Désolation

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Ses attentes imprévisibles,
Où les fous rêves de l’impossible,
Ne permet pas de réaliser,
Les limites cruelles de la vérité.

Se déplaçant dans les ombres, utilisant la pluie drue qui ne cessait de tomber pour dissimuler le bruit de ses pas, Fléchère s’approcha de sa prochaine victime : elle devait ouvrir la voie et permettre aux soldats de s’approcher de la cachette de l’ennemi sans se faire repérer. Sans faire un bruit, elle fut rapidement derrière le dos d’un colosse : ceux-ci polluaient dans les ruelles aux alentours. Elle en avait déjà assassiné une demi-douzaine et pourtant, elle n’avait pas tant avancé! Ils étaient tellement nombreux, ça n’avait aucun sens! En temps normal, une seule brute suffisait à faire peur aux curieux, mais deux ou trois gros bras à tous les coins de ruelles? Ça ne lésinait pas sur les moyens… D’un mouvement rapide, Fléchère sauta sur le futur cadavre qu’elle égorgea en prenant le temps de mettre sa main sur sa bouche : mieux valait éviter que le mastodonte couine comme un cochon…

Un peu plus loin, la Traqueuse pouvait voir Kalthleen, l’une de ses subordonnés, une massive femme, étrangler à mort une autre cible avant qu’elle ne sonne l’alarme. Albert, Julius et Léonor devait se préparer à faire de même un peu plus loin. Fléchère avait une excellente équipe, mais pourtant, celle-ci avançait péniblement sans se faire repérer. Il faudrait peu de temps pour que leur ennemi remarque la disparition de ses sentinelles. Cela serait le début d’un beau bordel… Et tout cela à cause de la précipitation de Nirk pour prendre les devants! Les Traqueurs étaient à peine suffisamment nombreux dans les envirions de la capitale pour se diviser en deux équipes : la sienne et celle d’Augure. Nirk avait décidé de prendre une direction seule. Elle doutait que ce soit une bonne idée, mais il avait insisté… Seulement une dizaine de Traqueurs pour prendre par surprise une force avec des ressources impossibles à imaginer et qui pouvait contrôler des bêtes de sang tenait-elle à se rappeler, c’était de la folie!

Avançant lentement dans le dédale de pierres, de bois et de boues, évitant les étendues d’eau, Fléchère se dirigeait vers le prochain tournant. Avec cette pluie, elle était incapable de voir quoique ce soit : tout était noir en dehors de lumières allumées par les brutes. Elle utilisait tous ses sens possibles et même une petite dose de magie pour pouvoir apercevoir quoique ce soit. Il faisait si noir et si froid sous cette eau glaciale… La guerrière détestait le plan de son chef! C’était tellement précipité et si peu réfléchi! Grr… En tournant le coin, elle vit trois nouveaux colosses. Aucun n’était particulièrement attentif, se tenant ensemble près d’un petit feu protéger de la pluie et qui les protégeait eux-mêmes du froid. Sans aucune hésitation, elle indiqua à Albert, Léonor et Julius de les éliminer. Ce déplaçant hors de leur champ de vision, les trois hommes les abattirent dans le plus grand silence, s’arrangeant seulement pour empêcher que le feu ne s’éteigne. Ces trois subalternes, trois frères, étaient toujours aussi doués! Elle n’avait pas à craindre sur ce point-là. En revanche, elle aurait peut-être dû craindre la réaction de Nirk quand il apprendrait sa découverte. Après tout, Il n’avait pas été dans son état normal depuis plusieurs semaines…

* * *

- Gardes! Gardes! Gardes! Ouvrez-moi ces foutus portes! hurlait Fléchère à répétions sous le son de la pluie qui commençait à tomber.

Elle devait entrée dans la citadelle le plus vite possible : sa découverte ne pouvait attendre! Elle devait parler à Nirk le plus vite possible! L’Ordre avait enfin une piste! Il ne pouvait pas laisser cette chance passer! Devant les immenses portes de la Citadelle, les contours mangés par les ombres de la nuit, Fléchère cria à nouveau :

- Pauvres Abrutis de Gardes sans disciplines! Ouvrez-moi ces foutus portes avant que je fasse exploser quelque chose! J’ai un message pour le Roi et ses conseillers de toutes urgences! Ouvrez-moi, gardes de merde!

