Chapitre 15 Le Sanctuaire

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 Kreine Stakhos se rapprocha de la source pour s'abreuver. L'eau limpide et fraîche lui procura un vif plaisir. Il appréciait particulièrement la morsure glaciale sur sa peau quand il y plongeait les mains. Cette eau était son unique lien avec le monde des vivants lorsqu'il était seul. Elle lui rappelait qu'il était en vie. Elle lui murmurait qu'il existait autre chose que l'obscurité des grottes et la peur d'être découvert. Elle lui murmurait la vie du dessus. Elle lui murmurait les combats à venir.

 Il se délecta de chaque gorgée en tentant de s'imprégner de cette saveur qui n'en était pas une. Il échoua comme à chaque fois. Contrairement à l'eau de la cité, celle des grottes n'était pas traitée. Elle n'avait donc aucun goût. S'y abreuver comportait un risque que Kreine prenait sans hésitation. Le Getheimklak était de toute façon en lui.

 Ayant étanché sa soif, il retourna s’asseoir sur sa couche faite de coussins et de tissus empilés à même le sol. À ses pieds, quelques paquets bruns et des boites en bois renfermaient ses réserves de nourriture. Un petit tas d'objets hétéroclites amassés pêle-mêle représentait ses maigres biens. Il s'empara d'une tablette de communication posée sur le dessus et se mit à écrire. Dans le cercle irrégulier formé par des lampes posées sur le sol autour de son espace de vie, Kreine notait les dernières informations que lui avait fourni son disciple, Cyrus.

 La Doshbat venait de donner naissance à sept Élues. Cela changeait la donne. Malgré la lassitude, malgré les contraintes, malgré la colère, le Conteur était conscient que ce projet incroyable, pour ne pas dire improbable, allait rallier les foules. Kreine préférait voir Katartia comme un contre-temps fâcheux. Pour le groupe Eleftheria, cela représentait beaucoup plus sans doute. Le pouvoir damait de nouveau le pion à la rébellion naissante.

 La difficulté résidait dans le paradoxe que constituaient ces femmes. D'un côté, les rebelles du groupe voudraient croire en leur capacité à sauver la cité, et d'un autre, ils se rendraient vite compte que si elles pouvaient sauver quelqu'un, ce ne serait certainement pas eux. La Doshbat n'avait pas pour habitude de partager ses découvertes, et n'en ferait bénéficier qu'une minorité.

 Stakhos redoutait l'avenir. En cas d'échec du Projet Katartia, la cité risquait de se retrouver à feu et à sang très rapidement. Les rebelles avaient depuis longtemps abandonné toute idée de révolution pacifiste, comme cela avait été tenté aux temps des Réformateurs. Leur échec subsistait encore dans la mémoire des plus vieux, et personne ne pouvait croire que la cité pourrait changer si le pouvoir en place n'était pas purement et simplement renversé.

 Eleftheria guettait donc l'opportunité qui lui permettrait d'enflammer la population, et de diriger sa colère contre les bonnes cibles. Et Kartatia pourrait bien être cette opportunité. En attendant, le groupe s'armait et s'organisait. Dans chaque secteur, les rebelles étaient coordonnés par un chef, un passeur. Stakhos avait, lui, un statut particulier. Sa connaissance du passé de la cité lui conférait une aura de sagesse qui faisait de lui le lien entre les passeurs, l'éminence grise, le conseiller de l'ombre. Il se voyait comme un coordinateur. Celui dont la voix aplanissait les aspérités, apaisait les discordances. Détenteur d'un pouvoir qui n'en était pas vraiment un. Respecté de tous. Écouté. Si une fois de plus, la Doshbat échouait, Eleftheria n'hésiterait pas une seconde, et Kreine ne l'en dissuaderait pas.

