Chapitre 2

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Je regrette de ne porter qu'une petite robe fine. Je ne m'active pas et reste assise en tailleur, les yeux fixés au sol. Tout dans mon attitude montre que je souhaiterais être ailleurs, être une petite souris qui pourrait se faufiler juste sous le canapé pour qu'on m'oublie. Me déshabiller devant mes amis n'est pas dans mes habitudes. Mes joues virent au pourpre en croisant le regard de Matt, les bouffées de chaleur viennent m'envahir. Je ne peux pas nier que de le voir en pleine admiration me trouble de plus en plus.

  • Aller ma belle ! T’as voulu jouer alors il faut assumer maintenant ! se moque Dayvon.

Un voile vient obstruer ma vue, les larmes perlent au coin des yeux et c'est d'une voix mal assurée que je leur fournis une réponse.

  • Vous m’avez obligée aussi...

  • Aller ! C’est comme si tu étais en maillot de bain ! insiste lourdement Dayvon.

Matt a le regard braqué sur moi depuis le début du jeu. Je pense qu'il désire que je me mette à exécution de mon gage. Je soupire pour bien leur faire comprendre que je ne me sens pas bien au milieu d'eux. Les battements de mon coeur s'accélèrent sous ma poitrine et mon estomac se comprime. Je reste mitigée entre l'envie de jouer par curiosité et prendre mes clis et mes clacs pour fuir le plus loin possible. C'est avec timidité que je retire lentement ma robe, Dayvon ne peut s'empêcher de siffler que je suis très sexy. Mon ensemble en dentelle soutien-gorge, tanga assortis me met bien en valeur. Tant bien que mal avec une main tremblante je cache ma poitrine, j'en ai dévoilé bien assez aux deux jeunes hommes et à Méganne.

La vengeance arrive, je jubile tenant en main la carte action hard que je viens de piocher et que fièrement je me mets à lire à voix haute sous le regard ahuri des deux garçons. Dayvon a pour gage de masturber son voisin de gauche c'est à dire Matt. Tous les deux font une mine rébutée, Matt se lève et commence à rouspéter.

  • Non, Lélia, ça c'est juste pas possible, finit-il par dire suppliant yeux dans les yeux. Tu ne peux pas me faire ça.

Cette fois c'est à mon tour de rire ! J'ai la situation en main. Matt à l'air peiné et me regarde avec des yeux suppliant, ça me fait de la peine car c'est mon ami, mais je n'aurais pas de pitié ! Je l'ai bien vu ne pas se priver pour regarder mon corps. Il n'a pas plaider ma cause non plus lorsque j'ai montrer que mon gage me mettait grandement mal à l'aise. Aucun d'entre eux n'a chercher à comprendre si le défi me convenait, ils m'ont forcés.

Dayvon commence à débattre pour orienter le défi vers autre chose, c'est catégorique que je refuse. S'ils croient pouvoir lancer les négociations avec moi, ils peuvent bien aller se faire foutre.

  • Les gars, vous vous êtes bien rincés l'oeil, je n'ai pas eu le choix; alors vous non plus, rétorque-je.

Le grand brun m'incendie du regard, là je le reconnais bien. Les mains tremblantes sur sa braguette il fait descendre son jean jusqu'à ses chevilles et soupire à son tour. J'en profite pour admirer ses cuisses musclées qui me laissent rêveuse. Il est vraiment pas mal ce mec, bien gaulé. Au moment où il commence à abaisser son boxer je détourne le regard par respect. Je constate que l'appétit de la jolie blonde s'ouvre et qu'elle est très excitée par le jeu. Elle ne tient pas en place et frotte ses cuisses l'une contre l'autre. De vive voix, elle les encourage en tapant dans ses mains, elle me fait les commentaires vu que je me prive de regarder.

D'après les dires de mon amie, les mains de Dayvon sont en train de faire des va-et-vient le long de la hampe de Matt. Il est contracté au point d'être bien mou, les rires de notre copine le piquent.

Il crie sur son pote de tout stopper en remontant au plus vite tout son attirail. Ses joues virent au cramoisie, sa revanche il la veut puisque d'un geste saccadé il tend une carte sous mon nez.

