13

3 minutes de lecture

Et elle sort dignement de la pièce.

Quand elle est partie, Fred enlève la lance de la porte et ferme celle-ci. Je regarde Philippe André, couché par terre en train de chialer.

- Bon, c’est pas tout garçon, mais t’as un tas de choses à nous dire. Mais avant, à moi de mettre quelques trucs au clair. Tu imagine bien que du trafic d’armes, de drogue et de putes, ça la fout mal pour le directeur de cabinet d’un ministre de République. Alors quand il su ça, le boss de ton boss a décidé que nous devions nettoyer cette tâche de merde qui risque de puer dans son entourage. En clair, on va te butter. Capiche ?

- Pitié, je ferais tout ce que vous voulez.

- Désolé, mais c’est pas négociable. La seule chose qu’on va te permettre de gérer, c’est comment tu va passer l’arme à gauche. Soit tu jactes plus que précédemment, et ça ce feras sans douleur. Soit tu continus avec tes « hein » et tu va en chier des ronds de serviettes. Donc, première question. C’est toi qu’à mis tout ça sur pieds ?

Il a la tête basse, vaincu il répond.

- Oui.

- Vous êtes combien ?

- Sept.

- En te comptant ?

- Oui.

- Comment tes potes ont su qu’il fallait qu’ils déménagent ?

- Il y avait quelqu’un qui faisait le guet devant chez moi.

- Où sont-ils partis ?

- Je ne sais pas.

Fred sort de la pièce et revient avec une chaise. Il la pose à côté de lui et revient à côté de moi.

- Pose ton cul, tu seras plus confortable.

Il se lève difficilement et s’assois.

- Je réquépépète. Où sont-ils partis ?

- Je vous dis que je ne sais pas.

Fred passe sa main dans son dos et en sort un grand couteau puis approche de lui.

- Non, arrêtez, je vous jure, j’en sais rien !!!!

Fred s’arrête devant lui, il passe la lame à plat sur sa joue. Je sais que Fred est flippant dans c’est moments là. Son regard devient vide, il sourie cruellement, bref, il fout la pétoche. Un vrai taré, on dirait un psychopathe. L’autre se refout à chialer.

- Je sais pas, je vous jure que je sais pas, s’il vous plait.

- Ok, autre chose alors.

Fred se met à tourner autour de lui, la lame toujours au contact.

- Là, t’as droit qu’à une seule réponse, alors ouvre bien tes esgourdes.

Fred lui passe la lame dans le coup, sur la gorge. L’autre se fout à trembler de nouveau.

- On a cru comprendre que vous prépariez une grosse bêtise. Alors tu vas nous expliquer ce que c’est.

Il écarquille les yeux, Fred appuie un peu plus, entaillant légèrement la peau.

- Ok, ok, je vais tout vous dire !!!!! On avait prévu de d’attaquer une banque !!!!! On n‘avait pas encore décidé de laquelle !!! On était en train d’acheter les armes !!!!! On devait les recevoir dans une semaine !!!! S’il vous plait, arrêtez, je vous dirais tout !!!

Et il a tout balancé. Il aurait même vendu sa mère ce con. Quand il a fini de déblatérer, Fred lui envoie une mandale au menton. La lumière s’éteint pour M le directeur de cabinet. Fred lui découpe les fringues au couteau et part les jeter à la poubelle. Je sors derrière lui.

Quand nous retournons au salon, Méli est là. Steph et elle entourent Sophie assise sur un des canapés. Celle-ci a les yeux gonflés et rouges. Méli lui fait un bisou sur la joue, et se lève pour venir nous dire bonjour. Elle se pend au coup de Fred et lui dévore la bouche, puis elle fait de même avec moi.

- Bonjour les garçons.

Elle passe les mains sur nos services trois pièces et nous envoie un regard qui mettrait le feu à un slip de moine.

- On était en train de consoler la jolie Sophie avec Steph. Vous venez nous aider ?

Fred la regarde en souriant.

- Tu ne penses vraiment qu’à ça.

Cette histoire a été originellement écrite pour un site d'histoires pour adultes. Le chapitre qui suit est particulièrement cru et expressif. Comme il n'appoorte rien à l'histoire, je ne le publierais pas. Si vous souhaitez le lire, contactez moi.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire GabrielAnge ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0