Encore une fois, tout resta silencieux. Même les sentinelles sur les murs semblaient ne pas l’attendre. Elle devait se dépêcher…Soudainement, un judas s’ouvrit dans la porte de droit. Deux yeux remplis de sommeil regardaient la Traqueuse, circonspect. Cette sentinelle ne devait pas être très, très, contente de se faire réveiller à cette heure de la nuit. « Une autre… » pensa rapidement Fléchère. À la porte de la ville, elle avait eu de la difficulté à faire ouvrir les portes, mais un médaillon, une pièce d’argent et quelques menaces avaient fini par arriver à bout de ce premier garde. Ce serait surement moins évident cette fois-ci… Les deux yeux demandèrent de mauvaises humeurs avec une voix grave et endormie :

- Mais qu’est-ce que vous devez dire à notre cher Roi à cette foutue heure de la nuit? Il doit dormir! Et je ne me vois pas aller le déranger! Mon poste et possiblement ma tête pourraient ne pas aimer bien, bien, ça…

« Et merde! » S’exclama dans sa tête Fléchère. Elle était tombée sur un idiot qui ne connaissait absolument pas l’attitude du Roi : trancher une tête pour s’être endormi au poste de la porte par une nuit tranquille? Darque Frontefore, sa Majesté, n’était jamais allé à de telles extrémités… Surement encore un nouveau qui n’avait pas réalisé la raison qu’il y avait son poste… Sur les murs, des sentinelles rôdaient alerte à quiconque essayait d’entrer par un autre chemin. Elles n’avaient nullement la fonction de s’assurer de l’identité des messagers ou des visiteurs en pleine nuit. C’était le rôle de ses imbéciles de gardes à la porte! Pourquoi était-ce toujours les plus abrutis qui héritaient de ce rôle!? En colère, Fléchère répondit aux deux yeux en sortant un médaillon sur lequel il était gravé un corbeau sur l’une des faces:

- Idiot! Si tu ne me laisses pas entrer, si tu ne me permets pas d’aller voir le Roi et Maitre Nirk et si tu ne me permets pas de transmettre mon message dans les plus brefs délais, ta tête vide ne tombera pas, mais je te promets que tu risques de ne plus jamais pouvoir prendre le moindre poste! Alors…

La furieuse Traqueuse tenait son insigne bien haut devant les yeux qui s’écarquillèrent grandement. Ils avaient reconnu l’objet et en bégayant difficilement et rapidement un « oui, madame », le judas se referma d’un claquement et presque immédiatement, une plus petite porte dans les énormes battants s’ouvrit. Sans attendre, mais soupirant allègrement de soulagement, la femme passa de l’autre côté. Un jeune homme, presque un garçon, l’attendait de l’autre côté à la surprise de la Traqueuse : Aucun poil ne poussait sur ce visage rond, naïf, et même s’il n’était pas obèse, il n’était pas tout petit. Elle l’aurait plus vu avec une baguette de pain que la lance qu’il portait. Son petit nez et ses petits yeux ne faisaient rien pour améliorer cette impression… Elle doutait qu’il ait le minimum de maturité nécessaire pour pouvoir véritablement remplir les fonctions de son poste… Qui l’avait placé ici? Chassant cette question de sa tête, elle se concentra sur ce qu’elle devait faire. Elle s’occuperait de cela plus tard. Elle dit au garde qui attendait nerveusement :

- Occupe-toi de mon cheval, garçon et reprend ton poste. Après tu pourras dormir, mais pas trop : on ne sait jamais quand des messagers arriveront ou partirons.

- Oui…Oui… madame! Balbutia le rondelet, mais ne devrais-je pas vous faire accompagner par quelqu’un? Le château est immense et… et… cela peut surement aider à bien délivrer le message…

Fléchère sourit à l’intérieur d’elle en attendant ses mots : le garçon n’était peut-être pas si immature. Or, elle n’avait pas le temps pour ça… Elle lui dit d’une voix qu’on ne serait contredire :

- Garçon! Tu as bien vu mon médaillon ?! (Celui-ci hocha de la tête, avalant difficilement une gorgé) Alors, tu devrais parfaitement savoir que ceux en possession d’un tel artéfact ont carte blanche du Roi. Donc, obéit et à ton poste, IMMÉDIATEMENT!

- Oui, Madame! Couina le garde avant de se précipiter à l’extérieur des murs.

Il y avait une petite écurie pour les chevaux des messagers nocturnes. Cela évitait de constamment ouvrir les portes du château et d’offrir la chance que des intrus en profitent. Sans regarder en arrière, Fléchère partie vers les appartements du Roi. Elles se trouvaient dans la partie est de la forteresse, presque à l’opposé de la Tour de Minester. Peut-être que Nirk ne serait pas là, mais c’était un premier endroit où commencer. Sans son apprenti, le Chef de l’Ordre n’était pas du genre à rester dans ses affaires : il bougeait constamment, s’occupant de multiples tâches en même temps, parlant avec tous les gens possibles et s’assurant de la sécurité. Il était beaucoup plus sévère quand Disçart n’était pas dans les environs… Cela rappela à Fléchère la récente discussion avec Augure sur l’attitude de son chef: c’était un autre argument qui venait corroborer ses dire…

