Je dormais paisiblement mais, la personne qui donnait de grands coups sur ma porte depuis quelques minutes déjà en avait décidé autrement. Visiblement, mon sortillège marchait bien puisque la sorcière ne pouvais pas rentrer mais elle ne renoncait pas pour autant. Je me levais alors rapidement et descendais les escaliers sans allumer la lumière; chose dangeureuse puisque j'étais encore à moitiée endormie. Une fois devant la porte d'entrée, je criais à l'inconnu:

"-Qui est-ce? Pourquoi martelez-vous ma pauvre porte? N'etes vous pas au courant que les gens dorment la nuit?

-C'est... Le... C'est le chasseur ! Ma mère ! S'il vous plait aidez nous ! Je vous en supplie..."

Je n'avais pas besoin d'en entendre plus. J'avais reconnue la voix de l'enfant et savais qui était sa mère. J'enlevais alors le sortillège et ouvris rapidement la porte. Comme je m'y attendais la jeune sorcière qui était venue faire ses courses dans l'après-midi entra en trombe dans mon magasin, complètement essouflée et en larme. Je la pris par les épaules, planta mon regard dans le sien et lui dit fermement:

"-Reste ici. Je vais aider ta mère. Ne t'inquiète pas rien ne peux t'arriver ici, je vais mettre un sortilège.

-Non ! Je viens avec toi !

-C'est dangereux jeune fille ! La réprimandais-je.

-S'il vous plaît.

-Je ne pourrais pas m'occuper de toi et de ta mère en même temps !

-Je resterais loin ! Je vous en supplie ! Je veux être utile au cas où il y aurait un problème !"

A contre-coeur, j'acceptais finalement. Si sa mère mourait, je voulais qu'elle la voie une dernière fois. Je savais quel mal cela faisait d'apprendre soudainement la mort de sa propre mère. Elle me dirigea vers un lac en bordure de la ville, nous courrions le plus vite possible et j'esperais interieurement ne ps arriver trop tard. Et c'est alors je la vis. Elle était attachée à une vieille chaise en bois qui était elle même suspendue au dessus de l'eau par des cordes. Je connaissais bien cette torture. Il attendait des aveux de sa part. La torture était horrible... Pourtant, il ne semblait pas avoir un quelconque sentiment fce à cela c'était assez déstabilisant.

"- Arrete toi là ou tu subiras mon courroux chasseur ! Lui criais-je tout en courrant le plus vite possible vers eux.

- Fais un pas de plus et tu rentreras dans mon cercle runique ! Tu souffriras ! "

Je m'arretais net et analysais la situation. Si je mettais trop de temps, elle allait etre submergée; mais je ne pouvais pas m'approcher plus. J'examinais les runes et vis avec amusement qu'il avait fait son cercle avec de la simple cendre. Je pouvais donc l'effacer facilement en invoquant un vent fort mais que pouvais-je faire pour elle... En reflechissant, j'avais bien des idées pour le tuer mais étant une sorciere de destruction, cela tuerais également la mère de la jeune fille... Que faire?

"-Fais quelque chose ! Je t'en supplie, elle va se noyer ! Cria la jeune fille."

Bon, il fallait que je fasse quelque chose mais sans tuer la femme. Après tout, j'étais la plus puissante des sorcières par ici... Dans le pire des cas je pourais peut etre utiliser la nécromencie ? Discretement? Ma décision prise, je criais alors bien distincement :

"- Proserpinam deam tempora hiberna ventum aestas obtestor te mulier salvabitur. Qui percusserit hominem vult ulcisci numen Nemesis manibus suis leviter nocere nobis."

Un vent se leva et coupa net les cordes qui retenaient la femme, elle commença allors à tomber dans l'eau mais, comme je le lui avait ordonné, ce même vent la transporta à mes cotés. Je m'approchais doucement de l'homme et levant la main vers lui, je l'attirais à moi. Ma main, enfermant sa gorge, une aura sombre et ténébreuse nous entoura et les membre du chasseur se tordaient. Seuls ses cris et les craquements de son corps retentissaient dans la nuit noire. La lune, astre pur, c'était cachée pour ne pas voir le spectacle qui allait commencer. Un par un, ses os se disloquaient, se cassaient et se fendaient. Voir cet homme souffir me faisait tellement de bien, cel me régérérais comme si sa souffrance me donnait de l'energie. Après plusieurs longues minutes de torture, je lui tordait le cou ce qui le tua. Une fois cela fait, je le lâchais à terre et invoquais des flammes bleues afin d'incinérer son corps impur. J'attendais qu'il soit entierement consummé pour me retourner et voir les deux sorcières choquées mais heureuses d'enfin se retrouver.

