Magie et Mages

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Seul en compagnie de sa fée,
Elle ne savait plus qu’espérer :
Un avenir rempli de désolations,
Ou une routine sans autre considération ?

Au premier étage de la tour de son père, une grande pièce vide seulement remplie par quelques tapis, Magia regardait les trois novices qui se pratiquaient devant elle. Aucun n’arrivait à la divertir un minimum. Ils n’avaient pratiquement pas de talent et le peu qu’ils avaient se développait à une lenteur épouvantable. La jeune femme grogna silencieusement, s’ennuyant péniblement. Elle aurait préféré pouvoir s’occuper de ses études. Morose, elle prenait le temps de corriger les trois individus devant elle, bien que ce ne soit pas très pertinent. Ils étaient encore à la première étape, apprendre à canaliser à volonté sans trop canaliser. Le plus dangereux était la seconde partie et c’était elle qui demandait une surveillance, mais pour que ce soit pertinent, il aurait fallu qu’ils soient capable de canaliser un tant soit peu…

Magia savait qu’elle ne devrait pas être si sévère, les trois novices étaient encore des enfants : deux filles et un garçon, l’ainée ayant neuf ans, soit un an de plus que ses cadets. La plus vieille lui rappelait un vieux souvenir et cela ne fit rien pour améliorer son humeur. De toute façon, cette fillette était loin d’avoir le même niveau qu’elle au même âge. Pourquoi ne pouvait-elle pas aller étudier dans sa chambre? Ça serait surement plus intéressant que de rester ici à ne rien faire. Magia leva les yeux au plafond comme si cela aurait pu lui apporter son souhait. Son impatience grandissait encore. C’était d’un ennui! Soudainement, la plus vieille des trois, Helena des Monts-Coupants se souvint Magia, vint s’asseoir devant elle, obligeant la jeune femme à lui donner de l’attention. Helena la regarda droit dans les yeux, attendant visiblement une réponse. L’impertinence de la fillette fit naître un sourire sur la surveillante qui demanda :

- Qu’est-ce que je peux faire pour toi?

- Je ne comprends pas ce que je fais de mal et pour laquelle j’échoue à canaliser la magie, répondit la gamine avec une moue boudeuse.

L’attitude de sa cadette amusa Magia. Avec ses longs cheveux bruns en bataille, son nez volontaire, ses joues rondes et boudeuses, Helena était une jolie jeune fille, même dans sa robe beige d’apprentis. Elle rappelait à Magia d’autres souvenirs et elle ne pouvait s’empêcher d’y sourire. Elle aussi, quand elle était plus jeune, se fâchait quand elle n’y arrivait pas rapidement. Elle demanda à Helena de lui donner les mains et lui demanda de refaire l’exercice comme précédemment. La petite brunette obtempéra rapidement et sa superviseure la regarda faire. Par le contact et avec l’aide d’un peu de magie, Magia pouvait voir ce que faisait Helena. Comme on lui avait appris, elle rejoignait l’ile de calme et de sérénité. Le voyage lui prenait un certain moment. Des vagues d’émotions s’attaquèrent à son embarcation, mais Helena ne dévia pas. Sur l’ile, elle avança vers le centre, essayant de son mieux d’éviter tous les pièges et les bestioles cherchant à la déconcentrer.

En son centre, elle se connecta à son don. Rapidement, elle se connecta à la source de toute magie. Et c’est là que se trouvait le plus gros problème. Lorsqu’Helena puisait à la source, elle ne cueillait pas l’énergie, mais elle cherchait plutôt à arracher des morceaux de la source. Comme un enfant qui cherchait à capturer de l’eau avec ses mains, elle peinait à amasser d’infime partie de pouvoir. Helena n’arrivait pas amasser assez de magie pour pouvoir ensuite manipuler l’essence du monde à sa volonté. Doucement, Magia fit arrêter la novice. À sa surprise, Helena était assez douée pour se connecter à son don. Il ne restait plus qu’à lui apprendre la façon de cueillir la magie. Il y avait plusieurs façons de faire, mais la fille de Minester préféra lui apprendre la plus simple. Elle expliqua :

- Helena? Tu es très doué pour te connecter à ton don. Le problème vint de ta façon de puiser dans celui-ci. Tu…

- Mais qu’est-ce que je fais de mal? Coupa la cadette énervée. J’ai suivi les instructions de Maitre Minester à la lettre et je ne canalise presque rien!

