Chapitre 40 Le Conteur

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 Le matin était bien avancé maintenant. Assis à un petit bureau au fond de la salle de surveillance, à portée d'oreilles des hommes qui y travaillaient, l'ancien Basiléus Dengen ne parvenait pas à se concentrer sur les dossiers que lui avait transmis Barandoué. Il n'y avait pourtant pas de bruit particulièrement dérangeant, ni même d'activité affolante. Son esprit était ailleurs. Impatient de savoir ce que donneraient les messages qu'il avait envoyé un peu plus tôt dans la matinée.

 Trop d’événements inattendus s'étaient succédé depuis la veille, et la confrontation entre Moor et Openwall à l'aube n'avait pu que confirmer que quelque chose d'important était en train de se passer dans la cité. Dengen désespérait du manque de réaction autour de lui. C'était comme si personne ne se rendait compte de rien, sauf lui. Il avait perdu l'habitude de se battre contre l'immobilisme de ses congénères et devait se remotiver après chaque obstacle en travers de son chemin.

 Silas Christophorus était à ses côtés, remonté contre Openwall et ses décisions arbitraires. Mais cela ne suffirait pas à contrer le pouvoir du tout puissant Commandeur. Dengen le savait. À eux deux, il ne ferait pas trembler les fondements du pouvoir. Il leur faudrait des appuis. Beaucoup d'appuis, et c'était ce à quoi il s'était activé jusqu'à présent.

 L'ancien jeta un regard circulaire autour de lui. Le supra Moor venait de quitter la salle pour se rafraîchir avant de procéder à un interrogatoire. Taglione, lui, n'était pas encore revenu après s'être occupé du pisteur qui avait failli tuer le sujet n°3. Pas d'infras. Juste des hommes rivés aux écrans de surveillance.

 L'un d'eux, un peu dégingandé, lui rappela son fils qui le préoccupait aussi. EDEA avait attendu son retour tard dans la nuit pour lui parler de Linus. L'adolescent l'inquiétait. Il avait passé sa journée, enfermé dans sa chambre, qui tenait plus de laboratoire d'expérimentation informatique et électronique que d'autre chose. Il avait daigné apparaître au repas, chipotant sur le contenu de son assiette d'un air absent, pour finalement disparaître dès que la bienséance l'y avait autorisé.

 EDEA, à juste titre, s'était demandée si quelque chose l'avait perturbé pendant le Haut-Conseil. Or, Dengen était convaincu que son fils n'avait rien écouté de la réunion. Les préoccupations de Linus avaient donc une autre origine que son père ignorait, ce qui n'avait pas manqué de le tracasser, réduisant encore le nombre d'heures de sommeil de sa courte nuit. À son réveil, il avait donc décidé de s'occuper du jeune garçon en l'impliquant dans son travail. Il avait justement des recherches à faire qui conviendraient parfaitement à son caractère introverti.

 Brix Taglione, rasé de près et souriant, pénétra avec sa vivacité habituelle dans la salle, un dossier sous le bras. Relégué son second sur des affaires mineurs, obligeait le supra à la sécurité intérieure à courir d'un bureau à un autre. Il ne savait plus trop à qui se fier parmi ses hommes et préférait régler les dossiers sensibles lui-même.

 Le supra commença par s'informer des derniers éléments mis à jour par la cellule de recherche et sursauta en entendant parler de souterrains. Voilà qui n'arrangeait pas leurs affaires. Surveillant du coin de l'œil l'itinéraire de Ward, il s'étonna de découvrir qu'il passait à travers le secteur 11.

 Personne n'était autorisé à enfreindre le blocus du secteur-prison sans en référer en haut-lieu. Même lorsque l'on était l'infra du supra de l'ordre interne. Ward contrevenait donc à une règle élémentaire au nez et à la barbe de tous. Taglione se demanda si Moor avait approuvé. Toutefois, il ne put s'empêcher d'apprécier la stratégie de l'infra.