Nirk avait changé depuis sa prise en charge de son apprenti. Or, elle n’aurait pu dire si c’était une bonne chose ou non. Son rôle de Chef était particulièrement prenant et difficile… Jamais de temps pour rien d’autres que ses tâches, son devoir, le Royaume… Alors, était-ce mal que de prendre du temps et de se consacrer à quelqu’un qu’il aimait comme un fils, un garçon qui le regardait comme un père? Fléchère serra le poing violemment en réfléchissant à cette question, incapable qu’elle était de trouver une réponse : être responsable de l’Ordre était une fonction qui ne permettait pas qu’on se détourne d’elle! Le Royaume comptait sur lui pour se protéger et prospérer en paix. Pourtant, ne jamais avoir de temps pour soi, pour ceux qu’on aime, sans jamais s’investir dans absolument rien d’autre… Quelle personne saine serait prête à tout sacrifier sans rien à une cause et ce, pour toute une vie?

Fléchère marchait rapidement sans rien s’apercevoir : sa réflexion était si forte qu’elle en oubliait son environnement. En même temps, elle avait tellement parcouru ses corridors de pierre décorer avec modération, foulé ses rouges tapis poussiéreux, admiré les paysages enchanteurs que laissaient apercevoir les rares fenêtres. Elle avait déjà vu tout ce qu’il y avait à voir… À un tournant, elle croisa deux gardes en patrouille. L’un deux, le plus jeune, un autre sans un poil au menton, essaya de l’intercepter. Par réflexe (avec une dose de la mauvaise humeur qui l’envahissait plus sa réflexion continuait), la Traqueuse foudroya presque physiquement le jeunot sur place. Sans un regard, Fléchère continua son chemin, mais elle put voir ce qui se passa du coin de l’œil quand elle passa à côté du duo : le second, un vétéran à la barbe grisonnante mit sa main sur l’épaule de son partenaire, l’empêchant silencieusement de faire quoi que ce soit. Il semblait avoir vu le médaillon avec un corbeau dans les mains de la visiteuse.

Sans plus attendre, Fléchère se trouva bientôt devant la porte du bureau du Roi : si Nirk était avec sa Majesté, c’était l’endroit où les deux seraient probablement. Calmant sa respiration, elle laissa les sons prendre possessions des lieux : elle préférait éviter de cogner à une salle vide. Elle trouvait cela gênant. Surtout qu’à cette heure, personne ne pourrait lui dire où se trouvait Nirk. Se concentrant, elle perçut un léger brouhaha dans la pièce devant elle. Des gens s’y trouvaient! Soupirant de ne pas avoir à chercher plus, elle cogna à la porte doucement. Tout s’arrêta et pendant quelques instants rien ne se produisit. En cette soirée, la patience de Fléchère s’était envolée, disparu comme un nuage de fumé. Elle cogna à nouveau, un brin plus fort. Rapidement, des pas amortis se firent entendre et quelqu’un ouvrit.

Fléchère ne s’attendait pas à le voir et sa mâchoire se décrocha : le terrible faciès d’Augure la fixait avec une moue mécontente. Elle aurait dû s’en douter, mais elle n’avait pas pensé qu’il puisse encore être avec Nirk. Or, Augure la fixait mécontent, désirant clairement une réponse, ses yeux refusant de lâcher sa proie. Déglutissant péniblement, Fléchère se força à parler, bégayant même :

- J’ai… j’ai… j’ai une nou… nou… nouvelle extrêmement importante : elle… elle… elle ne pouvait attendre…

- Quoi donc, jeune demoiselle? demanda Augure sans aucune forme de douceur.

- J’ai… j’ai… j’ai une piste!

Les yeux de son ainé s’écarquillèrent de surprise, sa bouche se décrochant. C’était à son tour d’être surpris. Incapable de parler, il tira pratiquement Fléchère dans la pièce, refermant rapidement la porte. Fléchère était incapable de régir : devant elle se trouvait le Roi et son Chef, les deux assis sur les confortables chaises de bois laqué sous le regard du corbeau noir du vitrail. Une troisième chaise était vide autour du bureau où les deux importants personnages se trouvaient. Une lanterne éclairait la scène péniblement, accédant difficilement aux coins des multiples bibliothèques. Le Roi avait un regard interrogateur, alors que Nirk se leva immédiatement en voyant sa subordonnée rentrer dans la pièce : il se doutait que quelque chose clochait. Il demanda en s’approchant d’un pas :

- Qu’est-ce qu’il y a, ma chère… commença le Maitre.

- J’ai trouvé une piste, Nirk! Coupa Fléchère, les mots se bousculant hors de sa bouche. J’ai trouvé la planque de nos ennemis! Nous pourrons les avoir!

- Comment… répondit sur un premier temps Nirk qui s’approcha de la femme et l’agrippa par les épaules. Que s’est-il passé?