- Tu tires sur la source comme si c’était un cristal, enseigna la femme aux cheveux pâle, alors que tu devrais la voir comme un liquide où il faut cueillir le pouvoir.

- N’est-ce pas ce qu’on doit faire, démontra Héléna, arracher la puissance pour ensuite la posséder à notre désir?

- Tu ne tiras jamais rien de la magie par la force, répondit patiemment Magia. La source nous offre son pouvoir, il nous suffit d’absorber la magie. Imagine une fleur ou un arbre qui absorbe la lumière du soleil. Tu es cette petite fleur et tu cherches à absorber la lumière. Tu ne peux pas tirer sur la source, tu peux juste l’absorber. Comprends-tu?

Helena semblait plus ou moins sûr de ce fait, mais elle acquiesça quand même, et elle repartit s’asseoir un peu plus loin, recommençant l’exercice. Elle ne comprendrait peut-être pas tout de suite, mais elle finirait surement par y arriver. Du moins, Magia l’espérait, car il y avait d’autres façons d’aller chercher la magie, mais elles étaient bien plus dangereuses. La magie pouvait alors les blesser, blesser autrui ou pire. Or, beaucoup de novices ne voyaient pas tous ses dangers et plusieurs finissaient par ce faire du mal. La supervision n’était pas inutile, mais que c’était ennuyeux. Elle aurait aimé faire autre chose!

Soudainement, un toussotement se fit entendre par-dessus son épaule la faisant sursauter diablement. Elle ne l’avait pas entendu arriver, mais le reconnut aussitôt. Son père se tenait derrière elle. En se tournant vivement, elle put le voir avec son sourire espiègle, fier de son effet. En ce jour, il était habillé de ses habits rouges rehaussés de motifs éclatants. Il avait dû encore se faire un plaisir à charmer les dames à la cour. Mécontente de ses agissements et de sa journée, Magia dit, un soupçon de morosité dans la voix :

- Comme vous pouvez le voir, père, vos novices s’exercent comme vous me l’aviez demandé! Que désirez-vous maintenant?

Les derniers mots furent exprimés pratiquement comme une accusation. Minester le ressentit clairement, l’une de ses mains allant derrière sa tête pour se gratter. Son sourire semblait nerveux, mais sa voix était claire :

- Je viens mettre fin à cette séance et libérer mes novices pour le reste de la journée : ils ont assez travaillé. (Redevenant plus assuré, il se tourna vers les trois enfants) Hélèna, Neneline et Pernan? Vous pouvez profiter de ce qui reste de la journée. Nous recommencerons le tout demain.

Neneline et Pernan ne se firent pas prier et ils partirent rapidement. Ils semblaient assez contents d’être libérés. Or, Hélèna souriait beaucoup moins. Elle partit en trainant les pieds et en grognant presque. C’était surement parce qu’elle n’avait pas réussi et que sans superviseur, les novices avaient interdictions de pratiquer. Quand le trio fut sorti, Minester félicita sa fille :

- Je suis très content de la façon de ce que tu as dit et fait avec Hélèna. C’est exactement ça que je m’attends de toi avec eux.

- Vous étiez là tout au long et vous n’avez rien dit, père? l’accusa Magia

Minester hocha narquoisement la tête et sa fille soupira : il était tellement désespérant par moment. Il avait le tour de l’énerver et de lui faire de mauvais coups. Elle continua, neutre :

- Je n’ai fait que répéter ce que tu m’as appris. Je ne trouve pas avoir de mérites à répéter des bases aux novices.

