Chapitre 26 Le filtreur

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 L'enclos bruissait sous le vent qui s'était levé quelques heures plus tôt. La saison froide n'allait plus tarder. Pourtant les températures ne concordaient pas avec l'entre deux. Une chape de nuages laiteux étouffait la cité, empêchant la chaleur de s'évacuer, l'emprisonnant sous le dôme, contraignant chacun à tenter de lui échapper. L'orage approchait.

 Torse nu, Shankar, un lourd tuyau de remplacement sur les épaules, aurait préféré faire partie de l'équipe envoyée dans le secteur 13. Un des filtres principaux situé à l'embouchure du fleuve en aval avait été détérioré de manière irréversible. Même si le travail y aurait été plus difficile, près du lac l'air devait être plus respirable et la chaleur moins oppressante.

 Le jeune homme plaça la canalisation entre les deux tronçons sectionnés, puis entreprit de les souder. À côté de lui, son outillage était placé de manière à ce qu'il puisse attraper tout ce dont il avait besoin sans aide. Normalement, il aurait dû avoir un équipier, mais le chef de répartition, Baptista, avait préféré mettre tous les effectifs disponibles sur le problème du secteur 13, car la filtration du fleuve demeurait primordiale pour lutter contre le Getheimklak.

 Baptista savait que Shankar saurait se débrouiller seul. Le jeune homme avait une réputation de rapidité et d'efficacité qui n'était plus à prouver. Sa mission n'était pas complexe. Seul le lieu de dépose de la canalisation posait problème. L'enclos où elle affleurait était truffé de carcajous, et autres joyeusetés pourvues de longs crocs et de griffes toutes aussi acérées. Les filets de sécurisation n'étaient parfois pas assez puissants et dissuasifs pour empêcher les accidents. C'est pourquoi, le jeune homme portait un laser à sa ceinture.

 Shankar referma vigoureusement le clapet du filtre sans pouvoir assurer un nettoyage parfait de la canalisation. Il aurait bien aimé prendre avec lui l'un des « ratons laveurs », mais les enfants des équipes de nettoyage n'étaient pas assez fous pour entrer dans ce fichu enclos même avec une arme. Il se souvint qu'il avait été à leur place lorsqu'il était plus jeune, et que lui non plus n'aurait pas pris ce risque.

 Penser aux « ratons laveurs » le ramena quelques années en arrière. À l'époque dorée où ses parents étaient encore en vie. Où sa jeune sœur, Kala, était toujours avec lui. À cette époque d'insouciance qui avait immanquablement disparu.

 Trois ans plus tôt, un accident à l'usine de traitement n°3 avait balayé la vie d'une dizaine de capolkaniens. Moha et Era Dasalik, ses parents, en faisaient partie. Le monde des enfants Dasalik s'était alors effondré brusquement. Kala avait 11 ans. Elle avait eu la malchance de se trouver à l'arrière de l'usine au moment du souffle. Elle avait miraculeusement eu la vie sauve, mais elle avait perdu sa voix et son ouïe. Parfois Shankar se disait qu'il aurait mieux valu qu'elle meurt, car la Doshbat n'éprouvait aucune commisération à l'égard des infirmes.

 Kala avait d'abord été séparée de son frère sous prétexte de soins médicaux. Pendant de longues semaines, il ne fut pas autorisé à la voir. L'oncle, chez qui il vivait, tentait de minimiser la gravité de l'état de sa sœur et d'apaiser ses attentes jamais comblées. Puis un matin, il avait appris qu'elle avait été déchue de son statut de citoyenne. Shankar avait été anéanti.

 Il savait ce que cela signifiait pour elle et ne parvenait pas à l'accepter. En cachette, il s'était rendu dans la tour pour la réclamer. Il avait été refoulé sans ménagement, et son oncle l'avait vertement tancé. Le système était implacable.

