Chapitre 4

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Son regard est capricieux, elle grimace de déception alors que j'essaye de lui échapper.

  • Je ne dois pas être assez bien pour toi, bougonne t-elle. Qu'est-ce qu'il lui faut de plus à Matt Bonnier ?

Je lui attrape les joues avec mes mains pour orienter son doux visage vers le mien.

  • Nous sommes amis, c'est juste super bizarre ce qui se passe !

Elle enroule ses bras autour de ma taille, je retombe entre les oreillers, voilà qu'elle devient collante comme une glue. Sa poitrine se cale contre mon torse, j'essaye de me dégager de son étreinte.

  • Ne me dis pas que ce que tu m'as fait toute à l'heure t'a déplu, Matt, je ne te croirais pas, s'exclame t-elle.

Lélia est troublante, elle se met à califourchon au dessus de moi pour s'attaquer à ma braguette. Mon sexe se met au garde à vous, bien raide alors que je me débats nerveusement lorsqu'elle commence à me masturber à travers mon boxer.

  • Ça suffit ! Tu es gênante là !

  • Je n'ai pas l'impression de l'être tant que ça, ronronne t-elle en ondulant son bassin au dessus de mon corps, effet garanti mon excitation monte. Ta bite est en train de grossir juste en dessous de moi.

Le temps s'arrête, je me mords la lèvre, on ne se quitte pas des yeux, elle m'adresse un sourire satisfait.

  • Forcément puisque t'es en train de me toucher, répondis-je tardivement.

La jolie brune s'appuie davantage sur mon torse pour venir murmurer dans mon oreille de la laisser faire. Je dois admettre qu'elle se débrouille merveilleusement bien pour faire monter la pression en moi. Sa main a déjà trouvé le chemin dans l'ouverture de mon boxer, dans le but de me branler à même la peau et d'effleurer mes testicules. Cette femme est splendide, elle me fait haleter, je stoppe son poignet en fermant les yeux, un peu plus et je l'éclaboussais. Elle ralentit ses gestes le long de ma hampe mais la tient avec plus de fermeté sans omettre quelques passages avec son pouce sur mon gland.

  • STOP MA BELLE !

Bien sûr, elle fait celle qui ne m'entend pas. Ignorante de mon avertissement sa bouche gourmande se dirige sur ma verge. J'ai chaud jusqu'à ruisseler à grosses gouttes, elle m'excite et elle en a bien conscience avec tous les soubresauts qui soulèvent mon attribut.

Lélia la capture en commençant d'abord par son extrémité. Les fourmillements que je ressens sont très intenses. Mon ventre se contracte et je me retiens même de respirer. Mon corps est encore tendu, je n'ai pas été habitué par cette proximité avec mon amie et d'un autre côté je sens qu'il la réclame. Ses lèvres pulpeuses viennent enserrer la couronne et faire sa connaissance d'un tendre lapé. Je me sens réagir ainsi que les petites perles qui viennent tapisser mon gland. La jeune femme m'excite, c'est une évidence surtout lorsqu'elle passe sa petite langue sur les zones les plus sensibles de mon attribut. Je suis pris de tremblements que je ne contrôle pas, mes mains câlinent son dos alors qu'elle m'engloutit dans sa gorge.

Mon pénis frétille, les sensations sont délicieuses et les papillons n'en parlons pas. Mon souffle est saccadé, j'ai du mal à détourner le regard et du coup à garder le contrôle. C'est enveloppant cette douce chaleur qui envahit ma verge, Lélia a l'air elle aussi d'apprécier lorsqu'elle s'occupe de moi. Sa main caresse mes testicules, n'oublie pas le scrotum.

Je ne tiens plus et la stoppe de justesse avec ma main. Un peu plus et j'éjaculais contre son doux visage. Mes pectoraux se soulèvent avec éxagération.

  • Tout était parfait Lélia, vraiment. Mais je ne peux plus me contrôler.

La jolie brune fait la moue, je vois bien que c'est à contrecoeur qu'elle arrête sa fellation. Ça avait l'air de lui plaire en plus.