- J’ai été attaqué dans une ruelle… expliqua Fléchère qui réalisait à peine ce qu’impliquait cette attaque. Pour une raison que j’ignore, une femme me cherchait et voulait m’interroger, par la force si nécessaire.

- Combien était-il? demanda Nirk soucieux en lâchant sa cadette pour se mettre à faire les cent pas.

- Un peu moins qu’une dizaine… j’ai laissé déchainer mon pouvoir. La plupart ont été tué ou mis hors d’état de nuire dans les minutes qui ont suivi, sauf la femme. Blessée, elle s’est enfuie en laissant des traces de sang. Je n’ai eu qu’à la pister.

- Bien, bien, répéta Nirk qui réfléchissait en même temps. Notre ennemi t’a reconnue et ça, je n’aime pas trop cela. Ils connaissent surement une partie de nos membres et c’est inquiétant…

- En même temps, Nirk, s’interposa Augure, nous ne sommes plus autant discrets que par le passé. Les Traqueurs ont tellement de rôles qu’il est assez facile de les repérer… Sans uniformes et sans grade, mais donnant des ordres aux soldats, aux gardes et mêmes aux nobles.

Nirk hocha de la tête et réfléchit en silence sur cette découverte. Le Roi n’avait toujours pas bougé de sa chaise, mais il regardait intensivement les trois Traqueurs, pensif. Lentement, Fléchère réalisait son manque d’étiquette. Elle n’avait même pas salué le Roi! La sotte! Elle n’avait pas ce droit! Se plaçant face à Sa Majesté et elle s’inclina en proférant :

- Je m’excuse, mon Roi. J’ai oublié mes devoirs et mes respects. La nouvelle m’a semblée si importante, je n’ai pu me retenir.

Darque Frontefore sourit avec douceur en entendant ses paroles et il se leva. Il resta derrière son bureau pour dire :

- Ne t’inquiète pas, demoiselle, je sais que ce n’était pas en mal et tu peux te relever : nous sommes entre nous. Nous ne sommes pas en présence de la cour. Je me suis habitué à ce que dans ce bureau, beaucoup de Traqueurs et de Traqueuses en oublient les politesses. C’était comme ça à l’époque de mon père et surement pareil à l’époque de mon grand-père. Surement qu’avec Disçart à ses côtés, à l’époque de mon fils, ce sera encore comme ça.

Fléchère sourit en entendant les paroles douces du Roi. Il avait raison malheureusement : parfois quand les Traqueurs se trouvaient en la présence de la plus grande autorité du royaume, il l’oubliait, l’ignorait presque même, se perdant dans leur discussion. Une chance que Darque n’était pas un Roi si facile à vexer… Cela leur aurait valu, à elle et à beaucoup de membres de l’Ordre, beaucoup de problèmes… Le Roi continua :

- Nirk! Que prévoies-tu de faire? Nous avons une piste enfin, mais pendant combien de temps?

- Surement très peu, Darque, répondit familièrement le Chef des Traqueurs. Surement très peu… Notre ennemi sait qu’il a manqué sa tentative de s’en prendre à Fléchère et il doit se préparer à bouger… Augure! Fléchère!

- Oui, Nirk, s’exclamèrent simultanément les deux interloqués.

- Combien de Traqueurs pouvons-nous réunir en quelques heures?

- Je ne sais pas trop… hésita la seule femme de la pièce. À l’exception des quatre Traqueurs dans la cité sous mes ordres, les autres sont déjà repartis à toute vitesse et aucun n’est supposé revenir rapidement…

- Avec moi, commença Augure, j’ai quatre Traqueurs qui m’accompagnent et qui seront prêt à intervenir dès que tu le jugeras nécessaire.

- Donc, nous sommes environs une dizaine… conclut Nirk en murmurant presque. Mon Roi, combien de magiciens avons-nous présentement à la capitale?

- J’aurais cru que tu connaitrais mieux la réponse que moi, indiqua le Roi avec un sourire, mais je crois qu’ils sont peut-être un ou deux en plus de Minester.

- Puis-je les prendre avec moi? Demanda le Maitre de l’Ordre qui semblait avoir un plan.

- Oui, bien sûr, accorda Darque, mais j’aimerais que l’un d’entre eux reste : il y a des apprentis et je n’aimerais pas que l’un d’entre eux se lève et qu’il ne se retrouve sans personne pour le rassurer.

- Comme vous désirez, votre Majesté, déclama Nirk après quelques instants.

Fléchère n’avait aucune idée de l’idée que tramait son chef, mais elle commençait à avoir un doute. Quelque chose dans les réactions de Nirk lui faisait craindre le pire. Il ne semblait pas prêt à écouter qui que ce soit. Soudainement, il regarda ses deux subalternes, une flamme guerrière dans les yeux. Il leur ordonna :

- Fléchère, va en ville, rassemble tes Traqueurs et mobilisez la garde. Je m’attends à avoir un messager à la porte quand j’arriverai qui pourra m’indiquer où te rejoindre.

