Chapitre 8 : 23h - Opération bas les pattes

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Attention scène violente !!

Comme décidé plus tôt, Trent ressortit avant moi. Il m'avait embrassée une autre fois en me demandant une nouvelle fois si j'étais toujours d'accord pour être l'appât contre le salopard. Finalement, ce n'était pas une astuce pour m'amener à coucher avec lui dans son bureau. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais ce fut un moment délicieux. Il m'avait promis qu'une fois tout cela terminé, on se retrouverait et on reprendrait ce qu'on avait si bien entamé. J'avais hâte, cet avant-goût m'avait donné l'eau à la bouche.

Je me nettoyais comme je pouvais dans le petit cabinet de toilette adjacent au bureau. Je n'avais toujours pas remis le bustier, j'étais donc seins nus, une jupe cuir ras le bonbon et des bas résilles. Plus aguicheur, il faudrait que je sois nue ! Je sentis plus que je n'entendis l'intrusion dans le bureau. Je me relevai et vis dans le miroir que Brett était entré. Alors c'était lui. Il pelotait Clover il n'y avait pas trente minutes. Il me sourit et s'avança pour me coincer dans la petite pièce. Il ne me touchait pas, seuls ses yeux vagabondaient sur mon corps. Un frisson me fit tressaillir. Il m'envoya un sourire carnassier qui s'accentua lorsque, par réflexe, je couvris mes seins de mes mains.

- Ne te cache pas, ils sont magnifiques, tu es magnifique.

- Euh... je... Trent est sorti si tu le cherches il n'est pas là.

- Ce n'est pas Trent que je cherche, je l'ai croisé, il est parti aider un frère qui a des ennuis. Je suis venu voir comment tu allais.

- Ah, ben ça va merci. Tu peux te retourner que je me rhabille ?

- Pas la peine.

- Je suis assez pudique, je sais que ça ne se voit pas vraiment, mais je ne me déshabille pas si facilement.

- Ce n'est pas ça poupée, pas la peine de te rhabiller, je compte bien profiter de ton corps.

- Euh... je ne suis pas ce genre de fille, c'est vrai qu'avec Trent... mais bon c'est pas pareil... Y a que lui tu vois...

- Je ne vois pas très bien non, tu viens de coucher avec un mec que tu connais depuis quelques heures, je ne vois pas pourquoi lui aurait le droit de goûter à tes célestes appâts (ndla : je sais que dans la bouche d'un biker, cette expression est on ne peut plus irréaliste ! mais citer Molière me faisait plaisir ! ;p ) et pas moi.

- Non, sérieux. Ça ne va pas être possible.

Je tentais de passer pour m'échapper. Mais comme je me doutais il me bloqua le passage. Cette fois, il passa à l'offensive. D'une main, il bloqua mes mains dans mon dos, me collant contre son corps. De l'autre, il maintint mon visage et approcha mon visage du sien afin de m'embrasser. Il était brutal. Il me dégoûtait et cette sensation se renforça lorsqu'il plaqua son érection contre moi. Je gesticulais comme je pouvais pour tenter de me dégager de lui. Il était bien plus fort et plus grand que moi. Je voulus lui envoyer mon genou dans les bijoux de famille, mais il contra le mouvement et mon coup n'atteint jamais sa cible.

- Arrête de gesticuler poupée, tu vas voir, ça va te faire du bien. J'en ai une encore plus grosse que Scott. Je vais te ramoner comme jamais, tu vas en redemander je te promets.

- Non vraiment, Brett je suis pas intéressée, laisse-moi.

Il glissa ses grosses mains sur mes fesses, me pelotant sans vergogne. Sa bouche déposait des baisers baveux sur ma poitrine. Je priais pour que Trent arrive bientôt. Je voulus crier mais il m'arrêta rapidement en me disant que j'avais tout intérêt à rester bien tranquille, ce serait dommage s'il arrivait quoique ce soit à mes amies qui étaient sous bonne garde juste à côté. Le fumier m'avait piégée. Mettre mes amies dans la balance était petit mais malheureusement très efficace sur moi.

Il déchira mon sous-vêtement et entreprit de glisser un doigt en moi. Je gigotais comme je pouvais l'empêchant de finir son geste.

- Tiens-toi tranquille ou je t'attache !

Il m'embrassa et je lui mordis la lèvre jusqu'au sang. Le goût métallique dans ma bouche était infect, je le lui crachai au visage. Il me retourna une gifle.

- Tu l'auras voulu ma tigresse, je vais te mater comme la chienne que tu es. Tu ne m'en voudras pas si après que je t'ai baisée, je laisse un ou deux copains en profiter. Un si beau cul, ça se partage.

- Connard !

- Hum une si jolie bouche devrait être remplie d'autre chose que de gros mots.

Il me mit ma culotte dans la bouche. Il sortit un lien de ses poches et m'attacha les poignets dans le dos. Il me sortit de la pièce et me pencha en avant sur le bureau. Il releva ma jupe, laissant mes fesses à l'air libre. Alors que j'essayai de me relever et de me débattre il me fessa fort. Je retins un hoquet de stupeur et de douleur.

- Tiens-toi tranquille !

Son ton n'avait plus rien du ton charmeur du début, il était dur et violent. Je commençais sérieusement à m'inquiéter et Trent qui n'était toujours pas là ! Je ne tenais pas à être violée surtout par un gros porc. J'avais voulu rendre service ! Putain mais quelle conne ! Je retiendrais la leçon, je ne me sacrifierai plus pour qui que ce soit ! Je l'entendis défaire son pantalon et sentis sa queue contre mon cul. J'eus un haut-le-cœur. Dans un dernier mouvement d'espoir je me relevai, balançant ma tête en arrière. Mon geste fut vain, il me plaqua de tout son poids contre le plateau du meuble.

Il plaça sa bite à l'entrée de mon sexe.

- En plus, Trent t'a bien préparé pour moi poupée, ça va rentrer comme dans du beurre !

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