoncer ? Jusqu’où Mathieu était-il prêt à aller pour conserver son secret ?

— Un éboulement, expliqua Léa. Un simple éboulement. Pas vrai Julie ?

Son amie confirma mollement.

— Un simple éboulement, répéta la fille.


*


Paque

Groupe d’élus constitué d’au moins cinq membres détenteurs d’un Souffle.

Encyclopédie CherchTou, par Miracus Seleston.


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