 Quelques mois plus tard, alors qu'il commençait juste à intégrer les équipes de filtreur, le chef de répartition l'avait envoyé dans le secteur 10 près de la frontière infranchissable du dôme. À l'orée des bois perdus qui bordaient l'enceinte de la cité, les filtreurs avaient aperçu en ricanant une grande maison en bois entourée d'un jardin engageant.

 Shankar, trop jeune pour savoir ce qu'était cet établissement en marge du reste de la cité, avait demandé ce qu'il renfermait. Les trois filtreurs avaient ri à gorges déployés pendant un moment, avant de lui dire qu'il le saurait bientôt, puisque l'heure de son passage dans le monde des hommes approchait. Ne comprenant toujours pas, Shankar avait insisté. L'un de ses aînés, prenant pitié, lui avait alors révélé que c'était la Pagode Fleurie, l'un des bordels de la cité.

 Shankar avait beau être naïf, il savait parfaitement ce qui se passait dans ce genre d'établissement. Les bakassies demeuraient des créatures insaisissables et mystérieuses pour les garçons de son âge. Il avait gardé les yeux rivés sur l'étrange bâtisse, dont les multiples toits rouges, noirs et dorés se retroussaient élégamment à chaque coin.

 Puis il l'avait vu parmi des femmes qui étendaient du linge à l'arrière du bâtiment. Les filtreurs avaient sifflé grossièrement pour attirer l'attention sans s'approcher toutefois. Les esclaves de ce genre de maison étaient connus pour leur caractère irascible et violent. Kala était de dos, petite silhouette menue, tendant des bras trop maigres pour placer des épingles sur le linge étendu par les plus grandes. Shankar s'était précipité sous les yeux effarés de ses aînés. Aucun d'entre eux ne connaissait réellement son histoire. Ils avaient bien entendu parlé de la mort de ses parents, mais aucun ne connaissait le destin tragique de sa sœur.

 À peine avait-il franchi l'enclos du jardin que plusieurs femmes se portaient à sa rencontre, le visage peu avenant et l'œil dur. Il cria le nom de sa soeur et tenta de l'atteindre mais les autres esclaves étaient trop rapides et bien trop fortes pour lui. Alors que l'une d'entre elle le maintenait pour le repousser hors du jardin, Kala s'était retournée, intriguée par le comportement de ses compagnes. Il avait lu alors dans ses yeux tant d'amour et de désarroi qu'il avait cessé de lutter. Kala s'était alors jetée dans ses bras, déstabilisant les autres femmes, qui effarées avait lâché l'adolescent.

 Kala n'entendit pas murmurer son nom. Kala ne pouvait plus lui dire le sien. Mais les sentiments qu'elle avait si longtemps étouffés, ceux qu'elle avait enfermé à double tour tout au fond d'elle-même après s'être crue abandonnée de tous, firent exploser son cœur, et déborder ses yeux. Un gémissement douloureux s'échappait de sa gorge muette. Shankar se contentait d'étreindre celle qu'il croyait perdue. Il la serrait fort, de peur que ce ne soit qu'un mirage. De chaque côté de l'enclos du jardin, des femmes et des hommes contemplaient la scène en silence, se demandant comment séparer ces deux enfants enfin retrouvés.

 Ce fut Afzal, le second, responsable de la Pagode en l'absence de Claudius, qui mit fin brutalement aux retrouvailles, en surgissant armé d'un bâton. Il aurait sans doute réussi à battre Shankar, si les femmes ne s'étaient brusquement emparées de lui et ne l'avaient jeté par-dessus l'enclos où les filtreurs le rattrapèrent avant de disparaître rapidement sans demander leurs restes.