 Du fait des sécurités mises en place dans ce secteur, il avait préféré continuer sa mission seul et à pied. Il avait envoyé une partie de ses hommes dans les zones alentours, tandis que l'autre attendait dans la tour, en niveau d'alerte maximum. Ainsi, il évitait de troubler le secteur 11 et supprimait tout possibilité d'émeutes de la part de la population des secteurs voisins. On était loin des méthodes brutales et sans complaisance de Karpov.

— Supra ? Un message prioritaire est en cours de transmission. Il s'agit d'informations confidentielles. Je vous connecte.

 La réponse de Miunuir leur parvenait enfin. Taglione nota qu'elle avait transité par le communicateur d'Esposa avant d'atterrir ici. Ce qui signifiait que le Commandeur en avait probablement une copie. Moor avait raison de penser que la cellule pouvait être manipulée. À plus forte raison, si toutes les informations transitaient par le haut de la Doshbat.

— Taglione ? Vous avez quelque chose pour moi ? Je vais interroger Stakhos.

 La voix de Moor semblait plus reposée, malgré les traits tirés qu’affichait son visage.

— Nous avons enfin la réponse de Miunuir, et c'est plutôt intrigant. Les données génétiques correspondent à un enfant de chez eux, né en 376, et disparu deux ans plus tard. Un certain Caléus Fincher.

— Il aurait été enlevé pour être ramené à Capolkan ? Mais en 378, les réseaux clandestins d'enlèvements avaient été démantelés. Dans quel but aurait-il été amené à Capolkan ? Aucun scientifique n'aurait pris le risque d'accepter un enfant comme cobaye après les lois sur l'éthique ! C'est invraisemblable !

— Toute cette histoire l'est de toute manière. Non, la vraie question, c'est comment ? Comment un enfant enlevé à Miunuir a-t-il pu être introduit dans la cité alors que les frontières en étaient déjà closes ? Capolkan n'avait déjà plus aucun contact avec les autres cités. Les échanges avaient cessés. Seul le convoi de déchets non recyclables franchissait le dôme.

— Le convoi de déchets ? Cela voudrait dire que le trafic d'enfants aurait continué malgré tout ? Mais nous savions que les enfants de Miunuir étaient également touchés par le Getheimklak, que la quête de l'enfant parfait était inutile par ce biais.

— Il est noté que sa famille s'opposait au régime de Miunuir. Peut-être n'a-t-il été victime que des autorités ? C'était un bon moyen de pression pour tenir en laisse des dissidents.

— Admettons. Mais reste à savoir ce qu'il vient faire dans cette histoire et pourquoi il tentait de rejoindre l'Élue, finit par dire Moor en se tournant vers les écrans de surveillance.

— Peut-être que l'Élue n'était pas son but.

— Nous en revenons au Conteur et à son disciple, dit pensivement Moor avant de continuer, que savons-nous ? Cet homme a été découvert sortant d'un trou dans le secteur 9. Il possédait un brouilleur, et son identité était falsifiée. Sachant la traque organisée par la Doshbat, aucun petit escroc sain d'esprit n'aurait eu la bêtise de continuer ses petites affaires dans les secteurs concernés. On peut donc supposer qu'il était là pour nos fugitifs. Bien ! Deux autres faits importants, il est télépathe et vient de Miunuir. La cité mentirait-elle pour dissimuler sa piètre tentative d'espionnage ? J'en doute. Nos informations nous confirment qu'il est là depuis au moins 10 ans. Miunuir aurait-elle réussi à le contacter pour s'approprier une Élue ? C'est plus qu'improbable. Après 38 ans ? Non ! C'est carrément invraisemblable ! Donc, il n'était pas là pour Miunuir. Mais pour le compte de qui alors ? Si nous partons de la supposition qu'il est le Conteur et que Kreutzer est un passeur, cela ne marche pas... Il n'aurait aucune raison de vouloir le rejoindre pour l'aider. Trop de risques pour un simple sous-fifre. Par contre, si Kreutzer est son disciple, cela change la donne ! Reste à savoir pourquoi il s'est laissé capturer. Vous avez émis l'idée de la diversion. Peut-être... Il a cru que sa capture et la découverte de son identité nous occuperaient suffisamment pour laisser du temps aux fugitifs. À moins qu'il n'ait un autre plan.