-Tu n’aimes pas enseigner aux novices, n’est-ce pas, ma fille? demanda le père après un petit moment.

- Je déteste passer trois heures avec des enfants à me tourner les pouces en espérant que l’un d’entre eux avancera suffisamment pour que ma présence soit enfin utile! explosa la jeune femme. Je m’ennuie et je n’y apprends absolument rien! Je n’ai même pas le droit de lire. Par la magie de Magius, tu ne m’as absolument rien appris depuis le départ de Disçart!

Le silence se fit dans la pièce. La colère de la fille avait bouche bée le père et elle semblait être prête à recommencer si nécessaire. Le visage complètement rouge, elle serait les poings dans une tentative de se calmer. Son père se grattait à nouveau l’arrière de sa tête. Il avait perdu son sourire en cherchant une réponse. Il laissa tomber :

- Tu t’ennuies de lui toi aussi, n’est-ce pas?

- Absol… Absolument pas, balbutia-t-elle rapidement sous le choc. Je m’ennuie d’apprendre et de m'exercer à de nouvelles techniques. Au moins, quand il était là, je pouvais m'exercer et j’apprenais beaucoup, mais il pouvait être tellement malcommode et ne pas écouter quand je parle. Peu importe son âge, il était, est et sera irritant… Bon, d’accord, je m’ennuie peut-être un peu de ce crétin…

« Même s’il ne le mériterait pas après sa façon de partir » finit-elle pour elle-même en rougissant. Était-ce de la gêne ou de la colère? Elle-même en était peu sûre, mais elle ne voulait pas montrer son indignation à son père. Déjà qu’elle venait d’admettre d’apprécier ce grand nigaud, elle n’était pas capable d’en faire plus pour l’instant. Cependant, son père n’ajouta rien. Il souriait avec douceur et chaleur à sa fille. Son regard rayonnait d’amour pour sa petite fille, ce qui n’aida en rien l’humeur de cette dernière. Avant de finir par répondre, il s’assit à côté de celle-ci. S’appuyant sur ses mains derrière lui et regardant au plafond, il répondit :

- C’était plus simple quand il était là. Je pouvais former mes cinq apprentis et les surveiller en même temps. Vous aviez tous un partenaire et cela me permettait de me concentrer sur autre chose. Présentement, si j’essaie de te former, je dois t’aider à te pratiquer. Je ne peux pas me permettre d’avoir trois novices se pratiquer sans surveillance.

Minester soupira et un silence se fit dans la salle. Son père avait l’air découragé. Lui qui souriait toujours et qui s’amusait toujours semblait écrasé par ses soucis. Elle voulait dire quelque chose. Elle voulait lui remonter le moral. Elle voulait le faire sourire, mais elle hésita. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait dire. Son père eut un demi-sourire et il se remit à parler :

- J’ai peut-être une proposition à te faire, ma chère fille.

Tout ouïe, Magia était surprise. Elle n’avait aucune idée de ce que cette « proposition » pouvait bien être. Une légère tension se fit et son père la surprit :

- Avant de te la faire, je dois m’assurer que tu possèdes tout le nécessaire pour t’acquitter de celle-ci. (Sans laisser le temps à Magia de répondre, il continua) Que peux-tu me dire sur les risques reliés à l’utilisation de la magie et de la sorcellerie ?

- Dans les deux cas, finit-elle par répondre, les risques sont les mêmes. Un utilisateur de pouvoir doit faire attention à plusieurs facteurs. Le premier est le fait de trop puiser de pouvoir parce que tout mage a une limite que son corps peut supporter d’utiliser. S’il puise trop, il risque de détruire son corps, car l’énergie de trop le « brûlera » de l’intérieur, ou s’il est chanceux, il « brûlera » son propre don, le rendant inapte à canaliser. Ensuite, le second risque se relie au premier, car un mage qui canalise trop « ouvertement » risque d’appeler des « esprits » malveillants. Alors, ceux-ci risquent de posséder le malheureux et lui voler sa vie. Lorsqu’il y a possession, le monstre créé devint une menace terrible pour tout le monde qui l’approche.