 Maintenant il savait. Sa sœur était esclave. Sa toute jeune sœur avait été placée dans un bordel pour servir les bakassies jusqu'à ce qu'elle ait 15 ans. Jusqu'à 15 ans, nulle n'avait le droit de toucher une femme. Après, tout était permis sur une esclave. Après, il savait ce qui arriverait, et Kala aussi. Pour communiquer avec elle, Shankar avait appris à signer, et parfois regrettait de l'avoir fait, car il ne pouvait plus ignorer alors les brimades et les humiliations qu'elle subissait, les tâches viles et répugnantes qui lui était assignées quotidiennement. Il ne pouvait plus fermer les yeux.

 Il s'arrangeait pour la voir au petit matin, lorsque les corps, las des vicissitudes de la nuit, l'emportaient même sur les esprits les plus rebelles. Lorsque la Pagode s'endormait enfin, Kala veillait pour lui. Il tentait alors de soulager sa fatigue en la berçant, et en lui apportant de petits cadeaux. Surtout de la nourriture, car dans cet univers où l'intimité était si rare, posséder des biens propres relevait du défi. Durant ces précieux moments, Shankar parlait, signait, fomentait des plans d'évasion et de vengeance, tandis que Kala écoutait de ses yeux attentifs ce grand frère qui la sauverait.

 Cela faisait deux ans. Shankar avait amassé tout l'argent qu'il avait pu, en acceptant toutes les missions dont personne ne voulait, en rendant de menus services les jours de Hichini, et en traficotant un peu aussi. Il était parvenu à trouver des éléments essentiels à leur fuite : une carte de la grande prairie, une boussole, une arme non déclarée. C'était peu, mais c'était mieux que rien. Maintenant que le quinzième anniversaire de Kala approchait, l'évasion était imminente. Il avait stocké ce qui pouvait l'être. Il espérait que cela suffirait. Un type du secteur 12, servait d'intermédiaire avec le passeur qui, contre une forte somme d'argent, les mèneraient hors du dôme. Aquila Breatheater. Il devait le voir le soir même pour convenir du jour de l'évasion. Kala connaitrait bientôt la liberté.

 Shankar pulvérisa une mousse grisâtre sur la soudure pour en assurer l'étanchéité. L'eau pourrait bientôt de nouveau circuler sans problème dans la canalisation. Il se redressa et s'étira lentement. Il y avait passé une bonne partie de l'après-midi, et tous ses membres étaient raides.

 Il attrapait sa tunique, qu'il avait accrochée à des branches, lorsqu'un bruit le fit sursauter. Il scruta les taillis autour de lui et entreprit de vérifier les filets magnétiques qu'il avait disposé assez loin pour élargir la zone sécurisée et diminuer les risques de se faire attaquer brusquement. L'arme à la main, de plus en plus étonné, il approcha de la source du bruit. Il entendait distinctement une voix, et elle n'était pas particulièrement contente.

 Entre les arbres, une jeune fille au crâne rasé tentait de se dépêtrer de l'un de ses filets, mais au lieu de hurler sous les morsures magnétiques, elle jurait. Cependant, ses jurons avaient quelques choses d'étranges. Les mots, qu'il n'aurait pas eu l'idée d'associer, ne sortaient pas de sa bouche dans le bon ordre et chantaient d'une drôle de manière.

 La jeune fille s'arrêta net lorsqu'elle prit conscience de la présence du jeune homme armé. Un léger flottement s'installa dans les sous-bois.

— J'aurais besoin d'aide, là... dit-elle un peu excédée du manque de réaction du jeune homme, tout en se demandant où elle l'avait déjà vu. Car, c'était certain, elle l'avait déjà vu quelque part.

 Shankar se reprit rapidement et entreprit de désactiver le filet tout en veillant les alentours, inquiet. C'est alors qu'il remarqua le jeune homme adossé à un arbre. Il avait les yeux fermés et semblait totalement inconscient.

— Ah ! Non ! Tu ne vas pas recommencer ! s'écria la jeune fille en se précipitant vers le corps inerte de son compagnon de voyage.