 Les deux hommes plongés dans leurs pensées respectives se turent un moment. Dengen qui n'avait pas perdu une miette de leur échange les observait en silence. Puis semblant se souvenir de quelque chose, le supra Moor ajouta :

— Dites-moi dans quelle cellule se trouve ce Ris Terkoff, le serrocole qui a aidé l'Élue en premier ?

— Tiens, c'est étrange...

— Qu'est-ce qui est étrange ? dit Moor en se rapprochant des écrans.

— Terkoff n'a pas été emmené en cellule. Il a été transféré directement vers le secteur 11.

— Quoi ! Vous plaisantez, j'espère ! lança Moor en se penchant sur l'écran où était affiché le rapport de transfert, recherchez la source de cet ordre !

 Taglione s'exécuta immédiatement, tandis que Moor fulminait. Si c'était encore un coup de Van Stiers, il irait personnellement lui botter le cul dans son bureau tout supra qu'il soit. Sa patience avait des limites.

— L'ordre émane d'un membre du Haut-Conseil. Il y a le sceau apposé sur le document, mais je ne lis pas bien la signature. Il nous faudrait l'original... Je vais envoyer un homme.

— C'est inutile, dit alors une voix derrière eux.

 Dengen, intrigué par la tournure que prenait la conversation des deux hommes, s'était levé pour voir s'il pouvait être d'une quelconque utilité. Et il avait reconnu la signature.

— C'est la main de Jabr Volk qui a signé ça. La question est : pourquoi Volk ? Pourquoi aurait-il pris cette initiative, lui qui ne s'intéresse absolument pas à ce genre de dossiers ? lâcha Dengen.

— A-t-il pris cette initiative ? Je pencherais plutôt pour une autre manœuvre du Commandeur pour nous doubler.

 Christophorus qui venait de rentrer dans la salle émettait à voix haute l'idée que Moor avait en tête.

— Que chercherait à faire le Commandeur en isolant Terkoff ? Ça n'est pas cohérent. Ce type n'a aucune espèce d'importance. Il n'a fait que confirmer des informations que nous avions déjà, dit Taglione dubitatif.

— Il en sait sans doute plus. J'ai besoin de lui parler. Maintenant ! Volk ou le Commandeur nous font donc perdre un temps précieux. Et en gagne pour retrouver l'Élue avant nous, répliqua Moor d'un ton sinistre.

— Les mesures d'isolement pourraient être levées avec l'ordre de l'un de nous deux, dit Christophorus en jetant un œil à Dengen.

— Certes, mais faire approuver ce nouvel ordre, puis faire rapatrier le prisonnier demande du temps. Sans compter qu'il est peut-être déjà mort. Néanmoins, nous allons opérer de cette façon puisqu'on ne nous laisse pas le choix, dit Moor résigné.

— Et Ward ? Il n'était pas près du secteur 11 tout à l'heure ? demanda alors Dengen en s'adressant à Taglione qui se tapa le front avant de remettre à l'écran l'itinéraire de l'infra.

— Il n'est pas près, il est dans le secteur 11 !

 Marcus était effectivement au cœur du secteur 11. Le supra Moor ne s'appesantit pas sur cette situation plutôt embarrassante pour lui. Il n'avait pas approuvé explicitement que son second poursuive ses recherches en transgressant les règles de la cité, mais il ne le lui avait pas interdit non plus.

