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Fred s’approche de lui, et je le vois froncer le nez, puis faire demi-tour.

- Il s’est chier dessus le grand caïd. Je vais chercher un coupe câble, je veux pas le toucher.

Je regarde le type par terre en rigolant.

-Sérieux ? Le grand chef à fait caca culotte ? Tu me déçois, je pensais qu’un grand truand comme toi avait un peu plus de dignité.

Il est rouge de honte. Je me tourne vers la porte.

-Sophie, tu peux venir. Mais t’approche pas trop, il sent pas la rose ton mari.

Elle entre, toujours en peignoir de bain, alors que son mari la regarde arriver sans pourvoir décrocher un mot. La bouche ouverte les yeux exorbités. Le regard de mépris que lui lance la jolie blonde lui fait baisser les mirettes. Quand elle prend la parole, sa voix est chargée de haine.

- Regardes-moi !

L’autre ne bouge pas d’un cil.

-Tu n’as même pas le courage de me regarder ? T’es vraiment une merde.

Fred revient avec le coupe-câble en tirant derrière lui une lance à incendie. Il coupe rapidement les cordes et s’éloigne d’un saut en rigolant quand machin veut lui donner un coup de pied. Je m’adresse à sa femme.

- Tu devrais sortir poupée. On va faire prendre une douche à monsieur.

- Certainement pas, je veux voir ça.

Je me tourne vers son mec.

-Bon, la dame veut assister au spectacle. Déloque toi.

Il ne bouge pas, complètement abattu.

- On va pas y passer la journée. Fred, vas-y.

Fred envoie la pression plein pot. Le jet frappe M André en pleine poitrine, et le fait glisser jusqu’au mur derrière lui.

- Hhhhaaaaaa !!!

Fred coupe la lance, l’autre est recroquevillé sur lui-même. Sophie s’approche de moi et me prend le bras sans lâcher son mari des yeux. Fred renvois un coup de pression, arrête et me regarde.

- Il va jamais être assez propre pour parler avec la dame.

La dame en question rigole et s’adresse à lui.

- Je suis sur que si la douche est assez forte, ca rincera même à travers les vêtements.

Fred lui fait un grand sourire.

- A votre service belle enfant.

Et il envoie la sauce, mais cette fois en continu. Sur le sol, le grand brigand essai de se protéger comme il peut. Il tourne, lève les bras, se retourne, tousse, bois la tasse.

Pendant ce temps, Sophie se dresse sur ses pieds et viens me rouler une gamelle que je lui rends avec plaisir. Quand Fred stoppe la lance au bout d’un quart d’heure, M André n’en peut plus. Ereinté, il lève la tête vers nous et se fige.

- Hein ?

- Décidément, t’as que ce mot là à la bouche. C’est à pleurer sur l’état de non instituions.

- Mais….

- Ben quoi ? Je t’avais dis qu’elle suçait bien. C’est une reine de la turlutte ton ex. Tu le savais pas ?

Sophie éclate de rire autour de ma bite et s’en étouffe presque. Puis elle reprend consciencieusement sa sucette. Je la laisse continuer un instant devant le regard médusé de son mari, puis je la relève et range le matos. Cette fois, c’est moi qui lui roule une pelle.

- On continuera plus tard ma chérie. Si tu veux causer à ton mari, c’est le moment.

Elle se tourne, le peignoir grand ouvert, et avance vers lui. Il la regarde comme s’il ne l’avait jamais vu. Arrivée à sa hauteur, elle le toise un instant puis elle lui envoie une grosse tarte qui lui fait de nouveau pisser le tarin. Elle recule d’un pas et lui balance un énorme coup de saton dans le bide. Elle grimace et recule en boitant un peu. Puis elle se retourne vers moi.

- Finalement, je n’ais rien à lui dire. Faites en ce que voulez.

Et elle sort dignement de la pièce.

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