 Shankar, toujours sans un mot, prit les choses en main et souleva l'inconnu assez facilement. La manipulation de filtres et de canalisations avait développé le corps et les muscles du jeune filtreur. Il n'était plus le gringalet qui, trois ans plus tôt, se faisait repousser par deux esclaves de la pagode. Mettre Cyrus sur son épaule ne lui posa donc aucun problème. L'humidité des vêtements du jeune homme lui procura une sensation de fraîcheur agréable et lui rappela qu'il était torse nu. Il lui faudrait revenir dans l'enclos pour reprendre ses affaires, mais pour le moment il ne fallait pas s'éterniser ici. Sans sécurisation, la zone pouvait se révéler extrêmement dangereuse.

 Il jeta un œil à la jeune fille qui semblait épuisée. Il la connaissait c'était certain, mais dans la pénombre, il ne parvenait pas à mettre un nom sur son visage. Il n'osait pas lui parler non plus. Il n'était jamais très à l'aise avec les filles.

— Il est mal en point ce type, dit-il en guise de préambule.

 Puis devant le silence de la jeune fille, il poursuivit :

— Il a besoin d'un guérisseur.

 C'est à ce moment-là qu'ils émergèrent enfin de l'enclos par un portillon, dont Shankar avait la clé magnétique. Autour d'eux, une pente herbeuse descendait doucement vers un canal. Partout des tuyaux plongeaient dans le sol ou en ressortaient. Une petite cahute de maintenance s'adossait à un arbre chétif et solitaire.

 Alma observa la cahute, le chemin qui semblait suivre les tuyaux, le canal et son petit pont, dont le tablier pouvait se soulever pour laisser passer de petites embarcations, les eaux boueuses et calmes, et au-delà des monticules d'objets délaissés, cassés.

 Comment allaient-ils se cacher dans cet environnement ? Alma sembla hésiter une fraction de seconde, jetant un œil à l'enclos, puis reportant de nouveau son regard sur le canal. Retrouver la fausse quiétude de la végétation était impensable. Elle n'était pas idiote. Elle avait senti le danger roder plus d'une fois durant leur fuite effrénée. Elle ne pouvait espérer pouvoir se défendre surtout avec un type inconscient dans les pattes.

 Shankar avait allongé Cyrus et tentait de le réveiller. Profitant de son inattention, Alma se pencha sur le jeune homme et lui déroba l'arme qu'il portait à la ceinture.

— Ça va où, ça ? demanda-t-elle en le menaçant.

 Il avait levé les mains et se redressait lentement, contrarié. Il cherchait toujours à retrouver son visage dans ses souvenirs et y coller un nom. C'est quand il vit enfin ses yeux dans la lumière déclinante de l'après-midi bien avancée qu'il sut qui elle était. Alors une idée germa en lui. Une idée fabuleuse.

— Ça ? s'exclama-t-il étonné d'une telle question, c'est le canal intérieur qui marque l'emplacement de l'ancien rempart. Il fait le tour de la cité en passant par le lac au nord., répondit-il en désignant la direction d'un coup de menton.

 Alma regarda dans la direction indiquée et soupira. Puis reprenant son air déterminé, elle se demanda si elle n'allait pas abandonner Cyrus, là, avec ce type. Haussant les épaules, elle jugea que ça n'aurait pas été juste.

— Tu vas le porter jusqu'à l'eau, ordonna-t-elle d'un ton autoritaire.

 Shankar se dit qu'il valait mieux obéir pour le moment. Pas qu'elle soit très menaçante avec le laser puisqu'elle ne le tenait pas correctement pour s'en servir, mais elle pouvait toujours s'enfuir. Et il ne voulait pas qu'elle fuit. Il savait qui elle était. Maintenant, il voulait savoir ce qu'elle faisait là.

— Vous ne pouvez pas passer par là ! lança-t-il en posant Cyrus sur le bord du canal.