 Le souci de Moor reposait sur le brouillage opéré dans la zone pour empêcher toute communication d'entrer ou de sortir hors des réseaux sécurisés. En mettant Barandoué à contribution, Ward pourrait recevoir un message sur la ligne d'urgence, mais ne pourrait pas répondre. Pas avant d'avoir accès lui aussi à un poste sécurisé. Encore du temps perdu.

— Faites en sorte que Terkoff réintègre la tour, et appelez Johansen, je vais avoir besoin de lui en salle d'interrogatoire.

 Il était temps de s'intéresser à ce Caléus Fincher de Miunuir.

*

 La pièce était minuscule et ne comportait qu'une table et deux chaises. Les murs avaient la couleur terne des endroits que l'on ne nettoie jamais par manque d'intérêt. Une odeur indéfinissable, un peu acre, un peu doucereuse, flottait dans l'air. Kreine avait mal au crâne. Ils n'y étaient pas allés de main morte sur le dosage du gaz soporifique. Il entreprit de faire un exercice de respiration pour retrouver tous ses esprits. S'il ne se trompait pas, il allait devoir faire face très bientôt au supra Moor. Et la discussion ne serait pas amicale. D'autant que le prisonnier avait des informations à soutirer à son geôlier.

 Kreine avait beau être le Conteur et connaître l'histoire de Capolkan et de Phanbet sur le bout des doigts, il n'avait pas la mémoire de son propre passé. Du plus loin qu'il se souvienne, il ne voyait que la cellule de la tour dans laquelle il avait été tenu enfermé jusqu'à son évasion à l'âge de sept ans. Les deux hommes qui s'occupaient de lui, et dont il n'avait jamais réussi à tirer un seul mot, le nommait l'enfant de Miunuir dans leur tête. C'était son seul indice sur ses origines. Son seul lien avec sa véritable identité.

 Kreine espérait tirer le meilleur parti de la situation dans laquelle il se trouvait en obtenant quelques informations. L'occasion était trop belle, et ne se représenterait peut-être jamais. Le Conteur attendait donc beaucoup de son entretien avec le supra Moor tout en étant conscient que son interlocuteur désirait aussi des réponses à ses propres questions. Il lui en donnerait, bien sûr. Toutefois, il comptait les distiller sans précipitation.

 Taddeus Moor prit une grande inspiration avant de s'introduire dans la salle d'interrogatoire d'un pas énergique. Il referma la porte à la volée et se dirigea droit vers la table sur laquelle il s'appuya de ses deux poings. Il planta ses yeux dans ceux du prisonnier et fut à peu près sûr de l'avoir déjà fait dans un lointain passé.

 Presque immédiatement, il fronça les sourcils. Il venait de sentir distinctement le souffle qui survolait son esprit.

— Que cherchez-vous, Fincher ? dit-il d'une voix grondante.

 Stakhos n'avait fait qu'effleurer l'esprit de Moor et il avait juste pu y lire la curiosité qu'il éveillait en lui. Ainsi le supra tentait de se souvenir de leur première rencontre. Ce ne serait pas chose facile pour lui. Kreine, lui, se remémora sans mal la seule fois où il avait côtoyé Moor.

 C'était il y a longtemps. C'était peu de temps avant son évasion. Le jeune Taddeus, âgé de six ans, accompagnait exceptionnellement son père ce jour-là. Ce dernier, responsable de recherches dans l'un des laboratoires du département médical, profitait de cette journée plutôt calme pour lui montrer les bureaux dans lesquels il travaillait. Taddeus était un enfant observateur. Plutôt grand pour son âge, il arborait déjà cette étrange chevelure blanche qui lui conférait un petit air éthéré.

 Alors que son père s'était arrêté pour discuter avec l'un de ses collègues dans un couloir, Taddeus avait cru entendre une voix d'enfant provenant d'une porte entre-ouverte. Il avait hésité un bref instant avant de s'éclipser. Il s'était rapidement retrouvé devant un sas portant la mention 9B368. Il avait collé son oreille contre le métal froid sans rien distinguer. Il était pourtant sûr que cela venait de cet endroit. Que derrière cette porte, il y avait un enfant solitaire et triste.

