Chapitre 1.

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  Tout ce que le pauvre homme parvint à voir avant de rendre son dernier souffle fût une fourrure d’ébène, de laquelle tombaient des gouttes de sang. Résonnant dans le silence qui précède toujours la mort, elles venaient embrasser le bitume froid et mouillé sur lequel il était étendu. Eventré. Et alors qu’un dernier filet d’air tiède passait le bord de ses lèvres, il crut voir une main se dessiner, là où quelques secondes avant, figuraient des griffes d’une longueur inquiétante.

Face à ce corps désormais sans vie, Grug se redressait lentement, étirant son dos, tandis que sa peau reprenait forme humaine. Les poils laissaient doucement place à une peau halée, et dans un bruit d’os qui craquent, sa mâchoire se rapetissait pour reprendre sa taille initiale. A l’abri des regards près de cette ancienne voie ferrée, il se rhabilla d’un geste sûr et calme.

Plongeant dans les ténèbres des ruelles de Chicago, il prit ensuite le chemin de son appartement, vers le South Shore. Au fil des années, il avait appris à ne jamais trop marcher dans la lumière des lampadaires, là où grouillent des personnes à la recherche d’un frisson une fois que la nuit tombe. Il se demandait ce qu’avait bien pu faire ce Fords Prig. Il n’avait nullement l’air d’être un mauvais bougre, mais Grug avait appris au fil des années que ses victimes étaient souvent les bourreaux de quelqu’un d’autre. Il ne posait jamais de questions quant aux passés des personnes qu’il était en charge d’éliminer. Un nom. Des recherches. Une mort. La seule condition qui résidait dans ce système était d’épargner une partie du corps de sa victime, pour une raison qui lui demeurait obscure. C’était ainsi depuis de nombreuses années, et Grug n’aurait jamais eu l’idée de se plaindre. Cela lui convenait, et permettait de surcroît de payer le faible loyer de son logis modeste.

Alors qu’il allait tourner sur Oglesby Avenue, n’étant plus qu’à deux rues de son appartement, il eut soudain la sensation désagréable que quelqu’un le suivait. Le pas était très discret, prudent. Pourtant, Grug le sentait. Ça prenait place dans ses tripes, il était suivi. Il décida de refaire un tour, ne voulant pas dévoiler son adresse à quiconque.

Il avait souvent eu à déménager, à cause des autorités qui semblaient mener l’enquête sur les victimes qu’il laissait derrière lui. Toutefois, ces cinq dernières années, il ne semblait pas avoir eu ce problème. Une fois qu’il rentrait, il envoyait un simple sms, permettant à ses employeurs de retrouver le corps et de s’en débarrasser ensuite. Il fallait dire que la proximité du Lac Michigan y était pour quelque chose, pensa-t-il avec un rictus.

Alors qu’il se retrouvait à une rue de son appartement, il sortit son cellulaire. Faisant mine d’être au téléphone, il inspecta autour de lui, et ne vit personne. Plissant les yeux, il vérifia qu’il était bien seul. Et alors qu’il se retournait pour continuer son chemin, il crut apercevoir un bout de tissu bleu clair se précipiter derrière un bâtiment, qui faisait le coin d’une rue adjacente. Mais cela était trop bref pour qu’il en soit sûr.

Sa vision de loup lui aurait permis de discerner mieux, plus longtemps, et de pister la personne portant ce vêtement. Mais en l’état, il ne put rien faire que rentrer chez lui.

Une fois dans son appartement, il se dirigea vers la médiocre pièce qui lui servait de salle de bain. La douche était l’un des rares luxes qu’il s’offrait, comme un rituel, une récompense après l’une de ses missions. Alors que le robinet était tourné pour faire venir l’eau chaude, il fit face au miroir qui surplombait son piètre lavabo fissuré, et entama une inspection de ses traits. Quelques taches de sang au niveau de son torse et de son cou semblaient dessiner sur sa peau les vestiges de la peur de sa victime.