"-Je suis désolée que vous ayez dû voir cet affligeant spectacle. Votre maison est-elle sûre? Demandais-je le plus doucement possible.

-Je... J'avais mis en place un sortillège pour qu'il ne puisse pas entrer comme tu me l'as appris mais je crois qu'il n'étais pas assez puissant... Il est entré comme si de rien n'était.

-Donc il n'était pas humain... Venez chez moi."

Elles me suivirent toutes deux en silence pendant tout le chemin jusqu'au café. Puisqu'elles venaient toutes deux de vivre quelque chose d'assez puissant et violent, je decidais de leurs préparer un infusion qui les calmeraient. Je leur servis et une fois cela fait, je remis le sort sur ma porte d'entrée. Après quelques minutes à parler, je les montaient à ma chambre, afin qu'elles puissent se reposer et sortis dehors. Je me dirigeais rapidement vers la maison des Cordier. Une fois arrivée, je fermais les yeux et me concentrais. De l'electricité statique... C'était le signe que de la magie avait été utilisée ... Beaucoup de magie... Mais je sentais que ce n'étais pas celle de sa mère ou du moins qu'ill n'y avait pas que la sienne... Après plusieurs minutes d'examination, je rentrais dans mon magasin. Il était maintenant déjà 6 heures et je devais me dépecher pour préparer mon magasin avant l'ouverture.

Je courrais jusqu'à celui et fis ma routine matinale; je lavais, préparais les tables, mettais les cartes, receptionnais les cartons de marchandise et les rangeait. Une fois tout cela fait, j'étais exténuée. Je regardais ma montre et vis qu'il était déjà 7 heure et demie. Je préparais alors un petit-déjeuner complet pour mes deux invitées composé de bacon, jus d'orange, pain, confiture, oeuf brouillé et beaucoup d'autres choses. Je finissais de tout mettre sur un petite table un peu à part lorsqu'elles descendirent.

"-Bonjour ! Bien dormis ? Dis-je tout sourire.

- Oui.. Me repondit timidement madame Cordier.

-Je vous ai préparé un bon petit-déjeuner ! Asseyez-vous !"

Elle firent ce que je venais de leur demander et commencèrent à se servir en silence. Je savais u'elles étaient génées par rapport à hier mais je ne voulais pas leur faire peur. Je savais qu'elles hésitaient à me demander quelque chose mais je voulais les laisser aller à leur rythme. Alors qu'elles finissaient de manger, j'accueillais les premiers clients. J'étais en train de préparer les cafés lorsque madame Cordier s'approcha de moi.

"-Excuse-moi, est-ce-que je peux aider? Et ma fille egalement? Tu...Vous nous herbergez gratuitement, on aimerais faire quelque chose pour vous...

-Très bien. Tu peux me tutoyer, je peux t'appeller Marie?

-Oui, bien sûr... Répondit-elle légèrement génée.

-Puisque ta fille est encore en pprentissage, je l'invite à réviser et à m'aider dans tout ce qui touchera à la sorcellerie. Ca te va jeune fille? Demandais-je souriante.

-Merci beaucoup !

-J'ai remarqué dans ton aura que tu avais des prédispositions à la magie de guérisseuse. As tu commencé à apprendre ce genre de sortillège?

-Non, ma mère m'a toujours dis que je devais d'abord métriser les sortillège les plus simples. Me dit-elle en baissant la tête, comme honteuse."

Je souriais face à sa phrase ui me rappellais mes propres debuts et je l'invitais à me suivre. Pour une fois, cela allait etre à mon tour de transmettre mon savoir. J'étais ravis, cela me faisait penser à grand mère...