La Lumière au bout du tunnel

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Après trois longs jours de châtiment et de punition.

Une nuit calme se leva. Si calme que le temps semblât s’être arrêté sous le ciel étoilé. Le vent glacial balayait les steppes aux alentours du manoir.

Point de vue de Alice

La lumière de la Lune pénétrait avec peine la minuscule pièce sombre que j’habitais. Le rayon d’espoir ainsi créé faisait apparaitre le pauvre mobilier de la salle : un vieux futon en pailles, sur lequel je suis couchée, et un chandelier, éteint.

Je me réveillais, repousse le léger tissu blanc maculé de mon sang, et me relève avec une lenteur due à ma fatigue. Gentiment je m’agenouillais et mes yeux se posèrent avec tristesse sur la chaine attachée à ma cheville qui m’a privée de mon bonheur.

Mes mains effleurèrent avec délicatesse le collier froid qui enserrait ma gorge. Des larmes inondèrent peu à peu mes yeux jusqu’à couler le long de mes joues, puis jusqu’à mes cuisses couvertes de marques, les conséquences de ma rébellion.

Les souvenirs de ma liberté passée hors de ses murs émergèrent dans mon esprit comme une baleine émerge de l’eau pour reprendre de l’air. Ils me permettaient de tout tenir, mais ne me faisaient souffrir que davantage.

Puis une pensée grave apparue dans mon esprit, celle du jour où j’ai accepté de devenir sa soumise. Ma maitresse n’était pas si sadique, simplement stricte lorsque je transgressais ses règles ou que mon comportement l’amène à me punir. Les châtiments qu’elle m’inflige ne lui apportaient ni plaisir ni fierté, elle pouvait parfois jouer un rôle, mais les châtiments étaient toujours utilisés dans le but de m’aider à m’améliorer.

Un frisson me parcourut lorsque j’entendis des bruits de talons derrière la porte de ma chambre. Je me redressais, séchais rapidement mes larmes et remis de l’ordre dans ma tenue.

La porte, en face de moi, s’ouvre lentement en laissant apparaitre une demoiselle en bustier blanc et pantalon noire tenant dans une main une bougie rouge et dans l’autre un fouet en cuir brut. Elle s’approcha de moi d’un pas calme, me laissant le temps de me mettre en position. Ma tête se baissa et mes mains vinrent se mettre sur mes cuisses.

Lorsque la jeune fille arriva à ma hauteur, elle commença par allume le chandelier puis à m’enlève ma robe souillée. Cela étant fait, elle éteignit sa bougie puis décrocha la laisse de sa ceinture pour me la mettre. Ensuite elle m’obligea à me lever en tirant sèchement sur la chaine à mon cou. Dès que je fus debout, elle s’accroupit et détacha la chaine reliant ma cheville au sol. Elle m’amena ensuite vers le chandelier sur lequel je posais mes mains avec appréhension.

La jeune femme lâcha ma laisse, recula de quelques pas et fit claque son fouet dans mon dos une première fois. Je serais les dents en retenant un cri, resserra mes mains sur le chandelier, puis commença à compter à haute voix.

Deux coups…

Trois coups…

Chaque coup laissait de fines blessures apparaitre sur ma peau et le sang commençait petit à petit à couler.

De temps à autre, ma maitresse retenait son fouet pendant quelques instants pour me laisser reprendre mon souffle.

À cent, elle s’arrêta, enroula son fouet et se rapprocha de moi alors que je peinais à tenir sur mes jambes tremblantes. Elle caressa les récentes marques et me félicita à l’oreille d’avoir bien résisté. À ces mots, je me laissais tomber, à bout de force et heureuse, sur le sol de pierre froide, maitresse rosalie m’accompagna dans ma chute et me posa délicatement par terre. Elle partit ensuite en me laissant lentement revenir à la réalité.

Elle revint me prendre dans ses bras et m’amener dans une salle de bain dans laquelle m’attendait une baignoire fumante. Elle m’y fit lentement rentrer après m’avoir enlevé la laisse et le lourd collier en métal.

Je me laissais couler, en fessant une grimace à cause de mes blessures, jusqu’au fond de l’eau. La chaleur me détendit et soulagea mes muscles endoloris.

Avant de m’endormir, je la remerciais de prendre autant soin de moi de la punition et de m’avoir pardonné. En réponse, elle sourit et m’embrasse sur le front tout en me permettant de l’appelle à nouveau maitresse.

Ma punition pour ma rébellion était enfin finie, je pouvais retrouver ma place au pied du lit de ma maitresse et récupère mon collier en or

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