 En cas de réussite du Projet, Capolkan serait sans doute prise d'une euphorie contagieuse qui immobiliserait toute tentative de soulèvement. La naissance des enfants de Kartatia, et surtout leur viabilité, seraient l'objet d'enjeux phénoménaux, à la hauteur des espoirs qu'ils porteraient. Kreine redoutait la mainmise du pouvoir sur ces êtres sains, robustes, capables de se reproduire sans assistance médicale. Il tremblait de voir apparaître une « race pure », et tout ce que cela impliquerait pour les capolkaniens infectés. Il craignait que ce ne soit le dernier soubresaut de Capolkan avant sa chute. Il devait reconnaître néanmoins que l'impact qu'aurait cette nouvelle génération sans Getheimklak était inimaginable pour le moment. Il allait donc falloir attendre et voir venir.

 Après avoir fini son compte-rendu, Kreine régla la tablette et passa en mode lecture. Cyrus lui avait apporté la retransmission de la présentation des Élues. Il l'avait déjà regardé deux fois. Cependant, il avait la fâcheuse sensation d'être passé à côté d'un élément crucial. Il voulait donc la revoir. Quelque chose clochait, mais il n'aurait su dire quoi. Était-ce le message plein de miel du Commandeur, ou bien les jeunes filles qui apparaissaient à présent ?

 Il regarda attentivement les visages qui défilaient à l'écran. Il y lisait la peur, le vide, la colère. Il arrêta son lecteur sur le visage plein de colère d'une Élue. C'était ça ! C'était ce détail qui le gênait ! Il trouvait cette attitude étrange. Qu'est-ce qui pouvait bien la mettre dans une telle fureur ? La peur s'expliquait parfaitement, l'apathie aussi qui pouvait aussi bien être la marque d'un profond mépris ou d'une trop grande fierté. Mais la colère ?

 Les Élues avaient une mission si haute, si noble qu'elles ne pouvaient qu'en être fières. Cette jeune fille aurait dû être honorée de la place qui lui avait été réservée. Elle allait porter en elle tous les espoirs d'un peuple, car au-delà de la « race pure », l'enjeu était beaucoup plus grand. Il s'agissait de permettre à l'humanité présente sur Tuclander de survivre, et à ses sociétés de se transformer. Fatalement, cela ne toucherait pas seulement Capolkan, mais aussi Deshrem, la mystérieuse cité du sud, et Miunuir, la grande cité du Nord. Les hommes pouvant prospérer naturellement, les lois s'assoupliraient, notamment celles concernant les femmes et leurs attributions. Les Élues étaient les porteuses d'un nouvel âge. Elles avaient le devoir d'accepter leur sacrifice s'il le fallait. La colère n'avait pas sa place ici. La fierté, oui, mais pas la colère.

 Un bruissement se mêla aux chuchotis de l'eau et emplit bientôt l'espace qui environnait le Conteur. Kreine abandonna ses réflexions, se concentrant sur l'obscurité au-delà du cercle de lumière. Puis il se leva lentement sans geste brusque et s'inclina pour saluer son visiteur.

— Soit le bienvenue, gardien du Sanctuaire, murmura-t-il.

— Ite kedo tan, Conteur, lui répondit une voix profonde depuis l'obscurité.

 Le gardien était un Anders. Les individus de cette tribu ytualani avaient des caractéristiques pour le moins spectaculaires : une longévité exceptionnelle, une carrure de géant massive et puissante, des pupilles de chat, une chevelure abondante. On les disait placides et patients. Ils se mêlaient peu aux mouvements du monde, notamment aux guerres qui opposaient les tribus ytualanis aux cités.

 Une fois par siècle, naissait parmi eux un enfant tout à fait exceptionnel. De petite taille pour un Anders, l'enfant avait une peau blême et des cheveux blancs. Ses yeux noirs appréciaient plus les faveurs de la nuit, et supportaient mal l'éclat du soleil sur les plaines aux sud des montagnes qui abritaient Miunuir. Là où résidait la tribu. En grandissant, la différence avec ses congénères ne faisait que s'accentuer. Son corps fin et souple échappait aux carrures massives et plus lentes des enfants de son âge. Il était « l'éclair d'argent ». Celui que la délégation Xochilt choisirait si elle se présentait. Sinon, il vieillissait en marge de la tribu, sur les pentes escarpées de la montagne. Solitaire. À part. Prakash avait été un « éclair d'argent ». Il avait été choisi. Il était le gardien du Sanctuaire depuis bientôt cinquante ans.

