La rencontre tant redoutée

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Valentine arriva chez Sébastien, encore un peu secouée par les paroles d’Axel. Elle ouvrit la porte, Sébastien n’était pas là, il ne terminait son travail qu’à 19h, elle avait prévu de lui préparer un bon repas pour son retour.

Elle jeta ses affaires dans un coin puis s’affala dans le divan. Elle ferma les yeux et tenta de se relaxer, jusqu’au moment où elle entendit retentir la sonnette de la porte d’entrée. Elle se releva puis jeta un discret coup d’œil par la fenêtre de la cuisine qui donnait sur la porte d’entrée. C’était Axel !

Valentine souffla puis décida de faire la morte. Sébastien n’était pas là, elle ne comptait pas le laisser entrer. Cependant, elle l’entendait… Il s’adressait bien à elle.

— Allez Val, ouvre-moi, je sais que tu es là et je sais que Seb est encore au boulot, n’aie crainte, il ne saura pas que tu m’as ouvert. Ouvre ! Il faut qu’on parle toi et moi, tu dois le quitter, ce n’est pas un homme pour toi…

Il tint ce discours pendant un bon quart d’heure jusqu’au moment où elle s’aperçut qu’il avait changé de ton et semblait s’adresser à quelqu’un d’autre.

— Quoi ? Et puis toi, qu’est-ce que tu fais ici ?

Il parlait bien à quelqu’un, mais Valentine ne voyait pas la personne de sa cachette… Et elle n’entendait que lui.

— Ne te mêle pas de ça, déjà que c’est grâce à moi que tu sais qu’elle est avec lui, tu pourrais me remercier, non ?

La personne lui répondait, mais elle n’entendait pas clairement ce qui était dit… Cela frustra Valentine.

— Quoi ? Tu préfères que je te la laisse ? Comme ça, toi… Hé ! Je veux la récupérer en un seul morceau moi, Valentine, note, vous allez vous entendre, elle aussi un caractère de cochon… Comme toi !

Elle l’entendit éclater de rire à sa « blague », la personne avec qui il parlait ne rigolait pas et ce qu’avait entendu Valentine ne la rassurait pas ; qui était cette personne qui risquait de la briser en plusieurs morceaux ? Qu’Axel en parle comme cela inquiéta Valentine ; il n’avait pas l’habitude de se sentir inférieur à quelqu’un… Et c’est ce qu’elle sentait ; il n’était pas à l’aise avec cette personne, même s’il la traitait de caractère de cochon, son ton avait quelque chose de troublant, Valentine chercha puis tomba sur le qualificatif le plus adéquat : il crâne !

Valentine réfléchissait, oui, il était en train de crâner devant quelqu’un qui lui faisait peur !

Perdue dans ses pensées, Valentine retomba sur ses pieds lorsqu’elle entendit Axel répondre sur un ton très agacé ;

— Oh et puis tu fais chier ! Je te la laisse, de toute façon, elle fait la morte. Je pense que tu n’auras pas plus de chance que moi d’entrer ici avant que ce cher Sébastien ne revienne !

Elle sursauta lorsqu’il shoota dans la porte d’entrée puis elle le vit partir comme une flèche.

Valentine soupira et rejoignit le salon dans le but de s’allonger comme elle l’avait fait précédemment.

Soudain, elle s’immobilisa et regarda la porte d’entrée ; elle entendit le bruit de la clé dans la serrure… Valentine était tétanisée, la personne qui, selon Axel, risquait de la briser… Avait la clé de la porte d’entrée de l’appartement de Sébastien.

Valentine tenta de réfléchir, mais n’y parvint pas, trop d’idées se bousculèrent dans sa tête. Lorsqu’elle vit la porte s’ouvrir, elle déglutit difficilement et ferma les yeux. Elle se sentit trembler de l’intérieur, sa conscience lui disait d’ouvrir les yeux, sa peur maintenait ses paupières closes.

