chapitre 3

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Chapitre 3

Envisageant l’ampleur des dimensions du valeureux membre ainsi présenté et comprenant à rebours, mais trop tard, le but des insidieuses manœuvre du Mage, le malheureux puceau elfique tressailli. Il articula alors péniblement ces trois mots qui semblaient à eux seuls contenir toute la sublime quintessence de sa langue elfique et maternelle, et qui, effectivement, contenaient à eux seuls l’intégralité de ce si mystérieux vocabulaire : « trop beaucoup monsieur ! Trop beaucoup monsieur !

- Qui dit beaucoup ! dis bon coup ! » gorgedéploya Gourdin en aplatdeventrissant et déculottant l’imberbe aux oreilles pointues. Puis, se raclant somptueusement la gorge, il cracha en toute générosité sur l’anus étriqué qui s’offrait penaud et peureux à sa si brillante virilité toute ragaillardie par ces nouvelles et inespérées perspectives. « T’inquiète petit, ça ne durera pas longtemps. Je sens que je vais vite venir cette fois. Mais n’oublie pas :

si je jute trop tot

à la main fini le boulot !

Alors ne te sauve pas trop vite… » ricana l’enflé.

À peine eut-il dit ces mots et entamé son inquisitrice introduction de ses Quatre Coups de Rein Légendaire, qu’on entendit les os du bassin de l’elfe craquer de leur affreuse et douloureuse candeur. Déjà le chétif petit être si fraîchement dépucelé perdait connaissance. Ce qui n’empêcha nullement le mage de progresser ses pénétrantes investigations en terrain elfique.

« Tient ? s’étonna-t-il, j’ai du être plus délicat que d’habitude : le trou de son cul ne s’est même pas déchiré ? »

Les bords rudes de son prépuce avoisinaient maintenant le nombril inanimé de la petite et fraîche créature. Mais Gourdin n’eut guère le loisir de pousser plus loin son membre dans les béatitudes des beautés intérieures du Royaume Elfique, que déjà il ressentait l’impérieux besoin de décharger en ces Mystérieuses et Nobles Profondeurs. Et, voulant s’adjoindre la bienveillance extatique d’un public pour témoin de ce glorieux exploit, il héla ainsi Fleurette : « regarde nénette ! regarde vite ! c’est mon nouveau jeu ! » S’étant assuré de l’attention de sa nanique amie, il s’entreprit de sa mains libre à couvrir hermétiquement la bouche et les narines de son frêle compagnon.

« à quoi bon, pensa Fleurette, il ne respire certainement plus... »

Ces pensés eurent tout juste le temps d’accoster aux berges encore brumeuses de la pensé de celle-ci, que les horribles cris inarticulés et pré-éjaculatoires de Gourdin déchiquetaient lugubres l’horizon si lointain et si peu certain de ce monde. À la brièveté de cet accouplement répondirent comme pour s’y défier les démences furieuses des sens transportés du Noble Mage. Chacune des secousses provoquée par chacune des juteuses décharges ébranlèrent d’une manière chaque fois renouvelée et pourtant à chaque fois semblable, les fondements éternels de l’antique architecture de l’univers.

« C’est ainsi que naissent les étoiles !!! »hurla-t-il dans un ultime et glorieux assaut.

C’est alors, que dans l’apparent calme post-coïtal tant attendu, les humbles oreilles aux pointes effilé de l’ange déchu par enculage, se transformèrent magiques en deux fontaines stupéfiantes et merveilleusement étranges d’où jaillissait à flots cosmiques la semence enchanté du Majestueux Gourdin. Ces beautés inédites laissèrent Fleurette sans voix. Elle ne savait plus en cet instant béni des Dieux si elle se devait de s’émerveiller de l’enchantant spectacle ou d’envier ce nouvel exploit à son Maître. Elle se laissa ainsi transporter un langoureux moment par les tiraillantes caresses que lui procuraient ces vagues béates d’admiration confuse et de désirs extatiques d’adolescente qui, une fois de plus, la submergeaient de ses nouvelles ondes de plaisirs que les jours bientôt de vaines et d’inutiles attentes se chargeraient tantôt de ranger aux tréfonds des herbiers de la résignation sans failles ni amusement qu’affecteront de porter devant eux des vieillards fatigués s’efforçant de la faire paraître de la sagesse.

Mais alors que le Merveilleux cherchait encore en vain de quoi essuyer les fécaux résidus elfiques agrippés tel un bambin au sein maternel à son dard débandant, l’infernale cloche du village sonna brutalement de toute l’étendu de sa terreur son affolante et tintinnabulante alarme. « Merde ! Un Ogre ! s’étouffa Fleurette. Vite ! Rhabille-toi et vient ! » Et de promptement s’emmener voir dehors en une giclé de secondes tellement tenue que l’Enchanteur en perdit brusquement toute contenance.

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