« Le troisième risque est relié à la « saveur » du pouvoir. Tout mage aime sentir le pouvoir en soi. C’est une forme de drogue que les mages doivent apprendre à combattre, car plus un mage se laisse aller, plus il essayera de canaliser et de garder le pouvoir. Lorsqu’un mage connait ses limites, mais qu’il n’a aucun contrôle sur sa soif, il se corrompt peu à peu, puisqu’il cherchera des moyens de toujours pouvoir plus accumuler. Généralement c’est une déformation du corps avec une corruption de son être. C’est ce qu’on appelle devenir une Bête de Sang. Elles sont extrêmement dangereuses à cause qu’elles perdent la raison, seulement dirigées par leur désir d’accumuler du pouvoir. Elles peuvent prendre plusieurs formes, mais elles sont toujours une apparence cauchemardesque avec une perte de sang constante comme si le trop-plein de magie cherchait à fuir de celle-ci. Voilà les trois principaux risquent qu’un utilisateur de magie risque en utilisant son don. J’ajouterais que le pouvoir peut rendre fou de plusieurs façons, mais c’est plus spécifique et certaines folies pourraient venir de d’autres causes que la magie.

- Très bien, commença Minester en regardant sa fille avec fierté, et est-il possible de sauver une personne de ses dangers?

Magia faillit répondre immédiatement, mais elle se retint. Son père et ses livres n’avaient jamais abordé cette question directement et cela la laissait perplexe. Pourtant, son père agissait déjà de manières étranges... Elle prit le temps de réfléchir à sa réponse. Quand elle fut prête, elle dit :

- La réponse la plus évidente serait dire non. Si une personne perd le contrôle d’une façon ou d’une autre, elle est condamnée. Or, même si je ne suis pas sûr de la façon, je commence à croire qu’il est possible de sauver certaines personnes de ses dangers. Il doit être possible de reprendre le surplus de pouvoir, de chasser les esprits malveillants et peut-être même de retenir une personne de se faire corrompre par son désir de pouvoir.

- Bien, bien, parfait, félicita Minester. Il est effectivement possible de sauver des mages de se brûler et d’être possédés. Je te montrerai comment le faire, bientôt. Pour les Bêtes de Sang, c’est pratiquement impossible dès que les transformations ont commencé. Quelqu’un qui s’est laissé corrompre finit toujours par perdre le contrôle…

Ces dernières paroles furent dites sur un ton déclinant devenant de moins en moins audible. Magia pouvait presque entendre du regret, mais elle n’aurait pas su dire pourquoi. Rapidement, son père reprit, sourire aux lèvres :

- As-tu étudié la télépathie, jeune fille, comme je te l’ai demandé ?

Après quelques secondes, elle répondit mentalement : « Oui, père, j’ai étudié ce que vous m’aviez demandé et même plus. » Un large sourire étira le visage de la jeune femme quand elle vit la surprise sur celui-ci de son père. Ce connecté à son don était devenu une seconde nature chez elle. Elle y arrivait beaucoup plus facilement que Disçart et cela, peu importe dans quel état d’esprit elle était. Certes, elle avait grandi toute sa vie entourée par les merveilles de la magie au contraire de son partenaire, mais quand même, elle était la plus douée des deux! Son père continua à voix haute :

- Bien, bien, je peux enfin te parler de ma proposition… Tu es suffisamment avancée dans tes études pour que je n’aie plus besoin de te surveiller constamment. Tu n’es pas prête à devenir une mage à part entière, mais tu vas pouvoir partir du château.

