Le dénouement

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Pdv de Alice

Je me réveillais en sursaut Le Matin suivant sous un jet d’eau glaciale, la jeune femme en peignoir de soie blanc ouvra ensuite la cage et m ordonna de sortir,

À peine étais-je sortie, qu’un autre jet d’eau m’atteignit qui dure plus longtemps que le premier.

Je commençais alors à claque des dents, je remarquais soudain que pendant mon sommeil, je m’étais fait pipi dessus, je rougis alors de honte et compris la raison de mon nettoyage express.

Une fois que je fus sec, la femme me libéra les poignets et me montra du doigt un bol et un verre d’eau posé sur une table à roulettes, je me jetais alors dessus et commença à manger et à boire.

Quand j’eus fini, la Maitresse prit avec forces mes poignets et y mit des bracelets en métal fermer avec des cadenas. Elle alla chercher ensuite quelque chose dans l’armoire vitrée, quand elle vint se mettre dans mon dos, elle ferma sur mes hanches une ceinture en métal puis fit passer une fine lame de fer qui venait s’accrocher à l’avant, une fois installe, elle referme le tout avec un cadenas.

Je sentis alors qu’il y a des trous faits exprès pour faire pipi et déféquer. Elle finit de m’équiper en attachant mes poignets à la ceinture et en accrochant une laisse à mon collier. Elle me laissa comme ça pour aller mettre une tenue un peu plus approprier pour sortir.

Une fois prêtes, nous sortîmes et je remarquais que tout autour de ma prison, il n’y a que des champs et des arbres. Je marchais doucement derrière Madame Eva, ne sachant pas vraiment ce qui allait se passer.

Au bout d’un petit moment, elle s’arrêta dans une clairière et sortit de son sac à dos un bandeau et une paire de bracelets de chevilles qu’elle m’obligea à mettre. Une fois prive de ma vue, je sentis qu’elle détache la laisse, puis s’éloignait en lâchant « bonne chance pour rentre » suivie d’un rire froid, j’essayais de marche dans la direction possible de la maison d’où on venait.

Après quelque minute, je sentis au fond de moi une peur montée, je me laissais finalement tombe à terre et commençais à sangloter.

Soudain j’entendis un bruit de pas derrière moi, malgré tous mes efforts je restais à bout de force par terre et sans défense.

Je commençais alors à trembler de peur et recommençais à sanglotes de plus belle. Je sentis alors qu’une laisse se rattachait à mon cou, avant que je comprenne ce qui était en train de se passer, je sentis que l’on tire au niveau du cou. Je trouvais alors un peu de force et me levais avec peine pour suivre la personne qui me tenait.

Finalement je sentis sous mes pieds un sol plus régulier de l’entrée d’une maison. Je priais et j’espérais au fond de moi que c’était Madame Eva qui me tenait, après quelque minute de marche dans la maison, la personne me fit m agenouille sur ce qui semble être un tapis.

Quand finalement le bandeau tomba, je vis juste une femme, avec un demi-masque qui lui recouvre le visage, tenant la laisse dans une main. L’inconnue s’approcha de moi puis m’obligea à m’agenouiller et me poussa ensuite contre le sol de son pied. Elle posa ensuite délicatement son talon entre mes seins, je serre un peu les dents de douleur. Elle enfonça sa chaussure, jusqu’à ce que je commençasse à avoir les yeux qui brillèrent à cause des larmes.

La jeune femme me regarda à travers son masque, mystérieusement je me sentis en sécurité avec elle. Elle recommença plusieurs fois à me marque avec son talon. Puis elle s’agenouilla pour commencer doucement à me caresse, elle effleura ma poitrine et joua avec douceur avec mes cheveux. Après un petit moment, je vis apparaitre dans mon champ de vision Madame Eva, à ce moment-là toute la sécurité que je ressentis disparut, Eva prit doucement la laisse de la main de la jeune femme puis la déposa au sol, elle prit ensuite l’inconnue par le bras pour l’amener dans une autre pièce.

J’entendis alors les deux femmes parler, étant encore un peu dans un état second je ne compris pas vraiment de quoi elles parlent.

Quand Madame Eva revint, je vis de la déception et de la tristesse dans ces yeux, je me mis autant que je pus en boule sur moi-même.

Elle s’approcha d’abord de moi et me demanda d’une voix calme et étonnamment douce de me laisser faire, puis elle commença lentement à me libère avec beaucoup de douceur, je me laissais alors faire incrédule.

Une fois mes entraves enlevées, elle partit chercher une longue robe rouge qu’elle m’aida à enfile. Elle sortit alors le collier que je portais lors de mon arrive et le remets à la place de celui que je portais.

J’eus à peine le temps de comprendre ce qui venait de se passer, que j’étais dans la voiture de Rosalie à côté d’elle. Elle me jeta un regard rapide et à ma grande surprise je vis un léger sourire et une larme coule qu’elle sèche rapidement du reverse de son avant-bras.

Pendant le trajet de retour, elle m’expliqua que Madame Eva était sa mentore, qu’elle était connue pour être une Dominante très stricte avec les soumises et soumis, et que parfois on faisait appel à elle pour dresser des soumis(e)s un peu difficiles. Je me rendis alors compte que je n’avais passé qu’un jour au côté de cette dernière malgré son avertissement lors de mon arrivée. Pendant tout le reste du trajet, je réfléchis à la raison de mon départ si soudain.

Juste avant d arrive au manoir, tout c éclaire et je compris enfin pourquoi la femme masquée me rassurait autant, cette personne était tout simplement ma Maitresse. Ce soir-là, je pus manger au pied de ma Dominante les mains attachées dans le dos et ma nourriture était dans une gamelle. Mais ce moment avec elle me rassurait dans mon choix de reste.

Rosalie me libéra les poignets et me tendit au moment de me coucher ma robe blanche tachée de sang.

Une fois enfiler, elle alla me ramener dans la salle d’isolation où elle m’attacha la cheville au sol et partit d’un pas lourd juste avant d’elle n’atteigne la sortie, je la remercie de m’avoir fait partir un jour avant la date, elle ne me donna que comme réponse un sourire triste. Juste avant de m’endormir, je me rappelle quelque phrase de l’échange entre ma Maitresse et Madame Eva ;

— je ne suis pas sûr que ce soit ce dont j’ai vraiment envie comme punition pour elle.

— Tu es trop gentille ma chère élevée, à ta place je l’aurais marqué au fer comme punition pour ce qu’elle a fait.

— Je sais Evangeline, mais elle n’est pas une mauvaise soumise, juste pas encore prête pour tout abandonne pour me servir.

— Donc que vas-tu faire Rosaline ?

— Je vais la punir moi-même, à ma manière, je suis désolé de t’avoir fait perdre ton temps.

À ces souvenirs mes yeux se remplissent de larmes de joie. Je m’en dormis finalement, en sachant que j’avais fait le bon choix.

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