  • Occupe toi de moi alors ! Ordonne t-elle.

Je ne sais pas si c'est bien ou si c'est mal, mais une chose est sûr c'est que l'on peut se le permettre n'étant ni l'un ni l'autre accompagné. Je dépose des petits baisers à l'intérieur de sa nuque, avec sensualité, je fais tomber ses vêtements. Elle fixe mes lèvres, j'ai envie de goûter aux siennes pour la première fois, c'est avec envie que je lui donne un baiser tout en épousant de mes mains le galbe de ses seins. Mes caresses sont lentes, mes doigts font rouler ses tétons. Je viens les mordiller, les embrasser. Lélia se cambre, elle en veut plus et se met à gémir sous les stimulations que j'offre à sa petite poitrine.

  • Hum si tu savais comme tu m'excites, s'exprime la jolie fille.

Je me sens flatté, je suis même heureux qu'elle le soit.

  • C'est le but, détends toi encore ce n'est que le début.

Mes mains découvrent son corps, réveillent ses sens surtout en entrant avec facilité dans son intimité déjà trempée. Je fais tourner mes doigts dans son vagin, c'est une vague crescendo et je n'oublie pas son clitoris. Lélia m'offre l'espace suffisant pour que je m'installe entre ses jambes, les siennes s'ouvrent pour que je puisse embrasser ses lèvres intimes. Son plaisir vient rapidement entre ma langue qui s'active sur son sexe et mes mains qui câlinent ses tétons. Elle est secouée de bonnes émotions et j'entends sa respiration se saccader.

Quel bonheur d'entendre des sons sortir de sa gorge maintenant que nous sommes plus que deux. Je suis boosté à bloc pour l'amener jusqu' à l'orgasme.

  • J'ai si envie de toi, tu m'as tellement chauffée, j'ai envie de te sauter dessus !!!! Gémit-elle.

Je n'ai pas de préservatif sur moi, je n'avais pas prévu de culbuter ma meilleure amie. D'ailleurs qu'est-ce que ça me fait bizarre de me dire ça, disons que s'il se passe quelque chose, j'appellerai plus ça faire l'amour. Lélia me rassure sur le fait qu'elle prend la pilule et qu'avec ses précédents chéris elle s'est toujours protégée.

Elle ne me laisse pas le temps de répondre, ses cuisses viennent écraser les miennes dans la position Andromaque. Lélia me dévore des yeux, ses râles reviennent remplir le fond sonore lorsqu'elle caresse son minou avec mon gland. J'halète bruyamment, ça va être compliqué de résister. Doucement elle s'empale sur mon étendard lubrifié, j'inspire profondément en attrapant ses hanches féminines. Elle est incroyable cette fille, surtout lorsqu'elle remue son bassin.

Les sensations au fond de moi deviennent très intenses, je gémis entre mes dents. Je lui impose un rythme plus soutenu en donnant à mon tour de puissants coups de reins. Mon pubis masse le sien, je sens qu'elle aussi va perdre pied. Ses très jolis seins sexy dansent selon les mouvements qu'elle fait, je les attrape et m'empresse de les embrasser. Notre souffle se fait court, mon sexe se courbe pour crachoter en elle, par chance elle vient d'atteindre l'orgasme à l'unisson du mien. Explosion de sensations et de bien-être.

Son carré plongeant est désorganisé, ses cheveux collent à ses tempes. Lélia s'écroule contre mon torse en rigolant de bonheur. Elle m'embrasse le cou et reste blottie contre moi.

  • Wahou, ça m'a beaucoup plu, dis-je en caressant l'arrière de sa tête. Beaucoup de plaisir, tu es vraiment douée ma belle.

  • Et toi, tu baises bien, dit-elle dans son franc parler. C'était trop génial, un vrai appollon du sexe ! En plus je ne l'avais pas fait depuis des lustres, qu'est-ce que c'était bon Matt !

Des câlins, des bisous, nous nous endormons enlacés jusqu'au lendemain matin. Je lui ai tenu compagnie pour le petit déjeuner puis j'ai repris le chemin du retour.

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