Il n’a même pas tenté de se débattre, pensa-t-il. C’était souvent le cas des gens qu’il devait tuer. Ils semblaient se croire au-dessus de toute crainte, jusqu’au moment fatidique où Grugtâr se révélait à eux. Grugtâr le loup, la bête impitoyable. Celle qui, lorsqu’elle vous croise, ne vous laisse aucune chance.

En remontant le regard vers son visage ciselé, quelques traces sombres de sang désormais séché lui barraient la joue et le menton. Rien d’insurmontable. Enfin, il prit connaissance du sang dans ses cheveux. En tentant de les épousseter, il vit que, comme à l’accoutumée, ses mains entières étaient recouvertes de cette couleur si particulière. Ce carmin qu’a le sang lorsqu’il provient directement des profondeurs de l’Homme, de ses entrailles tordues par la peur. En serrant les mâchoires, Grug rinça au maximum ses mains dans le lavabo. L’eau se colora rapidement en rouge, et il décida qu’il était temps d’entrer dans la cabine de douche.

En ressortant, il enfila un bas de jogging. Il prit ensuite la direction de ce qui lui faisait office de salon et de cuisine, et se tourna vers la baie vitrée. Il n’allumait jamais les lumières de son appartement, profitant de la luminosité émise de la ville, qui se dessinait au loin par sa fenêtre. Il se posta devant, et prit son téléphone.

‘Ancienne voie ferrée.’

Il envoya à ce numéro qu’il contactait chaque fois que l’une de ses missions était achevée. Comme toujours, il n’obtiendrait comme réponse qu’une enveloppe en kraft dans sa boîte aux lettres, contenant un certain montant. La valeur d’un homme, variant à chaque personne éliminée.

Il décida de se faire cuir un repas, dans sa piètre cuisine composée d’une plaque de cuisson, d’un évier, et de trois placards répartis de manière aléatoire. Il mangea à son bureau, qui trônait au milieu de sa pièce à vivre, que les murs d’un vert kaki n’embellissaient pas. En observant son espace de vie, il se dit que cela pourrait être effrayant pour quiconque de l’extérieur. En effet, rien ne prouvait que quelqu’un habitait ici, que ce logis abritait un être vivant. L’isolation était inexistante, l’humidité, omniprésente. La moisissure était d’ailleurs présente sur certains pans de murs, comme une ombre menaçante qui se tapirait en attendant le moment d’attaquer.

Mais Grug n’avait jamais eu de soucis avec cela ; son système immunitaire était deux fois plus puissant qu’un être humain lambda. Alors qu’il prenait la direction de sa chambre, meublée d’un matelas à même le sol et d’une commode dont un tiroir manquait, il repensa à sa victime de ce soir. Peu importait ce qu’avait fait cet homme pour mériter –ou non- son sort, il était à chaque fois sidérant de se rendre compte à quel point le pseudo honneur de ces gens disparaissait face à lui. Comme si, au moment de mourir, ils se rendaient compte que l’honneur n’était pas une recette d’immortalité.

Il laissa ses pensées divaguer, et, à la limite de sombrer dans un sommeil profond, Grug repensa à ce bout de tissu bleu qu’il avait vu fuir au coin d’un immeuble. Simple coïncidence ? Il en doutait. Si quelqu’un le suivait, cela avait forcément un rapport avec cette personne qui semblait fuir. Il se rappela à lui-même d’être tout de même davantage prudent encore. Après tout, s’il devait le découvrir, il faudrait être malin.

***

Quelques jours plus tard, alors qu’il rentrait d'un footing de trois heures, il reçut un courrier. Ou plus exactement, deux enveloppes. Dans la première, assez épaisse, figurait sa « paie » pour son dernier travail en date. Dans la seconde, un simple papier fin, sur lequel était écrit un nom :

Georges Kitling. Pas les yeux.