- Oui, Maitre! Se soumit Fléchère avec l’incertitude qui lui étreignait le cœur.

- Augure, récupère tes hommes et réveille les hommes de l’armée royale qui sont stationnées dans la citadelle. Vous me rejoindrez dans la cour le plus tôt possible.

- Oui, Nirk, accepta Augure, comme tu le désires, mais toi, qu’as-tu l’intention de faire?

- J’ai l’intention d’aller convaincre nos mages de nous accompagner, expliqua Nirk alors que la flamme dans ses yeux brûlait toujours plus fort. Ils auront surement besoin d’être convaincu pour bouger…

Fléchère déglutit péniblement à ce moment-là : Nirk semblait être prêt à tout ravager, être prêt à tout détruite, prêt à devenir un démon… Ses yeux semblaient être sur le point de lancer des éclairs, foudroyer quiconque aurait osé se mettre dans son chemin. Sans véritable plan, sans véritable conviction, Fléchère fit ce qu’elle avait toujours fait : elle obéit et se précipita dans la capital, prêt à tuer quiconque le moment venu.

* * *

Les trois derniers gardes venaient de mourir, leur petit feu brûlant encore. Fléchère soupira doucement : même s’ils avançaient lentement, tout allait bien. Aucun garde ne les avait encore repérés et son groupe se trouvait désormais très proche de la base ennemie. Bientôt, elle pourrait faire avancer sa division de soldats et de gardes. Et enfin, prendre d’assaut ces salaud! Elle devait encore avancer juste un peu… D’un mouvement de main, Fléchère fit comprendre à ses sbires qu’elle prendrait les devant avec Albert et Julius. Pour Kathleen et Léonor, ils resteraient en arrière, s’assurant que les ruelles secondaires soient bien vides.

Avançant avec précaution, évitant les flasques d’eau et de sang, la chef du groupe se dirigea vers un coin. Après ce tournant, le chemin menait directement à sa cible. Ils y étaient presque! Soudainement, une voix d’homme se fit entendre, une voix mugissant :

- Gregor! Hector! Valor! Votre tour de garde arrive à sa fin!

L’homme aux puissantes cordes vocales était sur le point d’arriver. Il était sur le point de découvrir le carnage. Il était sur le point de découvrir les Traqueurs. Il fallait agir vite! Or, était-il seul? Fléchère n’avait pas le temps de penser à cela : elle s’adapterait! Par chance, la voix de l’homme était assourdie par la pluie : le temps diminuait tous les bruits, dont ceux de ses déplacements et dont ceux des chasseurs. Ceux-ci se précipitaient proche de l’accès, prêt à frapper : ils n’auraient que quelques secondes avant que la voix ne sorte de la ruelle et qu’il voit les trois gardes morts. Ils ne devaient pas le laisser alerter le reste de leur ennemi. Au moment que la menace fit un premier pas hors du dédalle, les trois traqueurs se mirent en action avec une parfaite synchronicité et sans même se consulter, chacun savait ce qu’il devait faire : Albert se précipita sur la proie, la faisant basculer sur le côté, alors que Julius le poignardait à mort, Fléchère prit la place de l’homme, arme en main, prête à canaliser. Devant elle, dans la ruelle, il y avait quatre autres hommes estomaqués et indécis. Les quatre étaient habillés rudimentairement, mais avec des armes qui, même sous cette lumière, avait l’air de bonne qualité. Quatre boucliers, des lances et des épées…

Fléchère ne s’était pas entendu à quatre hommes et certainement pas à des gaillards à l’allure de soldats. Il ne suffit que d’une fraction seconde pour que l’immobilité de la surprise se transforme en chaos. Les deux premiers levèrent leur bouclier, la lance prête à frapper, alors que le troisième semblait donner un ordre au dernier qui se retourna et partie à la course. « Oh! Non! Je ne vous laisserais pas faire ! » Se dit-elle à elle-même en comprenant ce qu’ils s’apprêtaient à faire. Alors, en une fraction de seconde, elle déchaina la tempête dans la ruelle. Exactement comme quelques temps au paravent, son pouvoir éclata et une tempête de projectile se matérialisa. Ce qui pouvaient être de grands carreaux ou de petites flèches chargèrent les hommes barrant le passage, frappant tout ce qu’elles pouvaient, sans avoir vraiment de cibles. Fléchère vit beaucoup de projectiles empaler les boucliers et les bâtiments, mais plusieurs transpercèrent ses ennemis à des endroits exposés. Or, même blessé à plusieurs endroits, les deux hommes étaient encore debout, déterminé à ne pas bouger. Le troisième semblait dans un moins bon état : un projectile semblait lui avoir ouvert la gorge avant de s’écrouler. En revanche, elle n’avait aucune idée si sa magie avait atteint la dernière cible : il courrait toujours autant, le salaud!