Dans le silence de l’appartement, elle entendit soudain,

— N’ayez crainte, il est parti et je ne mange pas les gens tout crus malgré ce que certains peuvent en dire.

Valentine reconnut cette voix, c’était celle de la femme qu’elle avait croisée là tantôt dans la rue… Elle resta tétanisée, elle avait l’impression d’être dans un cauchemar. Elle ouvrit les yeux et reconnut la dame en question qui l’observait en souriant.

— Reprenez votre respiration, je n’ai pas envie que vous tombiez dans les pommes ! Notez, pour ma réputation, ça donnerait bien, mais je n’ai pas envie de ça.

Valentine déglutit et parvint à lui dire,

— Vous êtes la dame de là tantôt…

— Oui, nous nous sommes déjà croisées, avec le même parasite, effectivement.

— Et… Vous avez les clés de l’appartement de Sébastien…

— Oui, et vous aussi.

— Mais… Vous êtes qui ?

— Ah, enfin la question… À votre avis ?

Valentine pensa « Madame Mère » et faillit même le dire, mais se reprit rapidement,

— Mad… Vous êtes la maman de Sébastien ?

— Oui, exact… Ou Madame Mère, je sais que Sandy m’a baptisée de la sorte, je ne lui en veux pas, cela me ressemble assez bien en fait.

— Ah…

Valentine ne sut que répondre ; elle resta là, face à celle dont elle appréhendait la rencontre, dans l’appartement de son compagnon, en son absence et cette dernière semblait y avoir ses habitudes ; non seulement, elle en avait les clés, mais en plus, elle se servait dans la cuisine de Sébastien comme si elle avait été chez elle.

— Du thé ou du café ? Lui lança-t-elle ?

— Du thé, répondit difficilement Valentine.

Elle avait la bouche complètement sèche.

— Je vous le rappelle, je ne mords pas… Vous pouvez approcher !

Madame Mère lui parlait d’une manière autoritaire, mais avec une pointe d’humour… Noir.

Valentine s’approcha et s’appuya contre l’embrasure de la porte de la cuisine.

— Donc, vous êtes Valentine, l’actuelle compagne de mon fils.

— Oui, c’est exact.

— Et ?

— Et quoi ?

— Il est bien avec vous ?

— Oui, tout à fait…

— Vous avez eu une aventure avec Axel, n’est-ce pas ?

— Oui, c’est exact aussi, nous avons rompu il y a quelques mois déjà et ce fut court entre nous.

— Il reste bien accroché en tout cas, pourquoi ?

Valentine sentit une bouffée de colère monter en elle, par rapport à Axel, mais aussi face aux questions très personnelles que lui posait cette femme. Madame Mère s’en rendit compte et lui dit,

— Dites ce qu’il vous vient… Oui, je sais, c’est un peu intrusif comme question, mais je voudrais connaître votre version.

— En effet, c’est intrusif… Nous ne nous connaissons pas, mais comme vous êtes la mère de Sébastien, je n’ai pas envie que vous ayez une vision biaisée de la chose. Et, comme vous le demandez, je vais tenter de vous expliquer la situation de mon point de vue.

Valentine prit une pause puis expliqua succinctement sa version de l’histoire, pendant que son interlocutrice prépara le thé et sortit quelques biscuits.

— Axel n’accepte pas notre rupture, il estime que me tromper n’est pas un motif de rupture et que je devrais revenir vers lui parce qu’il s’est excusé.

Elle leva régulièrement les yeux vers Madame Mère qui l’écoutait attentivement.

— Axel et moi n’avons plus grand-chose en commun si ce n’est cette expérience, qui a duré essentiellement grâce au fait qu’il ait utilisé les idées de Sébastien pour tenter de consolider le couple que nous formions alors.

Elle prit le temps de respirer puis expliqua ce qui la liait à Sébastien. Elle avait vraiment l’impression de passer un examen face à « Madame Mère ».