  • Lélia, as-tu déjà essayé des sextoys ?

Sa voix est chevrotante, presque sèche.

  • Jamais et ça ne m'attire pas, répondis-je entre deux gorgées de Mojito.

Méganne nous met au défi de faire sauter les barrières qui restent entre nous, c'est à dire que l'on se débarrasse de tout ce qui nous encombre. Pour le fun et la poursuite du jeu a t-elle dit en rigolant. Leurs habits tombent au sol, Dayvon n'a pas froid aux yeux et Matt suit plutôt l'effet de groupe. Il se cache l'entrejambe avec ses mains. J'en profite pour admirer leurs muscles à tous les deux. La jeune extravertie se dandinne pour attirer l'attention sur elle lorsqu'elle fait glisser son combishort et nous ouvrons tous en grand la bouche. Étonnement de la part de tous, notre amie ne porte rien en dessous. Je crois que nous sommes tous surpris par la taille imposante de sa poitrine qui pend un peu vers le bas, aux larges aréoles et tétons qui pointent d'excitation. Elle expose son fessier bombé en se tortillant puis sa vulve épilée façon ticket de métro. Aussitôt nos copains se mettent à bander en contemplant sa nudité.

Agile, elle se glisse derrière moi, je ne l'ai pas vu venir et l'attache de mon souten-gorge s'enlève en peu de temps. Ne m'étant pas préparée à un tel assaut, je me retrouve les seins libres et me tourne dos à eux les mains sur la poitrine pour me cacher.

  • Még, tu exagères ! Rends le moi, ça ne me fait pas rire du tout !

  • Ne sois pas gênée ma bichette, tu es juste magnifique ! renchérit-elle en faisant tourner mon soutien-gorge dans les airs.

Elle le balance sur la tête du plus coquin des garçons, qui le pétrit du bout des doigts. Je n'ai pas le choix que de me prêter au jeu. Je finis par me remettre dans le même sens qu'eux, la poitrine découverte. La verge des deux amis est plutôt désirable. Matt me sort de mes rêveries en désignant le bas de mon corps.

  • Tu n'as pas enlevé ton tanga !

Je m'ordonne fébrilement. Ils semblent tous les trois époustouflés. Méganne pioche de nouveau une carte, sa bouche s'ouvre en grand pour un sourire carnassier.

  • Ton voisin d'en face doit te faire un cunni, déclare t-elle. Ce n'est pas un voisin mais plutôt une voisine, aller Lélia ne fais pas ta timide viens me goûter !

Elle est ivre, chancelante lorsqu'elle s'installe dans le fauteuil, les cuisses bien écartées. Je me sens conne devant sa chatte. Cela ne m'enchante pas de devoir offrir un cunnilingus à Méganne. Les femmes ne m'attirent pas et il n'y a aucune intimité. Je crois qu'au point où nous en sommes, les limites de la pudeur ont bien été repoussées. Lentement j'ouvre les jambes de mon amie pour me pencher vers son intimité. Elle est humide et je commence à lécher avec tendresse son minou de haut en bas avant de faire rouler ma langue sur son clitoris. Les deux copains se rapprochent pour ne pas en perdre une miette. Je l'aspire avec gourmandise et appuie ma bouche dessus.

Méganne réagit très vite, tout son corps se cambre en arrière. Elle s'innonde de cyprine et je finis par apprécier de la mettre dans un tel état d'excitation. J'ai envie de glisser deux doigts en elle, cela se fait sans encombre et je continue de jouer de ma langue.

Méganne fait rouler ses seins sous ses paumes, les yeux révulsés elle se prononce.

  • C'est divin Lélia, tu es magnifique, j'aimerai que tu glisses trois doigts ma puce...

  • Bon je vais peut être arrêter; j’ai déjà bien joué le jeu je crois.

  • Non tu dois la faire jouir et après oui tu pourras t’arrêter, m'ordonne Dayvon.