Alors qu’elle hésitait, Kathleen et Albert la dépassèrent et chargèrent les deux soldats mal en point. Épée en Main, Fléchère les sentit canaliser de la magie. Elle ne put voir le résultat, mais elle ressentit le sol bouger et elle put en voir la conséquence finale : les deux gardes ennemis étaient morts… Réalisant sa chance, Fléchère n’hésita même pas une demi-seconde : elle devait rattraper le quatrième soldat avant qu’il ne sonne l’alerte. Allant chercher dans la moindre de ses capacités, elle poussa son corps à son maximum. Elle sentit ses articulations se lamenter, ses muscles se plaindre et son cœur voulait exploser. Or, elle devait le rattraper! Courant toujours plus vite, elle suivit l’homme à la trace dans le dédalle de ruelle. Elle le retrappait peu à peu, mais les nombreux zigzags ne l’aidaient. Doucement, elle pouvait l’entendre s’essouffler et elle le voyait ralentir. Elle y était presque! Alors qu’il sortait d’un énième détour, Fléchère finit pu se jeter dessus, le poignardant à mort d’un seul coup. Roulant dans la boue, elle se releva rapidement et ce qu’elle découvrit l’enragea. (chapitre à allonger, actions et réaction)

Elle était arrivée devant son point de destination, une dizaine de gardes surveillaient l’endroit et ils l’avaient tous vu. Un silence pesait sur l’endroit seulement dérangé par la pluie qui ne cessait de tomber. Cependant, il ne fallut que quelques secondes pour que la tempête se déchaine vraiment. Plusieurs gardes en cotte de mail, armés de lances et équipés d’un bouclier se précipitèrent vers elle, d’autres s’assurèrent des autres entrés et un dernier se précipitait visiblement sonner l’alarme. « Et merde! » se dit-elle Fléchère furieuse. Elle n’avait pas assez récupéré de magie pour pouvoir relancer une autre tempête de projectile, elle était seule et elle n’était pas la mieux équipée pour affronter des lanciers. Elle devait agir vite, mais quoi? Reculé? Elle avait surement alerté plusieurs autres gardes et le chemin serait bloqué. En plus, ses subordonnés allaient devoir s’occuper de ceux-ci. Ils n’arriveraient pas si vite… Une autre direction? Elle avait des chances de tomber sur d’autres gardes et l’alarme serait déjà lancée. Se rendre? Jamais! Alors, il restait l’affrontement… Remarquant la lance de l’homme qu’elle venait de tuer. Ça pourrait lui servir, mais voyant que les cinq hommes qui la chargeaient étaient presque sur elle, elle opta pour une autre stratégie. Il lui restait justement assez de pouvoir pour invoquer un léger bouclier magique autour d’elle : Fléchère ne savait pas combien de temps il résisterait, mais surement suffisamment pour ne pas finir empaler en moins de trois secondes.

En une fraction de seconde, elle fut au centre de son pouvoir, manipulant l’énergie dans la forme qu’elle voulait. Il n’y en avait pas beaucoup, mais ça devrait suffire! Prête, ses deux dagues en main, elle se précipita sur ses adversaires à son tour, gueulant autant pour se défouler que pour déchainer sa rage. Très rapidement, prenant par surprises ses adversaires, elle fut sur le premier garde à sa gauche, un grand gaillard moustachu qui hésita une seconde. Ce fut la seconde de trop… Contournant sa lance par la gauche, Fléchère fut sur son flanc, lui enfonçant une dague dans les côtes de toutes ses forces. La première victime s’effondra, alors que la femme retirait sa lame. L’ennemi le plus proche essaya de la frapper, mais vive, elle évita la charge, se plaçant en position pour frapper. Or, elle n’eut jamais le temps : un autre garde essaya de l’empaler à son tour. Son bouclier la sauva en lui permettant d’esquiver le coup à la dernière seconde. La lance l’effleura à peine, mais cela fut suffisant pour la déstabiliser.

Fléchère recula devant les quatre gardes restant qui s’unirent devant elle et qui l’affrontèrent avec syncronicité : ces hommes avaient un entrainement et ils savaient se battre ensemble. Ce n’était pas que de simples hommes de main… Cependant, la subalterne de Nirk n’avait pas vraiment le temps d’y penser, puisque les quatre hommes la harcelaient de leur bâton pointu. Si ce n’avait été de sa magie, Fléchère serait déjà morte. Les lances étaient déviés à la dernière seconde ou la femme pouvait sentir le coup arriver, ce qui lui donnait le temps de bouger en conséquence. Le combat était effréné, mais elle n’était pas capable de changer le rythme. Ses adversaires étaient trop habiles pour lui permettraient d’avancer, sa magie était épuisée et son équipement n’était pas approprié. Elle était dans une salle posture… Esquivant les lances sans cessent et se déplaçant toujours pour éviter d’offrir aux quatre hommes l’opportunités de pouvoir se coordonner, Fléchère réfléchissait rapidement un plan pour éviter de faire rater la mission, éviter de s’enfuir et éviter de finir embrocher. À ce rythme, elle ne vivrait plus très longtemps… Soudainement, une idée lui vient. Elle pourrait… Oui, elle pourrait et ainsi, elle pourrait… Oui, elle pouvait y arriver. Se déplaçant rapidement, en fonçant vers ses assaillants, esquivant une lance à la dernière seconde, elle pris les quatre hommes de cours. Ceux-ci, un peu déséquilibré, étaient sur le point de se replacer quand Fléchère lança ses deux dagues en même temps sur l’homme le plus proche. La première ricocha sur son bouclier, mais la seconde se planta dans le bas de son cou, l’incapacitant.

