Chapitre 31 : Que faire ?

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J'étais encore sous le choc des révélations que m'avait faites Trent. Le cauchemar avait fait resurgir tous ses souvenirs oubliés depuis si longtemps. J'en voulais à ses malfrats de me rappeler l'horreur de cette nuit-là. Je devais pourtant continuer à avancer. Je ne savais pas si je devais épouser Trent ou bien attendre que je sois prête et non pas forcée de le faire pour une quelconque protection. Mais même mariée je ne serais à l'abri de rien. J'avais l'impression de perdre mon identité. Je n'étais plus qu'un moyen pour obtenir la clé du gang de mon père.

Je ressassais toutes ces pensées sous la douche depuis plusieurs minutes jusqu'à ce que le bruit de la porte de la salle de bain ne m'indique l'entrée de mon amant dans la pièce. Je le laissais venir dans mon dos. Il ne parla pas, il s'inséra juste sous l'eau et glissa ses mains sur ma taille et moula son torse contre mon dos. Comme si mon corps attendait son contact, mon souffle se relâcha et mes muscles se détendirent sous ses caresses. Ses lèvres se posèrent dans mon cou, je soupirais de plaisir de sentir son souffle sur cette zone si sensible de mon anatomie. Son nez caressa ma mâchoire et remonta sur mon oreille.

- J'ai envie de toi Chaton.

Je gémis de l'entendre. Ses mains poursuivirent leur chemin, l'une s'attarda sur mon ventre tandis que l'autre remonta sur ma poitrine. Ses doigts saisirent l'un de mes tétons et le pinça. Son autre main descendit et cajola le cœur de mon intimité. Je sentais son désir dressé contre mes fesses. Il ondulait son bassin, faisant coulisser son membre entre les lobes de mon postérieur. Il mordillait ma nuque et le haut de mes épaules. Heureusement qu'il me tenait car ses attentions firent flageoler mes jambes. Il me faisait fondre. Il n'y avait que lui pour m'allumer de la sorte. Il vérifia que j'étais suffisamment lubrifiée, pompant deux doigts dans mon antre. Satisfait, il les ressortit et me les fit lécher. Je trouvais ce geste terriblement érotique. Je me cambrais encore davantage et je voulais le sentir en moi. Il me fit écarter les jambes, et passa sa queue plusieurs fois contre les replis de mon sexe. Mon clitoris était gonflé, prêt à exploser. Il s'enfonça en moi, en chœur nous soupirâmes de plaisir. Il me pilonnait avec ferveur, ses deux mains pétrissaient mes seins gonflés et tendus. J'aimais l'entendre grogner à mon oreille. Il me comblait, m'emplissait si bien.

- C'est si bon chéri, encore, plus fort !

- Putain Lana, t'es si bonne.

Il redoubla d'ardeur, allant et venant dans une danse endiablée. Il plaça sa main sur mon mont de Vénus et il me fit décoller. Je jouissais fort, mon corps et mon esprit s'abandonnant avec bonheur à ses délicieuses attentions. Il ne tarda pas à jouir à son tour, au plus profond de moi. Il se retira et me retourna pour m'embrasser encore et encore. Je me mis à glousser quand je sentis l'eau tiédir.

- Je crois que nous avons vidé le ballon d'eau chaude.

Il sourit contre ma bouche et me répondit :

- Alors dépêchons-nous de nous laver avant que l'eau ne soit complètement froide.

C'est ce que nous fîmes et sans nous quitter des yeux nous nous séchâmes. Alors que nous regagnâmes la chambre, il me serra dans ses bras. Posant sa main sur ma joue, il déposa un tendre baiser sur mes lèvres.

- Je t'aime comme un fou, chérie. Je crois que j'ai encore envie de toi.

Il baissa sa tête, regardant son sexe. Je fis de même et pus constater par moi-même de l'ampleur de son désir. Je ris comme une ado et fondis sur ses lèvres. Nous nous aimâmes ainsi une bonne partie de la matinée. Ce fut mon estomac qui nous rappela que l'heure du déjeuner était largement passé. J'embauchais en fin d'après-midi, travaillant de nuit pour les trois prochains jours.

- Tu fais quoi ce soir ? demandais-je.

- Il faut que je fasse le point avec les gars. Et puis tu sais, les affaires à gérer.

- Les affaires, hein ?

- Oui Chaton et moins tu en sais, mieux ce sera. Je t'aime chérie, j'en mourrais s'il devait t'arriver quelque chose.

Je souris amuser et l'embrassai alors.

- Moi aussi je t'aime Scotty !

- Oh non, non. Pour toi ma belle c'est Trent. Scott, c'est pour les gars du club. Toi tu es avec l'homme pas avec le président du MC. Compris ?

- Bien reçu prez !

Il grogna de plus belle. J'aimais le taquiner là-dessus.

- Ce soir, je t'ai mis trois gars à la surveillance. Ce serait bien que l'un d'entre eux puisse te suivre dans l'hôpital. Ne râle pas ! C'est pour ta sécurité.

Il me regardait avec inquiétude. Comme s'il savait quelque chose qu'il ne voulait pas me dire.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu me caches ?

- Rien Lana, j'ai juste peur pour toi. Je ne veux pas te perdre, je te l'ai dit j'en mourrais.

- Que veux-tu qu'il m'arrive dans un hôpital chéri ?

Je lui souriais, j'essayais de rester confiante moi aussi bien qu'au fond, je sentais cette inquiétude sourde, ce mauvais pressentiment qui me nouait l'estomac. Il n'était pas dupe lui non plus. Quelque chose allait arriver, on ne savait juste pas quand. Je me blottis dans ses bras, cherchant le réconfort et la sécurité que j'y ressentais toujours.

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