— Je me suis liée d’amitié avec votre fils durant ma relation avec Axel, nous nous entendions très bien, mais cela se limitait à de l’amitié. Sébastien m’a soutenue lorsque j’ai pris la décision de rompre, il m’a écoutée, il m’a respectée.

Marianne la coupa ;

— Et Marcelle dans tout cela ?

— Marcelle ?

— Oui, il parait qu’elle a joué les entremetteuses.

Valentine ne put s’empêcher de sourire, ce qui ne passa pas inaperçu à son interlocutrice.

— En effet, elle savait que pour chacun de nous deux, il y avait des sentiments, mais qu’aucun de nous deux n’osait se déclarer. Le cocktail de Vanessa m’a bien aidée, je dois avouer, il m’a permis d’oser parler franchement à Sébastien.

Madame Mère pouffa de rire et lança,

— Vanessa a dû y verser une lampée de Rhum supplémentaire, à la demande de Marcelle ! Continuez.

— Euh… Mais, donc, Sébastien et moi sommes ensemble depuis ce moment-là. Axel lui en veut, à Sébastien et depuis, il passe son temps à tenter de glisser des soupçons au sein de notre couple.

Sautant du coq à l’âne, Madame Mère demanda,

— Mmh et de Sandy, vous en pensez quoi ?

— Ho, mais je viens à peine de la rencontrer, de prime abord, elle me semble bien sympathique, mais je ne pourrai vous en dire plus.

Madame Mère remplit la tasse de Valentine puis la sienne.

— Bon, au moins les choses sont claires. J’espère que vous rendrez mon fils heureux.

Valentine resta un peu interdite puis finit par dire.

— C’est l’un de mes objectifs en tout cas.

— Vous en avez d’autres ?

— De quoi ?

— D’objectifs

— Oui, d’être heureuse, moi aussi, par exemple.

— Vous voulez des enfants ?

Saisie par la rafale de questions, elle balbutia,

— Oui, mais ce n’est pas à l’ordre du jour actuellement.

— Pourquoi ?

— Parce que c’est encore trop tôt entre Sébastien et moi, je veux d’abord connaître le possible futur père de mes enfants et puis un enfant, c’est un projet qu’il faut faire à deux, dans de bonnes conditions.

— Mmh, oui, je comprends, et pour cela, il faudrait que l’autre abruti arrête de vous importuner aussi.

En haussant les sourcils, elle s’enquit,

— L’autre abruti ?

— Oui, Axel.

— Ah… Oui, de fait, l’ambiance serait déjà plus sereine.

Valentine hésita puis demanda,

— En fait, Axel fait parfois allusion à un conflit de famille les concernant lui et Sébastien, pourriez-vous m’en dire plus ? Enfin, je ne sais pas si ce conflit est réel ou si c’est encore un stratagème d’Axel pour semer le trouble autour de lui.

— Ah, oui, il en a toujours voulu à Sébastien de s’en être mieux sorti que lui… Sébastien était très attaché à lui et a été très mal lors de la séparation de Marcelle et de son ex. Axel voyait mon fils comme son grand frère et son sauveur, je pense qu’il lui en veut de ne pas avoir réussi à pouvoir rester chez sa mère au lieu de devoir s’en aller avec son père.

Marianne but une gorgée de thé puis poursuivit,

— Sébastien n’a que trois ans de plus que lui, j’étais seule avec un enfant ; mon mariage battait de l’aile, mon cher époux passait déjà les trois quarts de son temps avec sa maîtresse. Marcelle était dans le même cas, mais elle n’était pas de taille face à son ex-mari. C’est le père biologique qui l’a pris sous le bras et qui l’a embarqué, c’est lui le fautif dans l’histoire, mais Axel a déplacé la rancœur qu’il porte à son père sur Sébastien.