 Conteur et gardien se retrouvaient donc en ce lieu pour des raisons différentes. Le premier s'y cachait des autorités, car elles en ignoraient l'existence, tandis que Prakash le surveillait en le parcourant jour et nuit avec la meute à ses côtés, afin de le préserver.

 Les premières années après la fondation de Capolkan, ce passage entre l'extérieur et l'intérieur de la cité, connus des seuls chefs des deux camps, servait à négocier, à conserver des liens. Il avait permis d'éviter une guerre frontale entre les ytualanis et les capolkaniens. Mais les événements s'étaient emballés, et la rupture n'avait pu être évitée. Ceux qui connaissaient l'existence du Sanctuaire préférèrent oublier, ou tout du moins, omettre d'en transmettre l'emplacement.

 Au fil du temps, les gardiens avaient vu de moins en moins de monde, puis plus personne. Jusqu'à ce que le dernier Conteur apparaisse à la recherche d'un refuge. C'était il y a fort longtemps. Bien avant Prakash et Kreine.

 En cette 423ème année après la venue des hommes sur Tuclander, seuls les chefs de la tribu Xochilt connaissaient encore l'emplacement du Sanctuaire. Même les Anders ignoraient où était mené « l'éclair d'argent ». Ils auraient été tout aussi incapables de révéler ce qu'il allait garder et pourquoi il le gardait.

 Le Sanctuaire n'était que grottes sombres et humides, passages étroits et tortueux, labyrinthes obscurs et trompeurs. La meute apportait un peu de vie dans ce monde minéral. Mais cette vie était sauvage, indomptable, implacable. Prakash ne partageait rien avec elle. Il s'en faisait obéir.

 La venue de Kreine, avec ses histoires et son lien permanent avec la société du dessus, avait d'abord perturbé le gardien. Il était seul avec lui-même depuis si longtemps. Le son de sa propre voix lui était devenu étranger. Alors celle d'un autre lui était insupportable. Au début. Puis les histoires contées par Kreine dans l'obscurité des grottes étaient devenues une litanie douce à entendre, un chemin de voix qu'il suivait souvent. Ainsi au fil du temps, ce petit homme pas bien robuste, aux cheveux roux et aux yeux si clairs, était devenu son ami.

 Assis face à face, Prakash et Kreine partageaient un verre de mashka, une boisson Anders faite de lait de chèvre et de feuille de skoumas, une plante rare dans la grande prairie, mais très abondante dans les collines du nord. Chaque mois quelqu'un en déposait pour le gardien à l'entrée du Sanctuaire dans la grande prairie. Elles étaient la petite douceur qui accompagnait des denrées plus terre à terre, mais non moins vitales, pour survivre dans l'obscurité de son domaine.

 Pourtant, pour consommer du mashka, la feuille de skoumas ne suffisait pas, et son mystérieux bienfaiteur de l'extérieur ne semblait pas le savoir. Prakash se tournait alors vers Kreine pour obtenir ce qui lui manquait. Aussi, le Conteur avait toujours une provision, petite mais suffisante, de lait de chèvre frais. Cyrus veillait à ce qu'il n'en manque jamais, tout comme il veillait à ce qu'il ait toujours une grande quantité de brins de thym à proximité.

 Le thym était indispensable pour éloigner la meute et l'empêcher de se jeter sur le Conteur pour le mettre en pièce. Les petits de Wahid, qui la composaient, étaient féroces, et ne discernaient pas l'ennemi de l'ami dans cette obscurité qui les rendait à moitié fous. Ils ne craignaient que le thym et l'éclat vif du cospraw, d'où le cercle de lumière autour de Kreine. Ainsi, quand Prakash venait rendre visite au Conteur, la meute demeurait en retrait. Il pouvait l'entendre bruisser dans l'ombre de la grotte. Il la sentait nombreuse, et se demanda si l'étrange livraison mensuelle avait compté de nouveaux petits.

