Ghazal des ferments
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Lorsque ta voix sous l’amertume se voila
On n’y vit rien que l’anodin, comme un éclat
Tu masquas ton humeur maussade trop souvent
Sous un trait de lune brillant, comme un éclat
Quand tu brisas le vieux sèvres de tes transports
Recollé, il manquait encor comme un éclat
Où est passé ce qui conférait à tes yeux
L’ivresse et la saveur du jeu comme un éclat ?
Qu’est devenue ton attitude réjouie
Et ce rire bouillant de vie comme un éclat ?
L’abattement qui s’insinua sans un bruit
Laissa fuir un cri dans la nuit comme un éclat
Les souvenirs de toi ne sont que des fragments,
Des mots de la muse ferments, comme un éclat
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