- Et un de moins, soupira la femme en sortant deux nouvelles lames de ses habits.

Le combat serait un peu plus équilibré enfin… Les trois survivants fous de rage en voyant cela se précipitèrent sur elle. Ils en oublièrent leur tactique quelque peu, mais c’était compensé par l’ardeur de leur colère. Fléchère réussissait à peine à ne pas se faire déborder par ses adversaires, mais des entailles commençaient à apparaitre sur son corps. Elle ne résisterait pas encore très longtemps. Soudainement, alors qu’elle évitait un énième coup, l’un des hommes de lança sur elle, bouclier devant, la renversant au passage. Le coup étourdit la Traqueuse qui s’effondra. Elle n’avait jamais vu le coup arrivé… Mais que venait-il de se passer? Or, elle ne se posa plus la question quand elle vit un des gardes se positionner au-dessus d’elle, sa lance prête à en finir, ses yeux injectés du désir de voir son sang.

- Et merde! Soupira Fléchère en fermant les yeux.

Elle aurait aimé pouvoir en faire plus… Plus pour le Royaume. Plus pour ses confrères de l’Ordre. Plus pour Nirk… Elle ferma les yeux, acceptant sa mort prochaine sous la pluie drue. Il y avait longtemps qu’elle avait fait la paix avec la mort. Son tour était venu. La mort était une part de la vie. Alors qu’elle entendait de se faire empaler, un puissant bruit d’impact se fit entendre et un cri d’agonie retentit à sa droite. En ouvrant les yeux, son bourreau était étendu à ses côtés, Kathleen étendu dessus lui et Albert avait empalé un autre des gardes avec une lance trouvée elle ne savait où. Fléchère sauvée se relava en même temps que Kathleen achevait l’homme sous-elle. Surprise, la chef se demandait d’où ses deux guerriers arrivaient. Certes, ils devaient être sur ses pas, mais elle se serait entendue à ce qu’ils arrivent bien plus tard! Elle leur demanda, alors que ceux-ci encerclait le dernier garde, alors que ses cinq autres amis s’approchaient de plus en plus rapidement :

- Mais que faites-vous là?

- Nous avons suivi le mieux que nous avons pu, répondit Kathleen avec un sourire féroce.

- Après tout, nous ne pouvions pas t’abandonner, continua Albert gaiement. On aurait été blâmé de ta mort.

- Mais où sont les deux autres? demanda Fléchère en se plaçant en position pour surveiller les arrières de ses confrères.

- Léonor surveille nos arrières en éliminant les surprises indésirables, alors que mon petit frère est parti devancer le plan.

Fléchère hocha de la tête. Ses guerriers avaient bien agi et le plan pouvait encore fonctionner! Au même moment, des six gardes restants, l’un d’entre eux s’adressa aux trois traqueurs en s’avança vers ses derniers:

- Ainsi, voici l’Ordre du roi en action. C’est impressionnant! Dire qu’un seul d’entre eux ait pu tenir tête à cinq hommes et en tuer deux, alors même qu’elle semble exténuée! C’est un honneur de vous rencontrer!

Le type portait une moustache tombante sous les goutelles d’eau et ses long cheveux pendouillaient sur sa tête. Un plastron, des gants renforcés et des bottes de plaques le protégeaient des attaques ennemies. Une épée à la ceinture, une lance dans la main droite et un bouclier dans l’autre lui servaient d’armement. Le type semblait être le chef et sans aucune hésitation, quand celui-ci se fut suffisamment avancé, Fléchère se précipita sur lui vive comme un chat. Si elle éliminait le chef, cela devrait déstabiliser ses sous-fifres. En voyant la réaction de la femme, le moustachu sourit de manière féline : il voulait jouer! Il n’eut le temps que de dire à ses hommes de ne pas intervenir avant d’être obliger de se concentrer sur Fléchère. Le duel fut féroce, alors que la Traqueuse donnait toutes ses dernières forces dans son assaut. Elle cherchait à déborder son adversaire en frappant de tout côté. Elle voulait le déséquilibrer, mais son ennemi était suffisamment doué pour ne pas la laisser faire. En fait, il la forçait souvent à la prudence, ses coups passant à deux doigts de l’empaler plusieurs fois.