 Kreine avala le mashka d'un trait et grimaça comme à chaque fois avant de lancer :

— Je me demande comment tu peux apprécier ce truc, Prakash. C'est vraiment écœurant ! Je sais à présent pourquoi tes congénères ont préféré se débarrasser de toi !

 Le visage du gardien se fendit d'un sourire moqueur. C'était une sorte de rituel entre eux. Une plaisanterie qui ouvrait le dialogue. Mais aujourd'hui Prakash ne répliqua rien à son ami. Il avait quelque chose d'important à lui remettre. Il fouilla dans son kaftan, et en extrait un bout de papier pas plus grand qu'un communicateur. Le Anders le tenait avec précaution et semblait avoir peur qu'il ne disparaisse avant de l'avoir remis au Conteur.

 Kreine n'en croyait pas ses yeux. Le papier était rare à Capolkan. Il était donc étonnant d'en voir entre les mains du gardien. Il le saisit avec délicatesse et constata qu'il avait perdu de sa souplesse depuis bien longtemps. Sa teinte légèrement passée brouillait la lisibilité de l'encre qui le parcourait encore par endroit. Néanmoins, on pouvait y lire des mots. Des mots jaunis, à moitié effacés, mais bien là. Des mots anciens et oubliés.

 Kreine reconnut une des langues des origines. Une langue utilisée par certains des premiers colons de Tuclander. L'une des langues qui formaient aujourd'hui le langage utilisé à Capolkan. Stakhos avait rarement eu l'occasion de lire un écrit aussi ancien. Cependant, il avait en mémoire ce que les Conteurs s'étaient transmis au fil du temps. À savoir des bribes de ces langues. Assez pour pouvoir les lire. Trop peu pour en comprendre les subtilités. Il attrapa une loupe dans son fatras et se mit immédiatement à déchiffrer le texte :

« Quand avons-nous commencé à craindre le vent ? Quand avons-nous cessé de croire à notre salut sur cette terre pourtant fertile ? N'y a-t-il eu aucun signe avant-coureur ? Avons-nous délibérément été aveugles aux avertissements ? Cette eau limpide est-elle si nocive ? Cet air si pur nous veut-il tant de mal ? Allons-nous devoir oublier la lumière des deux soleils et nous terrer pour survivre ? Je m'y résoudrai seulement si je peux m'entourer de ce que je chéris le plus au monde. Je les emporterai contre tous les avis. J'ai déjà trop perdu, et nos... »

 Le reste manquait. Déchiré. Perdu. Kreine fixa Prakash avec intensité. Le gardien savourait toujours son mashka.

— D'où vient ce document, mon ami ? demanda Kreine calmement.

— La meute me l'a rapporté.

— Où l'a-t-elle trouvé ?

— Loin.

— Pourrais-tu m'y emmener ? demanda Kreine en voyant que le gardien tentait soit de lui cacher, soit de lui dévoiler quelque chose qu'il n'aurait pas dû savoir.

 Prakash garda le silence un instant avant de répondre non sans une certaine hésitation :

— Oui, mais c'est très loin. Au moins une journée de marche pour moi.

— Cela veut dire plus pour moi. J'en suis capable tu sais ! s'exclama le Conteur.

— Ça n'est pas le problème.

— Quel est le problème, alors ?

— C'est loin.

— Bon sang, Prakash ! C'est loin ! C'est loin ! Ça ne veut rien dire ! Tu veux dire que c'est loin vers l'extérieur ? s'écria soudain Kreine.

 La meute s'était mise à bruisser plus fort sous la voûte de la grotte. Les éclats de voix l'excitaient toujours.

— Du calme, Conteur ! lança Prakash d'une voix grave, l'endroit se trouve loin vers l'intérieur. Loin en profondeur.

