La confession

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Deux semaines plus tard, la lune se couchait lentement dans un horizon très nuageux.

Pdv de Alice

Je me levais en sursaut après avoir entendu un cri venant de la chambre de Margaux, je repoussais le duvet de ma chambre et regarda mon réveil : 5 h 10.

Je me précipitais sans avoir pris la peine d’enfiler un vêtement en direction de la chambre voisine à la mienne.

Une fois devant je repris rapidement mon souffle, puis ouvris avec force la porte de la pièce.

Je vis alors ma sœur, en pleure, en boule dans un coin de son lit. Je m’approchais d’elle en l’appelant par son prénom, elle ne semblait pas m’entendre. Je l’appelais ensuite par son prénom de kitty girl, elle se tourna alors vers moi. Après quelques secondes elle se leva et courut se blottir contre moi, puis elle se remit à pleure de plus belle.

Pdv de maitresse rosalie

Je me réveillais en sursaut aux cris de Luna, « merde c’est vrai que c’est aujourd’hui » pestais-je en enfilant rapide quelque chose de potable avant puis sorti de ma chambre pour rejoindre celle de Margaux

Pdv de Alice

Quelque instant plus tard, la porte de la chambre de notre dominante s’ouvrit puis maitresse rosalie sortie, les cheveux en bataille et ne portant qu’une simple chemisette noire, de la pièce. Elle vint vers nous puis nous demanda si tout allait bien en prenant ma sœur et moi dans ses bras. Ma sœur, entre deux sanglots, nous dit qu’elle avait rêvé que nous l’avions rejeté, puis enfermé dans une cage et enfin nous l’avions abandonné dans une forêt sombre.

En entendant ça mes bras se serraient et ceux de maitresse rosalie autour de ma sœur, notre maitresse dit d’une voix douce que cela n’arriverait pas sans son accord, car elle était une personne très importante pour nous.

Pdv de Margaux

J’espérais vraiment pouvoir fini rapidement cette nuit et cette journée, mais mon passé m’avait rattrapé, au début j’avais essayé de pas y pensée ou de faire abstraction, pourtant malgré tous mes efforts mes pensées me faisaient rappelle cet évènement douloureux.

Pdv de Alice

Lorsque ma sœur fut calmée et consolée, elle s’excusa de nous avoir dérangés en plein milieu de la nuit. Je regardais ma sœur dans les yeux, puis lui dit qu’elle n’avait pas besoin de le faire, que pour moi son bien-être était plus important que mon sommeil. Maitresse rosalie tout en nous serrant plus fort contre elle dit qu’elle pensait la même chose que moi.

Ma sœur nous regard quelques secondes et se remis a pleuré, mais cette fois-ci de joie.

En voyant ça, notre maitresse nous proposa de descendre dans le salon pour que l’on soit plus à l’aise pour discuter.

Lorsque nous arrivâmes dans devant la cheminée, maitresse Rosalie me proposa de faire un feu pendant qu’elle allait nous faire des boissons chaudes.

Une fois l’âtre allumé, je pris une couverture que je proposais à ma sœur, elle l’a pris tout en me remerciant.

Quand je fus assise sur le canapé, elle posa sa tête sur mes jambes après avoir s’être mis sous la couverture.

Après quelque instant maitresse Rosalie revint avec un plateau sur lequel se trouvait trois tasses fumantes, elle déposa son chargement sur la table basse puis alla à sa place près de la cheminée.

Après quelque minute pendant lesquels le feu crépitait, je demande à ma sœur pourquoi elle semblait un peu absente et triste ses derniers jours.

Elle ne dit rien au début comme si elle réfléchissait tout en touchant son tatouage, puis elle me dit qu’il n’y avait pas de raison.

À sa voix je compris qu’elle mentait. Mais ne voulant pas la brusque, je n’insistais pas plus.

Maitresse rosalie à l’inverse de moi, demanda si cela avait en rapporte à la date ou nous étions. En entendant ses mots, Margaux se crispa légèrement.

À son silence, dame rosalie comprit qu’elle avait vu juste, elle se leva et partit en direction de sa chambre.

Je la regardais partir sans vraiment comprendre, mais quand elle revint avec un paquet cadeau, je compris la raison de l’état de ma sœur ; aujourd’hui c’était son anniversaire.

Maitresse rosalie demanda quand elle fut à notre hauteur si elle devait brulée le cadeau ou si elle pouvait l’offrir à ma sœur.

En voyant ça, ma sœur se leva brusquement et se remit à pleure, elle dit ensuite qu’elle acceptait avec joie son cadeau.

Notre maitresse lui demanda si ses larmes étaient de tristesse ou de souffrance, ma sœur répondit que s’était des pleure de joie, car cela faisait depuis de très longues années qu’elle n’avait plus fête son anniversaire.

Je demandais innocemment alors la raison, car étant donné que j’adorais personnellement le faire je ne comprenais pas vraiment.

Après un lourd silence, Margaux dit lentement que ce jour lui rappelait la mort d’une amie qu’elle appréciait énormément.

Je sentis alors au fond de moi une vague de culpabilité, comme si elle l’avait senti, Margaux me dit que je ne pouvais pas le savoir. Elle prit ensuite le paquet que dame rosalie lui tendait.