Je rends mon cunnilingus plus intense tout comme mon doigté. La blonde est toute rouge saisie par les bouffées de chaleur et haletante comme un petit chien. J'admire son ventre se contracter, la belle ne tient plus en place. Ses mouvements viennent agiter sa poitrine avec violence, à cette vision les deux hommes sont très chauds, ils profitent pleinement du spectacle jusqu'à faire coulisser leur main sur leur hampe. Méganne est vraiment sensuelle dans cette position et ses gémissements remplissent la pièce. Dayvon vient m'apporter son aide, une aide précieuse, il n'a pas pu résister à venir caresser les magnifiques seins de notre partenaire. Pour diffuser tout son plaisir, je lui caresse le ventre avec ma main libre.

Elle est en train d'atteindre le paroxisme, ses cris comblent la pièce, son corps tremble de plaisir. Un petit jet vient éclabousser ma poitrine, surprise je m'arrête aussitôt. Elle peine à s'en remettre, ses yeux bleus brillent.

  • Wahou je n'ai jamais vu ça, dis-je étonnée.

  • Jamais je n'ai eu autant de plaisir. Tu es très douée Lélia. Je crois que je vais me mettre aux femmes, s'exclame t-elle en se redressant. C'était très sensuel de te voir oeuvrer.

Dayvon fait la moue.

  • Tu vas prendre cher ma belle, carte hard pour toi, intéressant ! Matt tu dois masturber Lélia. Il faut bien qu'elle prenne du plaisir elle aussi, on lui doit bien ça !

Mon confident ne refuse pas, bien au contraire avec un sourire charmeur il s'avance jusqu'à moi pour me faire installer sur le canapé et me cale un oreiller sous la tête, je pense que je peux moi aussi trouver mon compte. Puis Matt est, entre nous, loin d'être dégueulasse.

Dans ses gestes le bel homme est empreint de douceur. Lorsque sa main effleure l'intérieur de ma cuisse, je retiens mon souffle en sentant de puissants picotements dans le bas ventre. Plus de six mois qu'un homme n'avait pas posé la main sur moi. Ses doigts frôlent mon clitoris jusqu'à l'entrée de mon vagin pour récolter ma cyprine. Ses mouvements deviennent circulaires, il me fixe, attentif à mes réactions. Je le regarde troublée et pose ma main sur son torse dont les pectoraux sont bien dessinés. Je trouve cela apaisant de me retrouver contre son corps, sa présence m'est très plaisante.

Son sexe fièrement dressé le long de ma cuisse ne me laisse pas de marbre. Je suis trempée, combien il me fait de l'effet. Je sens ses doigts gourmands descendre à l'entrée de mon intimité, son bras force un peu sur mes jambes pour les ouvrir et ses doigts me pénétrent. Tout est fait avec tendresse. Lorsque ses doigts titillent ma poitrine, moon corps s'enflamme, mon coeur s'accélère .

Je sens ma retenue s'évaporer, je veux m'abandonner à lui, qu'il fasse tout ce qu'il désire. Mes soupirs se font entendre, Matt m'excite plus que de raison.

  • Ça va ma belle ? demande t-il d'une voix suave. Tu apprécies ce que je te fais ?

  • Oui, Matt. C'est tellement bon, j'adore sentir ton corps contre le mien et tes doigts en moi, dis-je dans un murmure étouffé.

  • Laisses toi faire, profites et ne dis rien, me chuchote Matt.

Ses doigts accélèrent nettement, j'ai de plus en plus de sensations qui viennent irradier mon bas ventre. Ma respiration s'entrecoupe, je ne peux rien y faire et mon corps sursaute de spasmes incontrôlés. Je me crispe pour ne pas gémir, cela émoustille Méganne qui se place derrière l'accoudoir pour jouer avec mes tétons pendant que Matt me donne du plaisir.

Essoufflée, je pousse un petit gémissement aigu que je bloque aussitôt avec ma main. Je me penche contre mon ami.

  • Matt s'il te plaît ! Arrêtes, j'ai eu ma dose.

  • Dommage, murmure t-il.

Ce que j'apprécie, c'est qu'il se montre à l'écoute et qu'il n'est pas égoïste de me voir jouir. Il se retire doucement et m'aide à me rasseoir au bord du canapé.

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