 Kreine accusa le coup. Le Conteur savait que le Sanctuaire sillonnait de nombreuses parties de la cité en sous-sol. Il l'avait exploré avec son maître autrefois, et avec son disciple ensuite. Prakash lui avait même servi de guide parfois. Cependant il ignorait que le réseau s'étendait plus en profondeur.

— Pourquoi n'en savais-je rien ? lança un peu agressivement Kreine.

— Le Sanctuaire est mon domaine, Conteur. Pas le tien. Tes ancêtres l'ont abandonné à jamais. Le dernier membre du Conseil des Conteurs y a trouvé refuge, mais cela faisait déjà bien longtemps qu'aucun capolkanien n'y avait mis les pieds. Il n'existe pas de carte. Juste ma mémoire et mes yeux.

 Prakash laissa le temps à Kreine de s'apaiser, puis il continua :

— Le Sanctuaire recèle de nombreux passages qui te sont inconnus et dans lesquels tu pourrais te perdre. Il cache aussi des ombres qu'il vaudrait mieux ne pas déranger.

— Pourras-tu me mener sans danger là où la meute à trouver le papier ?

— Quand le Conteur sera prêt, le gardien sera son guide.

— Je vais en informer Cyrus pour qu'il m'apporte des vivres en plus, finit Kreine tandis que Prakash s'était déjà levé, prêt à regagner l'ombre bruissante.

 Après un bref instant de silence, le Conteur ajouta dans un souffle :

— Prakash, pardonne-moi pour ce mouvement d'humeur. Tu as raison. Je ne suis que de passage ici. Tu es chez toi.

Le gardien ne dit rien, mais sourit avant de disparaitre tout à fait. Il connaissait déjà le peu de goût du Conteur pour la colère et la rancune.

 Kreine patienta un peu avant de se lever. Il empoigna une lampe et se dirigea vers l'autre sortie de la grotte, à l'opposé de la direction prise par Prakash et sa meute. Il suivit un itinéraire bien précis qu'il connaissait par cœur, jusqu'à une salle basse de plafond creusée dans la roche, mais ouverte sur le lac en contrebas. Les étoiles constellaient la nuit de milliers d'éclats blancs. Kreine pensa à la Terre. Il pensa un bref instant aux premiers colons, à leurs rêves et leurs espoirs en arrivant sur Tuclander, et à ce qu'ils auraient pensé de ce qu'était devenue Capolkan. Le bruit caractéristique d'un air-clipper sur les eaux noirs du lac le ramenèrent à la réalité. L'engin sillonnait la seule frontière mouvante de la cité. Celle qui traversait le lac plus au nord.

 Après avoir rampé jusqu'au bord de la grotte pour ne pas être vu des sentinelles du lac, Kreine Stakhos envoya à son disciple un message codé. Puis il sortit un livre de son kaftan. Un vieux livre aux pages jaunies et cassantes, au contenu désuet, dont les phrases alambiquées dissertaient sur les plantes terriennes. Il l'ouvrit délicatement pour le regarder à la lumière des étoiles. Il y glissa le morceau de papier avec délicatesse, et referma le volume.

 C'était là, son bien le plus précieux. Il restait si peu de livres. Kreine n'en avait jamais vu dans la cité. Cyrus disait qu'enfant, il en avait aperçu dans la Doshbat. Lors d'une visite à différents services avec son centre d'éducation, il avait ouvert une porte qui lui était interdite. Derrière, il avait entrevu, déconcerté, une pièce dont les murs étaient couverts d'étagères chargées de livres. Manifestement les feux de Capolkan n'avaient pas détruit l'ensemble des sources écrites provenant de la Terre comme la Doshbat le laissait entendre. Cyrus était jeune. Il n'avait rien touché et n'avait pas été puni trop durement.

 Quoi qu'il en soit, le Conteur et son disciple ne détenait que celui-ci. À présent, peut-être parviendrait-il à en trouver d'autres si ce que Prakash lui avait donné, était ce qu'il soupçonnait.

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