Magia en fut estomaqué. Elle n’avait même pas entendu toute la proposition et elle était déjà confuse. Son père qui avait toujours été protecteur lui laissait une chance de quitter son domaine. Elle ne put s’empêcher d’échapper :

- Mais comment vas-tu suivre mes progrès, père? Si je pars, il te sera beaucoup plus difficile de continuer à m’enseigner et à me conseiller.

- Je n’ai jamais dit que tu partirais sans rien, répondit Minester mystérieusement. Je vais avoir un cadeau pour toi dans quelques jours. Pour poursuivre ma proposition, tu te rappelles de la manipulation du pouvoir des Traqueurs, n’est-ce pas?

- Ils apprennent à manipuler le don comme une seconde nature et à l’utiliser dans des situations presque impossibles. De ce que je retenu de tes paroles, c’est souvent une utilisation dangereuse qui les amène à la limite de la folie.

- Exacte, sourit le père. Tu te souviens de l’important. C’est parfait. Ma proposition est que je t’enverrais, si tu acceptes, rejoindre la forteresse des Traqueurs dans le Duché de l’Ouest. J’en ai déjà parlé à Maitre Nirk et il aurait bien besoin d’un mage entrainé et connaissant bien toutes les bases et un peu plus sur la magie. Cela permettrait de donner un meilleur entrainement aux apprentis et cela pourrait prévenir certains accidents. Aussi, cela te permettrait d’avoir un meilleur apprentissage des possibilités avec la magie et….

Dès que son père avec parlé d’aller rejoindre les Traqueurs, Magia avait fait la plupart des liens dans tête et elle en était bouche bée. Elle savait que son père était inquiet, mais elle n’aurait pas cru autant. La révélation la laissait confuse. Elle coupa son père, incapable de se retenir :

- Tu m’envoies rejoindre Diss, n’est-ce pas? Tu m’envoies le rejoindre parce que tu crains que les Traqueurs nous le perdent… Tu as vraiment peur qui lui arrive quelque chose avec son don…

Minester se tut, son sourire s’envolant. Son regard devint maussade et même sa posture perdit de sa confiance. Magia avait mis dans le mille. Le silence se fit à nouveau. Magia n’avait aucune idée de ce qu’elle devait penser de la proposition de son père. Celui-ci finit par admettre :

- Oui, je t’envoie rejoindre Disçart et oui, j’ai extrêmement peur de ce qu’il peut lui arriver si son don n’est pas surveillé adéquatement. Rendu là-bas, il n’aura personne qu’il connait et sur qui il pourra compter… Même si tu n’es pas une mage complète, il n’y a quand toi que j’ai suffisamment confiance pour le protéger si besoin… les ombres du roi ne sont pas très douces avec ceux qui perdent le contrôle… Je ne te forcerai pas à y aller, ma chère fille, mais je ne t’ai pas menti. Les Traqueurs possèdent une bibliothèque fournie sur la magie et leurs méthodes pourraient t’apprendre beaucoup. Je sais que cela peut être difficile à choisir à l’instant et je te laisserai du temps, mais je crois que cette tour commence à être un peu petite pour toi.

Minester souriait à nouveau, mais son regard était triste. Magia n’était plus tant sûr de savoir ce qu’elle voulait et elle n’était pas sûre que son père aurait pu le dire lui-même. Il semblait déchiré par une multitude d’émotions toutes plus contradictoires les unes que les autres. Elle aimait beaucoup son père et il n’avait pas tort : elle avait hâte de pouvoir sillonner le royaume. Pourtant, aller s’enfermer dans un autre fort pour garder des enfants… Sa tête vibrait de réflexions quand elle finit par réponde :

- J’irai chez les Traqueurs comme tu le désires, père. J’irai surveiller cet idiot de Disçart pour éviter qui lui arrive quelque chose. En revanche, j’ai des conditions!

- Tout ce que tu voudras, ma chère Magias, répondit Minester le regard enfin soulagé. Tout ce que tu voudras.

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