Il rangea sa prime dans le dernier tiroir de son bureau avant d’ouvrir son ordinateur, et d’entamer les recherches sur cet homme. Il évita tous les articles de journaux relatant ses prouesses financières, faisant fi des péchés commis par sa future victime. Il ne tentait jamais de deviner pour quelles raisons –souvent saugrenues- ses employeurs voulaient éliminer telle ou telle personne. Tout ce qui le concernait, c’était de savoir où il se trouverait le plus tôt possible.

Il parvint à pirater le compte de son assistante personnelle, une certaine Cathay, et se rendit sur l’agenda de Kitling. Rien de prévu pour les vendredis soirs, étrange… Tous les hommes d’affaire auxquels il avait eu affaire possédaient, sans exception, une activité fétiche pour presque tous les jours de la semaine. Comme quoi, la routine tue vraiment, pensa Grug. En revanche, pour le samedi soir, ce cher Georges avait prévu de se rendre à une adresse en plein centre de la ville. Certainement un bar, se dit Grug en vérifiant en même temps l’information.

Il fit la grimace. Il n’aimait pas vraiment opérer dans le centre de la ville, il y avait plus de chances qu’on le repère ainsi. Il préférait les endroits abandonnés, peu fréquentés ou en retrait du centre. Il y était plus à l’aise pour se transformer et agir en toute discrétion.

Quoiqu’il en fût, il n’attendrait pas au-delà de samedi pour accomplir la tâche qu’on lui avait confiée. S’il détestait une chose plus que de devoir se métamorphoser en plein centre-ville, c’était de faire traîner ses missions. Ainsi, il irait demain pour tenter de repérer un peu les lieux, et voir quelles possibilités s’offraient à lui, pour plus… d’intimité.

Alors que les jours avaient passés, le samedi soir arriva. Grug était en ville depuis la fin d’après-midi, appuyé d’une épaule contre le coin d’un bâtiment, juste en face de ce bar select dans lequel Georges Kitling allait se rendre, d’une minute à l’autre. Et alors qu’il observait les passants, personne ne semblait le remarquer. Il avait revêtu sa tenue fétiche, des vêtements sombres et pratiques, qui ne craignaient pas quelques déchirures, ni les poils qui restaient accrochés parfois au tissu ; et encore moins les tâches de sang. En somme, un pantalon noir, un sweat noir et une casquette sous sa capuche, qui couvrirait le sang lors de son retour chez lui.

Il vit son client arriver au loin, seul. Ce vieil homme d’affaire avait la dégaine que beaucoup associaient à ceux des mafieux des années quatre-vingt. Il marchait d’un pas assuré, comme s’il conquérait la rue. Mais rien n’empêcherait Grug d’accomplir ce qu’il était venu faire. Aussi serein soit-il, ce Kitling ne ferait pas long feu. Et son erreur résidait ici, en le fait même d’arborer cette démarche pleine de sûreté, à la limite de l’arrogance.

Après avoir revissé sa casquette sur son crâne, plus par prudence que par réelle nécessité, Grug traversa la rue. Au même moment, Georges Kitling vit son chapeau s’envoler face à la malice des bourrasques qui prenaient de l’ampleur. L’orage approchait. Et alors que Kitling tentait de rattraper son espèce de chapeau melon dépassé, cette course ridicule l’emmena dans une ruelle située entre le bar et un grand bâtiment abritant certainement un lot de gens aisés. Mais le coin restait bruyant, notamment à cause la file qui se dressait devant le bar, et cela arrangeait tout à fait Grug pour ce qu’il avait à faire.

Il suivit l’homme sur le boulevard, marchant tête basse, évitant les quelques passants. Plus il se rapprochait de sa victime, plus il l’entendait ruminer sur ce cadeau scandaleux qu’il avait tout de même accepté de l’un de ses clients.

- Il ne pouvait pas m’offrir une montre, pour me remercier de mes services ! dit-il d’une voix bougon et lourde.

Grug remarqua qu’il avait déjà le souffle court, sans même avoir couru.