Autour d’eux, Kathleen et Albert se dépêchèrent d’éliminer le garde qu’ils avaient coincé avant d’engager un combat contre les quatre derniers gardes. L’énorme femme avait tiré une épée chargeant férocement ses ennemis, alors qu’Albert couvrait ses arrières avec sa lance. Les évènements semblaient tourner en leur faveur! Profitant d’un moment d’inattention du moustachu, Fléchère réussit à éliminer la distance entre elle et son adversaire. Alors que se dernier eut une demi-seconde d’hésitation, la femme lui planta l’une de ses lames dans les côtes. Une seconde plus tard, elle reçut un puissant coup de bouclier qui la fit rouler par terre. Se relevant rapidement, elle vit la douleur dans les yeux du moustachu, mais son sourire était toujours aussi carnassier. Il en voulait encore. Or, alors que Fléchère s’apprêtait à charger son ennemi à nouveau, une puissante cloche se fit attendre. Le moustachu étira encore davantage son sourire en ricanant :

- Enfin! Il était temps!

Immédiatement après, des dizaines de gardes sortirent les uns après les autres du bâtiments, lance, épée ou hache en main, en armure et prêt à en découdre. Instinctivement, Fléchère recula : que pouvait-elle faire contre autant de gardes, alors qu’il ne semblait pas y avoir de fin à leur nombre? Elle ne faisait pas des miracles!

(aller plus loins dans la réaction de Fléchère, retour sur l’action, pt résumé ce qui s’est passé en une phrase ou deux, on arrive à la bataille contre l’ennemi. À un tournant, un officier, gueulement, alerte, nué de soldat, limitation des ruelles, arrivé de l’armée par toutes les sections (plus de soldats que de gardes= prob de trouver ceux non stationner), bataille rangés qui s’enclanche, bain de sang, homoncule arrive fin) Albert, Léonor et Julius

Élément de plan

environ la même grandeur que celle où Disçart et le Prince recevaient l’instruction d’Ysmak. Par contre, elle était luxueusement meublée. Plusieurs bibliothèques s’étendaient sur trois des quatre murs. Divers parchemins, des livres et quelques babioles s’y entassaient attendant qu’on s’intéresse à eux. Un bureau trônait au centre et derrière celui-ci, il y avait une immense fenêtre avec deux autres plus petites qui encadrait la première. Cette dernière était couverte par un superbe vitrail. Le rouge dominait la scène et le noir dessinait la forme d’un corbeau, le blason de la souveraineté : le corbeau de la montagne.

direction les têtes dirigeantes)

(réflexion, comment je présente la réaction de Nirk, semi : soit revoir la scène de la réaction et compléter par les jours à venir. L’alarme sonne et c’est le temps d’avancer rapidement. Nirk arrivera de son côté, alors qu’Augure arrivera pas l’arrière. Des flots continus d’hommes sortent de la massure, souvent trop bien armée. Alors qu’ils se font submerger, les soldats du roi arrivent, mais des monstres sortent de l’endroit, des homoncules, proche de bêtes de sang, mais imparfaites! ) (diminuer nombre de traqueurs)

Immédiatement après le O.2 Nirk préparera une attaque sur la planque de l’un des groupes. Fléchère et augure l’accompagneront. Cela commencera par la tension dans l’air et par la veille. De nombreux gardes les accompagnent et Nirk est furieux. Au moment de passer à l’attaque se sera un carnage, mais les traqueurs ne découvriront rien.

Attaque d’une planque des méchants par les Traqueurs, combats!!! Donc, autour de la vieille massure. Beaucoup de gros bras autour. L’attaque est plus ou moins bien planifié. Donc, il devra y avoir une alarme. Le pouvoir de Nirk et d’Augure seront plus ou moins montré. On garde le regard de Fléchère. On désire faire payer leur crime. À la fin, puisque c’est une scène d’action, c’est la déception. On ne trouve rien. Sauf des allusions très louches. C’est la nuit, finira tôt le matin. La garde de la cité ne sera pas bien loin pour contenir le tout Les allusions sur des attaques sur le prince et d’autres personnes importantes.

le pouvoir explosa autour d’elle et un puissant vent claqua dans la ruelle. Le pouvoir s’enroulait autour d’elle, dessinant dans l’air les schémas qu’elle aimait tant. Alors que ses ennemis faisaient un premier pas, les premiers projectiles sortirent de la tempête. De la tempête d’énergie, ce qui pouvait être de grands carreaux ou de petites flèches s’échappaient à vive allure ne visant rien en particulier. Une tempête de projectiles sans cible précise s’abattit sur les assaillants de Fléchère

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