 Il surprit l'air las que la jeune fille s'empressa de faire disparaître de son visage. Elle avisa une vieille planche qui traînait sur la berge et l'attrapa.

— Je n'ai plus besoin de toi.... Tu peux partir, lui dit-elle d'une voix blanche.

 Immobiles, les deux jeunes gens se tenaient maintenant face à face. Shankar était bien plus grand qu'Alma, et sans son arme, elle se serait sentie en danger. Elle n'appréciait pas particulièrement le regard un peu moqueur du jeune homme.

— Que fait une Élue perdue, blessée et mal en point dans le secteur 9 ? demanda-t-il en affrontant le regard furieux de la jeune fille, vous tentez de fuir ? Mais quoi ?

— Qu'est-ce que ça peut te faire ! lâcha-t-elle excédée.

 Elle perdait trop de temps avec ce type. Il fallait qu'elle s'en débarrasse. Elle pointa l'arme vers lui et tira sans aucune hésitation vers sa jambe, mais à son grand étonnement rien ne se produisit. Elle fixa le laser incrédule, alors que Shankar le lui prenait des mains.

— Pour tirer, il ne faut pas oublier de le charger, dit-il en lui montrant le geste qui transformait le simple objet en arme mortelle.

— Je ne suis pas un ennemi, dit-il simplement en lui retendant l'arme chargée.

 C'était si inattendu, si inespéré, qu'Alma ne sut comment réagir de prime abord. Puis retrouvant un peu de sa détermination, elle entreprit de lui révéler un peu de la situation.

 Shankar savait qu'elle n'irait pas loin, seule avec un blessé. Il n'y avait qu'à la regarder un peu pour comprendre qu'elle était épuisée et affamée. Que son corps douloureux déjà, l'abandonnerait bientôt et qu'elle échouerait. Le jeune homme jeta un dernier regard à l'enclos où il avait laissé ses outils et ses filets, sa tunique aussi, puis il songea à Kala qui serait si heureuse de le revoir plus tôt que prévu. Kala qu'il allait sauver. Il était temps pour lui de disparaître.

 En silence, Shankar se laissa glisser dans l'eau froide du canal. Il fit basculer le corps de Cyrus à ses côtés, tandis qu'Alma le rejoignait avec sa planche.

— Ils te tueront, souffla-t-elle

— Il faudrait qu'ils m'attrapent, d'abord, non ? répondit-il du tac-au-tac en lui faisant un clin d'œil.

 Cette fausse désinvolture ne trompa pas la jeune fille, mais elle n'en dit rien. Le jeune homme était robuste, et maintenir la tête de Cyrus hors de l'eau ne semblait pas lui causer de soucis.

— Tu as un objectif ? Une planque ? murmura-t-il alors qu'ils commençaient à suivre le courant vers le nord.

— Il n'a pas eu le temps de me révéler grand-chose avant de tomber inconscient...

— Ok ! Tu me fais confiance ?

 Alma hocha la tête. Faire confiance à ce grand gaillard à la peau mat et au corps musclé, qui ne paraissait ni menaçant ni faux, lui sembla particulièrement judicieux dans la situation où elle était. Et puis c'était ça ou abandonner Cyrus. Et Cyrus restait sa seule chance de trouver le Conteur.

— On va nager jusqu'au secteur 10. Personne ne devrait nous remarquer. Le canal marque la limite entre les secteurs et leurs zones d'exploitation. Plus personne ne navigue dessus. Les fertails sont bien plus pratiques et rapides. Nous traverserons les champs de recyclage à la faveur de l'obscurité. Je sais où nous cacher cette nuit. … Au fait, moi, c'est Shankar... finit-il par dire.

— Je m'appelle Alma, répondit simplement la jeune fille.

Elle semblait soulager. Elle avait froid. Elle se sentait faible, mais la présence du jeune homme lui apportait du réconfort. Et pour le moment, c'était suffisant.

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