- C’est toujours trop facile, lorsqu’il s’agit de quinquagénaires…, murmura-t-il pour lui-même.

- Il… Il y a quelqu’un ? demanda Kitling la voix mal assurée.

Seul au milieu de cette ruelle sans issue, bloquée par un grillage haut, il semblait ne pas avoir vu la silhouette de Grug qui se dessinait dans la pénombre. Il s’empressa de ramasser son chapeau, et attendit un instant sans bouger. De plus en plus inquiet, il recula jusqu’à ce que son dos heurte la grille, faisant cesser la résonnance du bruit du vent dans ses fils de fer distordus.

Le moment était comme suspendu, les bourrasques de vent froid semblaient s’étirer sans jamais se stopper un seul instant, et la nuit paraissait plus sombre à mesure que les nuages faisaient leur apparition. Grug sortit alors de l’ombre, et se dirigea vers Kitling. Il ne lui adressa pas un mot lorsque celui-ci lui demanda ce qu’il lui voulait.

Il ne lui répondit pas non plus lorsque Georges, apeuré, leva les mains devant lui, quémandant de ne pas lui faire de mal.

A quelques mètres de lui désormais, sachant qu’il n’avait pas vu son visage, Grug retira ses gants, et ôta sa capuche. Il était temps d’en finir.

Il laissa la bête au fond de lui prendre le relais, se libérer, s’exacerber au plus haut point. Sentant les picotements pernicieux que sa transformation amenait toujours au début, il comprit que d’ici quelques secondes, Grugtâr se chargerait de la suite des événements.

Sous les yeux exorbités de Georges, Grug sentit ses mollets craquer, donnant à ses jambes cette courbure tout sauf naturelle pour un être humain. Il serrait les dents, alors que sa colonne vertébrale semblait s’étirer de plusieurs vertèbres supplémentaires, et que ses épaules devenaient plus épaisses. Il retint un gémissement de douleur, lorsque ses ongles sautèrent pour laisser place à d’immenses griffes affûtées.

Georges ne faisait plus un bruit, respirant à peine. Terrorisé, le pauvre homme ne comprenait pas ce à quoi il était en train d’assister. Ses doigts, pétrifiés par la peur, bloquaient son chapeau contre son ventre, alors même que le reste de son corps tremblait comme une feuille, sans qu’il n’y puisse rien. Devant lui, se dressait un monstre sombre, qui se recouvrait peu à peu de poils noirs comme la nuit, épais comme le brouillard, effrayants comme l’enfer.

Grugtâr fit lentement un pas vers Kitling, alors que sa transformation continuait, faisant disparaître ses mâchoires tracées d’homme, pour laisser place à une gueule baveuse et terrifiante ; des crocs lui poussaient rapidement là où il y eut ses dents, quelques secondes plus tôt.

Mais ce qui paralysa Georges Kitling ne fût pas l’orage, ni la bête géante, debout devant lui, à laquelle venait de faire place un homme dissimulé dans l’ombre. Ce qui lui fit vraiment peur, ce furent les iris gris clairs de cette bestiole infâme ; si claires qu’ils renvoyaient l’image du visage pâle de peur de Georges directement à son propre regard.

La transformation était achevée. Le loup prenait le relais, pour accomplir la mission de l’humain. Tuer Georges Kitling. L’instinct primaire de Grugtâr menait la danse, tuait les victimes de diverses façons, selon son bon vouloir. Il décida que pour Kitling, ce serait un coup de griffes tellement puissant dans son cou, que cela le décapiterait. Plus besoin de mettre de chapeau, si l’on n’a pas de tête, n’est-ce pas ?

Alors qu’il leva sa patte avant dans les airs, que ses poils renvoyaient les couleurs de l’orage de Chicago, il se laissa une seconde durant laquelle il planta son regard quasiment translucide dans celui, figé, de sa victime.

- Une dernière volonté, peut-être ? s’amusa Grugtâr d'une voix profonde.