— Ah, de fait, ça n’aide pas. C’est une pratique courante chez Axel.

— Oui, effectivement, il fait toujours payer les choses aux mauvaises personnes… Et puis il s’étonne de ne plus avoir d’ami, même au sein de sa propre famille. Vous savez, il a dit clairement à Sébastien qu’il estimait que mon fils l’avait « lâché », et que c’était de sa faute s’il avait mal tourné…

Marianne prit son menton dans sa main tout en tournant la petite cuillère dans son thé, elle sembla songeuse. Valentine n’osa pas l’interrompre, elle était épuisée ; d’abord Axel puis maintenant la mère de Sébastien… Et son interrogatoire. Elle ferma les yeux et soupira silencieusement.

— Vous êtes fatiguée ?

Valentine la regarda, un peu surprise, puis lui répondit.

— Euh, oui, je suis un peu fatiguée, les navettes entre Bruxelles et Mons se révèlent plus longues que je ne le pensais.

— Oh, ce n’est pas plutôt secondaire à la tension du harcèlement d’Axel et à ma rencontre ?

Valentine pensa, misère, elle capte tout celle-là !

— Cela n’y est pas étranger non plus, je pense.

Elle haussa les sourcils et esquissa un sourire en disant cela, Marianne sourit.

— Vous êtes franche, j’apprécie la chose.

Soudain, toutes deux regardèrent vers la porte d’entrée, elles avaient entendu le bruit de la clé dans la serrure, Sébastien entra.

Il repéra le sac de Valentine jeté contre le mur, il l’interpella.

— Val ? T’es où ? Je vois que tu es rentrée… T’as prévu un truc à manger ? Je meurs de faim !

— Je suis dans la cuisine Seb… Mais je n’ai rien préparé.

Il arriva vers la cuisine, tout en lui parlant,

— Et quoi ? On se fait un take away de chez l’indien ?

Il passa la tête dans la cuisine et s’arrêta de parler lorsqu’il vit sa mère. Après un bref instant, il lui dit,

— Tiens, maman… Que fais-tu ici ?

Il posa une main sur l’épaule de Valentine, un geste protecteur qu’elle apprécia grandement. Marianne s’en rendit compte et lui répondit.

— Ne t’inquiète pas Sébastien, je n’ai fait aucun mal à Valentine. Nous avons fait connaissance, rien de plus.

— Tout va bien alors ?

Il étreignit l’épaule de Valentine, elle lui caressa la main en disant,

— Oui, tout va bien Sébastien, nous avons effectivement fait connaissance, ta mère et moi.

— Oh, au fait, Valentine, appelez-moi Marianne, je préfère cela à « Madame Mère ».

Elle sourit. Valentine eut un petit rire nerveux puis dit,

— D’accord, Marianne, je trouve aussi que cela sonne mieux.

— Bon, je vais vous laisser commander votre repas et vous retrouver tous les deux.

Marianne se dirigea vers la porte après avoir fait la bise à Valentine et à son fils. Avant de partir, elle insista auprès de son fils,

— Au fait, Sébastien, tu vas me trouver lourde, mais je te le redis, fais gaffe à Axel, il prépare un truc !

— Maman, arrête !

— Non Sébastien ! Lorsque je suis arrivée ici, il était devant la porte et faisait un sitting pour forcer Valentine à lui ouvrir « pendant que tu n’étais pas là » … Et un peu avant, il a importuné Valentine dans la rue.

Sébastien regarda Valentine qui lui confirma la chose en hochant la tête.

Marianne les quitta, Sébastien se retourna vers Valentine qui se jeta dans ses bras. Sébastien l’y accueillit et la serra fort en la berçant un peu. Il lui caressa les cheveux et lui demanda,

— Est-ce que ça va ? Pas trop chamboulée ? J’espère que ma mère ne t’a pas trop retournée.