En l’ouvrant, elle découvrit une petite boite dans lequel se trouvait un pendentif ; une améthyste dans une petite cage en fer, et une longue robe turquoise. Elle demanda ensuite à notre maitresse d’une petite voix la raison de ces si jolis cadeaux. Avec un sourire d’ange maitresse Rosalie lui répondit que vingt-cinq ans c’est un âge important et qu’elle aimerait savoir si ma sœur voulait déjà son gâteau avant son repas d’anniversaires.

Tout remerciant encore notre maitresse elle remit a pleuré sur mes genoux, puis dit qu’elle aimerait bien son repas avant son gâteau.

Notre maitresse le regard d’un regard doux puis lui répondit d’une voix très douce que pourra ça il faudrait qu’elle me laisse partir faire à manger.

Ma sœur leva sa tête de façon à me permettre d’aller à la cuisine.

En me voyant un peu hésiter, maitresse Rosalie me dit qu’elle prendrait ma place et qu’elle prendrait soin de Margaux le temps que je fasse les plats.

Je la remerciais chaleureusement alors tout en allant dans la cuisine.

Une fois arrivée à destination, je vis une note sur le plan de travail avec un livre de cuisine.

La note disait ; « j’aurais voulu faire son anniversaire dans d’autres conditions, mais la vie est faite comme ça donc, pourrais-tu Alice faire cette journée un jour inoubliable pour ta sœur, elle a vraiment besoin de ça et je sais que tu en es capable. Signer ta maitresse. »

Une fois la note lue, je m’attaquais à la recette du plat et du gâteau qui avait été marquée dans le livre, en laissant couler quelques larmes de joie de la confiance que me portait dame Rosalie.

Après plusieurs heures de fourneaux, je regardais avec une certaine fierté le magret de canard avec des nouilles aux champignons et le gâteau au chocolat/fraise/framboise.

Après avoir mis le gâteau au frigo, je pris le plat puis l’amena sur la table de la salle à manger. Je fis sonner la petite cloche pour le repas puis attendit maitresse rosalie et Margaux.

Lorsqu’elles arrivèrent, je vis qu’elles s’étaient changées ;

Margaux portait sa nouvelle robe, ses cheveux avaient été coiffés en couronne.

Maitresse rosalie portait une longue robe bleu ciel et ses cheveux avait été attacher en un chignon.

En les voyant, je me rendis compte que j’étais toujours en brassière et en culotte, je rougis alors puis m’excusais pour ma tenue.

Avec un petit rire, maitresse Rosalie me dit qu’une très jolie m’attendait dans sa chambre.

Je partis donc avec elle dans la pièce.

Lorsque j’entrais dans la salle, je vis une robe violette avec un bustier noir accrochée à son armoire.

Avec l’aide de maitresse Rosalie, je fus un peu plus dans le thème festif, nous descendîmes ensuite rejoindre ma sœur à table.

Le repas se passa dans la bonne humeur et lorsque j’amenais le gâteau ma sœur laissa quelque larme couler.

Une fois ses bougies soufflées, je m’excusais de ne pas avoir de cadeau pour ma sœur.

Cette dernière sourit et me dit que le plus cadeau que je pouvais lui offre c’était ma protection.

Je lui souris à mon tour, mais lui dit qu’a notre prochaine sortie en ville je lui achèterais un vrai cadeau. Le reste de la journée se passa merveilleusement bien. Notre maitresse nous proposa, après que l’on aille changes de vêtement, d’aller faire une balade en voiture et de profite de cette sortie pour que j’achète son cadeau à ma sœur.

Le soir venu.

Je vais voir ma sœur dans sa chambre, lorsque j’arrivais devant sa porte, je remarquais que sa porte était entre ouvert, je vis alors que Margaux se regardait devant son miroir, elle jouait avec son pendentif puis regarda plus en détail les boucles d’oreilles que je lui ai offertes.

Quand je toquais à la porte, ma sœur se retourna et je remarquais qu’elle avait les yeux encore brillants et qu’il y avait quelques larmes qui coulaient sur ses joues, je m’approchais donc d’elle puis la pris dans mes bras.

Après quelques minutes Margaux me remercia, d’une voix étouffer, pour tous que maitresse rosalie et moi avions fait aujourd’hui.

Je souris et lui dis que c’était normal, comme notre maitresse l’avait dit elle était une personne très importante pour nous.

Une fois notre câlin finit et ma sœur plus calme, je pris la direction de ma chambre après lui avoir dit une bonne nuit.

Au moment où j’allais entrer dans la pièce, maitresse rosalie apparue.

Elle s’approcha de moi, puis me remercia d’avoir autant fait aujourd’hui pour Margaux.

Je lui souris et lui dis avec le respecte que je lui dois que c’était normal pour moi, ma sœur était une amie très chère à mon cœur.

D’une voix douce, dame rosalie dit le mot d’arrête et me dit qu’elle était vraiment fière de toi, elle me dit ensuite une bonne nuit et qu’elle espère que je trouverais le sommeil.

Au milieu de la nuit j’entendis qu’on toquait à ma porte, d’une voix endormie je donnais dit un entrer, je vis alors ma sœur tenant contre elle une peluche de chat dans l’encadrement de la porte.

Après quelques secondes de silence, elle me demanda si elle pouvait dormir avec moi cette nuit, comme réponse je relevais mon duvet pour l’inviter à venir.

Elle vint juste à côté de moi et se colla à moi, je sourire tout en reposant la couverture sur ma sœur, je la pris ensuite dans mes bras puis me rendormis.

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