Et tandis qu’il s’apprêtait à laisser retomber dans son bras tout l’élan qu’il avait pris, le combinant à sa force surhumaine, quelque-chose l’en empêcha.

Rompant ce moment à la limite du solennel, il tourna le regard vers son poil, qu’une ronce fine mais solide retenait en l’air, arrêtant son geste. Il tenta de bouger son membre, mais comprit rapidement que plus il se débattrait, plus la ronce affirmerait son emprise sournoise.

Il se retourna alors, faisant face à deux silhouettes qui lui étaient inconnues. Un vieil homme à la barbe blanche le fixait de deux yeux calmes, dont se méfia immédiatement Grugtâr. Il dégageait une odeur de vieux livres, et de potions artisanales. A sa gauche se tenait une jeune femme à la chevelure flamboyante. Deux mèches longues prenaient place sur le devant de ses épaules, recouvertes d’une robe bleu safre que la nuit dissimulait autant qu’elle la mettait en valeur. Tout comme le vieil homme, son regard trahissait une certaine sérénité. De sa main tendue vers lui jaillissait une ronce, et son parfum boisé lui vint aux narines très rapidement.

Un grondement sourd naquit dans la poitrine de Grugtâr, qui ne parvenait pas à savoir s’ils se présentaient comme ennemis ou simples curieux. Et puis d’où venaient-ils ? Avec de tels accoutrements, ils n’avaient pas dû passer inaperçus dans la ville bondée de Chicago.

Il se retourna un instant vers l’endroit où était posté Kitling quelques secondes plus tôt, pour se rendre compte qu’il ne gisait désormais, au sol, plus qu’un chapeau melon démodé. Il était parti, volatilisé. Grugtâr sut que cela était certainement l’œuvre des deux étrangers.

- Voudrais-tu bien nous suivre, nous avons quelque chose à te montrer, prononça calmement la jeune femme.

Grugtâr plissa les yeux. Qui étaient-ils, bon sang ? Jamais il n’avait croisé de telles gens. Il semblait pourtant qu’eux le connaissaient.

- S’il te plaît, insista-t-elle.

- Qui êtes-vous ? demanda finalement le loup.

- Nous ne sommes pas tes ennemis, Grugtâr. Nous souhaitons simplement te montrer un endroit. Suis-nous, il ne t’arrivera rien.

C’est en entendant prononcer son nom, que Grugtâr se méfia davantage encore. D’où sortaient-ils à la fin ? Que voulaient-ils lui montrer de si important ?

Alors qu’il cherchait un moyen de se libérer de cette ronce insidieuse, le vieil homme pris enfin la parole.

- Tu dois nous croire. Nous ne te voulons aucun mal, quel qu’il soit. Mais sache que notre temps est compté, et ma patience, limitée. Suis-nous, ou bien nous t’emmènerons de force.

- Pour des gens qui se prétendent ne pas être mes ennemis, vous vous êtes vite révélés, provoqua Grugtâr.

N’ayant aucun moyen de fuir, cette ronce se resserrant dès qu’il tentait un mouvement, il décida de gagner du temps en discutant. Ce loisir auquel s’adonnait autant d’humains n’avait jamais été une facilité pour lui. Le silence l’avait toujours accompagné, et il ne parlait que si cela s’imposait nécessaire. Mais il lui fallait s’adapter, et pendant ce temps, il regardait autour de lui, cherchant une brèche, un indice qui lui prouverait qu’il y avait un moyen de s’extirper de cette situation dantesque.

- Très bien. Je te repose une dernière fois la question : veux-tu nous suivre ? recommença la jeune femme.

Lentement, Grugtâr accrocha son regard. Elle ne semblait pas effrayée. Il articula lentement, distinctement et avec assurance la réponse la plus logique et réaliste à cette situation.

- Non.

Et il suffit d’une seconde pour que Grugtâr sombre dans l’inconscience, après avoir reçu un coup sur la tête.

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