— J’ai l’impression d’avoir passé cette fin d’après-midi dans une machine à laver branchée sur le mode essorage, mais ça va. Tu veux qu’on se commande quelque chose, tu meurs de faim.

— Oui, j’ai faim, on commande un menu pour nous deux et on se fait livrer ?

— Oui, comme ça nous resterons ici… J’ai comme une envie de cocooner là.

Il passa son visage dans ses cheveux,

— Oui, je pense que tu vas devoir te remettre de tes émotions. Je commande ça de suite.

Il posa un baiser sur son front et prit son téléphone. Valentine en profita pour débarrasser la vaisselle du goûter qu’elle avait pris avec Marianne. Elle sourit, finalement, voilà qui était fait… La rencontre avait eu lieu et elle était encore entière.

Le couple mangea rapidement après la livraison puis Sébastien l’invita à venir dans ses bras. Collés l’un à l’autre dans le divan, il lui demanda si elle désirait parler de ce qu’elle avait vécu, elle le lui détailla puis conclut,

— Je ne suis pas mécontente que cette journée se termine… Mais finalement, je suis contente d’avoir rencontré ta mère et que cela se soit bien passé avec elle.

— J’en suis content aussi… Que cela se soit bien passé entre elle et toi.

Il se tut puis lui dit,

— J’ai eu des craintes à ce propos, tu sais, elle n’est pas toujours commode, mais je l’ai trouvé correcte avec toi, même si elle t’a mise sur le gril, elle ne t’a pas cassée. Je suis soulagé.

Il soupira et la serra plus fort dans ses bras.

— Oh Sébastien… Je suis tellement heureuse dans tes bras… Avec toi. Tu me rends sereine.

— Et moi, je suis heureux que les choses se mettent en place tout doucement… Et sans heurts, enfin, si on fait abstraction d’Axel.

— Oui, si on fait abstraction de lui… Tu savais que ta mère l’appelait « l’abruti » ?

— Oui, je l’ai déjà entendu parler de lui en ces termes, elle ne le porte pas dans son cœur.

— Moi non plus, plus il montre sa véritable nature, plus je me demande comment j’ai pu tomber dans le panneau avec lui.

— Bah, il sait bien manipuler les gens, je pense.

— Oui, ce doit être ça, tout n’est que faux semblant chez lui… Toi par contre, tu me sembles si solide, je peux compter sur toi et ça me fait du bien Sébastien.

— Tu es solide aussi Valentine.

La tête collée contre son torse, elle lui glissa,

— Seb… Je t’aime.

Elle lui avait lancé cela sans trop réfléchir, elle se mordit la lèvre et ferma les yeux, il n’avait toujours pas réagi. Elle le sentit se relâcher l’espace d’une seconde.

— Moi aussi, je t’aime Valentine.

Il l’enlaça encore plus puis lui glissa au creux de l’oreille,

— Et je suis heureux d’entendre que tu ressens la même chose que moi.

Ils terminèrent la soirée à concrétiser physiquement cet amour avoué, avec tendresse et passion. Toutes les tensions de Valentine s’évaporèrent, elle était avec lui, elle ne voulait que lui, tout entier.

Au petit matin, Valentine sentit le souffle de Sébastien sur son visage, elle sourit avant d’ouvrir les yeux.

— Bonjour Valentine, bien dormi ?

— Oui… Superbement bien dormi dans tes bras Sébastien.

Elle se tourna vers lui pour se coller à son corps.

— Qu’est-ce que c’était bien hier soir… je suis comblée de t’avoir comme amant.

Elle le sentit rigoler,

— Je suis très content de t’avoir comme amante aussi, tu as beaucoup d’imagination !

— Et toi beaucoup d’endurance, de doigté… Et une bonne érection matinale !

Il fondit sur elle pour leur plus grand plaisir mutuel.

Ils décidèrent ensuite de se lever pour prendre le petit-déjeuner et préparer le weekend qu’ils allaient passer à Bruxelles.

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