Avertissement : Je ne demande aucune correction, mon ébauche m'est personnelle. Les fautes le sont d'autant,je ne veux guère de commentaire à ce sujet.

De l’amour, j’y ai cru. La dernière fois que je t’avais vu, c’était d’une folie douce. Tu me reflétais comme si nos deux âmes étaient liées. Tu n’avais été qu’une seconde dans une infinité pourtant tu m’as rempli comme personne ne l’avait jamais fait. Tu écrivais quelques mots sur un papier sur une table de café tandis que moi, je jouais le rôle d’observatrice. Qu’une prière me garde mais quel incroyable sentiment de voir un homme s’acharné dans une si douce et sauvage écriture. Que puis-je faire pour avoir ton admiration. Toi, vers qui, je pus lire quelques vers :

Demain, j’irais m’enfuir

Voir Orphée et sa lyre

Au creux d’une fenêtre

J’extérioriserai mon être

Oui, tu n’étais qu’une seconde mais tu m’as enrichi d’une admiration telle qu’il serait impossible de me l’enlever. Je ne te reverrais jamais ou bien peut-être de passage mais cet air renfrogné, épris avec des yeux bleus noyés dans le travail ne m’enlèveront jamais le passage de ta vague.

Ma vie n’est qu’une virgule qui ne se finit jamais. Ce n’est pas facile de vivre au travers la vie des autres. D’aimer les contes de Noel mais de détester les histoires qui se finissent bien car cela m’est inaccessible. Mon idéal s’apitoie et se blâme de ne chercher qu’une plume pour écrire son livre. A la recherche perpétuelle d’un écrivain, de ma plume qui me permettrait de me plonger dans mon univers. Il y a tant à découvrir de moi mais personne ne s’intéresse à mon être qui se dévoile par des écrits. Certes, je me représente et m’adresse avec l’éloquence que je dois posséder pour figurer parmi les futures avocates. Mais cela n’est pas moi. Ma personnalité regorge dans des lignes, regorge au beau milieu d’un chemin fleuri.

Il est si dur de s’aimer dans une humanité qui consolide les défauts et les qualités des autres. Il est si dur mais il faut se réveiller et aller à nouveau en fac de droit.

Cette fac qui me fit tant rêver plus jeune, le droit de posséder la justice. Le droit de s’acquérir d’un privilège de défendre jusqu’à la fin son client.