Passion Licorne

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Sous sa cabane, à l’abri elle pouvait librement penser aux licornes. Elle avait compris avec son passage dans les différentes familles qu’il ne valait mieux pas parler de sa passion pour les licornes. Soit on passe pour un bébé soit pour une folle. Alors elle gardait ça au fond d’elle.

C’était devenu sa passion secrète. Non pas qu’elle veuille collectionner les peluche licorne, ou les t-shirt licorne, ou les mugs licornes. Elle, elle voulait prouver qu’elles étaient vivantes. Elle c’était renseignée, avait lu tout ce qu’elle avait pu. Elle a même commencé à écrire son « Les licornes pour les nuls ». Bien sur elle commençait par décrire une licorne. Ce qui n’était pas choses aisées, car beaucoup de description ont des point communs mais aussi des points divergents. Ainsi on retrouve une forme de cheval avec une corne sur la tête. Mais parfois avec ailes, parfois sans. Parfois elles peuvent lire dans les pensées ou parler d’autres non. Ce qui était le plus difficile c’est que bien souvent les licornes étaient montrées dans les livres pour enfants. Capucine avait bien entendu regardé sur internet mais s’est perdu des heures sur l’internet mondial sans pour autant avoir plus d’information malgré les 24 000 000 de résultats d’après la barre de recherche. Mais si elle n’avait pas plus d’information sur la licorne elle-même, elle avait peut-être un début de réponse sur pourquoi personne ne les avaient croisés. En tout cas dans toutes ces lectures, Capucine compris que la licorne (même si selon certains c’était des rhinocéros) était chassé et attaqué pour sa corne qu’on disait magique. Elle aurait des vertus médicinales voir même miraculeuse. Alors, se dit Capucine pour ne plus être pourchassé le meilleur moyen c’est de disparaitre ! Mais comment avaient-elles fait ?

Capucine avait noté le fruit de ses réflexions dans son livre. Elle le relisait souvent, parfois ajoutait une annotation ou modifiait un paragraphe. Elle était de plus en plus certaine que les licornes devaient vivre sous leur yeux mais cachés. Elles devaient bien rire de nous voir faire du commerce autour d’elles sans jamais les voir pour de vrai. Parfois être une légende rapporte plus que d’être réelle.

Si seulement cet argent pouvait aller pour les protéger et qu’elles puissent vivre sans être cachées. Capucine savait à quel point c’était difficile de toujours devoir se faire petite et invisible.

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