 Son père était alors apparu dans le couloir, mécontent mais rassuré. Kreine adossé à la porte de sa cellule avait entendu venir l'adulte de très loin. Le vacarme de son esprit submergeait le souffle ténu que produisait celui de son fils. Le jeune télépathe frémissait d'effroi à l'idée que Taddeus raconte ce qui l'avait poussé à venir jusqu'ici. Il ne voulait pas que ses geôliers découvrent sa perception toute récente des pensées d'autrui.

 Le jeune Kreine était prisonnier depuis 5 ans. Il subissait des tests et ingurgitait des sérums. Il savait qu'il n'était pas seul. Le couloir comportait douze portes. Douze portes s'ouvrant sur des cellules comme la sienne, dans lesquelles des hommes et des femmes servaient, eux-aussi, les expériences de l'un des services du département médical et scientifique de la Doshbat.

 Kreine n'avait que 7 ans. Son don était apparu à peine six mois auparavant. D'abord ça n'avait été que des murmures. Faibles, comme flottant dans l'air autour de lui. Puis les voix s'étaient faites plus puissantes, les images plus réalistes, les consciences plus présentes. Il avait ainsi découvert que le monde ne se limitait pas à une cellule. Qu'il existait un « dehors » coloré et bruyant. Qu'une autre vie était possible. À partir de ce moment-là, il n'avait eu de cesse d'exercer son don pour apprendre encore et encore. Son unique objectif était de sortir, d'acquérir une liberté qu'on lui avait refusée dès sa naissance.

 Il exerçait son don sur toute victime potentielle avec beaucoup de dextérité. Toutefois, ce jour-là, il s'aperçut qu'il n'était pas le seul à posséder des aptitudes psychiques. Cet enfant, ce Taddeus, avait intercepté un message qui ne lui était pas destiné. Un appel que Kreine se lançait à lui-même. Un écho à sa solitude.

 Le jeune garçon était devenu supra, et manifestement sa sensibilité psychique ne s'était pas estompée. La question qu'il venait de lui jeter à la figure ne comportait aucune équivoque, Moor avait senti son effleurement.

— Je ne comprends pas ! Je me nomme Stakhos, répondit Kreine calmement.

— Kreine Stakhos n'existe pas. Vous êtes Caléus Fincher. Vous venez effectivement de Miunuir. Vous êtes parmi nous depuis 38 ans, si j'en crois les dates que l'on m'a communiqué. Ceci étant établi, nous pouvons passer à la suite. Qui êtes-vous vraiment, Fincher ? Et pourquoi vous trouviez-vous dans le secteur 9, en possession d'un brouilleur ? D'où sortiez-vous ? Et je vous déconseille de tenter vos tours de passe-passe avec moi !

 Kreine garda le silence un instant. Il s'appelait Caléus Fincher. Caléus Fincher. Miunuir avait bien expédié des informations sur lui malgré les relations plus que tendues entre les deux cités. Et Moor les détenait désormais, mais ne lui dirait rien à moins d'y être forcé.

 Kreine sentit monter une colère froide. Lui qui, avec le temps, était parvenu à maîtriser l'ensemble de son être, il ne se reconnut pas. Pourtant, c'était bien lui. Prêt à tout balayer pour obtenir ce qu'il convoitait depuis si longtemps : la vérité sur ses origines. La rage occultait toute raison, et ramenait à son esprit les sacrifices et les souffrances. Les peurs et les questions sans réponse. Son rôle si chèrement payé, sa solitude, et l'incompréhension des siens. Les émotions tourbillonnaient en lui comme une bourrasque impossible à contrôler. Alors sans crier gare, il se projeta en Taddeus Moor, et le supra fut terrassé par la sensation horrible d'une main fouillant jusqu'au tréfonds de son âme.

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