III. Poème 2.0

Une minute de lecture

Ma mémoire se vide,

Mes sens me trompent.

La fatigue fait passer mon cœur à la machine à laver ;

Si bien que mes sentiments sont bicolores comme des cadavres de ratons laveurs

Au bord d'une route de campagne.

L'homme a fait l'animal et moi je suis devenu bestial,

En rage pour tout et rien.

D’accélérer mes limites il est temps,

De m'agiter dans une cour carrée j'ai eu l'habitude.

Dans une cour angoissante, familière et rude.

Moi, enfant de la mer, je me consume,

Disparaît dans les cendres.

J'ai attisé le feu, je l'ai nourri,

Et voilà qu'il me hante et me poursuit en délires.

De rêves et de symptômes inconnus, je fais mon existence.

De Charybde en Scylla, je ne vois que le pire.

- Quelques couacs, quelques quoi, quelques fois -

Foi en ma perte, en ma décadence.

Les autres choses survivent mais n'évoluent pas.

Et aujourd'hui je dis non.

Non à la terre, non au ciel, oui à l'eau,

Et sa douceur matérielle et ses traits de génie.

Aujourd'hui je dis non.

L'ai-je dis hier ? Je le crois bien.

Je dirai non à nous et aux autres.

Car le oui est utopique, nouveau, bancale, riche,

Il est toi et aux autres, mais moi, je suis seul,

Et c'est parfait.

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