Difficile jeudi. L'idée d'avoir une nuit entière avec les deux femmes de ma vie rien que pour moi m'a rendu fébrile tout le long de la journée. À la nouvelle, Amandine était surexcitée. Alors elle m'a sauté dessus, me susurrant qu'elle adorait le goût de ma bite après avoir baisé Annais. Autant dire que le réveil a été sous des auspices des plus torrides. Après avoir travaillé jusque tard dans la nuit, nous avons rejoint ensemble notre voisine par la fenêtre, qui ne s'est pas privée de se faire jouir en nous regardant baiser, cette fois. Et malgré ce plaisir matinal, la brûlure dans mon bas-ventre ne cesse d'augmenter. Elle est repartie se coucher juste après, pour être fraîche ce soir. Sa mission de la journée: trouver de quoi s'habiller pour une virée en club ce soir. J'imagine déjà les regards plein d'envie des hommes posés sur les deux femmes à mes bras, en rentrant là-bas.

Ça fait un moment que je n'y suis pas allé, et en plus de passer une soirée de luxure, je vais retrouver quelques connaissances, sûrement. Tout ça réunit fait que j'ai passé une journée bien trop longue. Avec Amanda, je suis resté très professionnel. Peut-être trop à ses yeux. Mais avec les pensées que j'avais à chaque seconde, même lorsque j'étais au téléphone, je ne pouvais me permettre une autre attitude. Je lui aurais sauté dessus, sinon. Et je préfère mille fois me réserver pour ce soir. Ce n'est qu'en fin de journée que les choses terminent par se dire, lorsque, un peu plus tôt que d'habitude, nous buvons un verre ensemble.

-- Tu m'as l'air, Julien... Tout va bien?

-- Oh oh! Oh que oui! Tellement bien, en fait... Je m'apprête à avoir mes deux femmes pour moi tout seul toute la nuit. J'avoue que je suis impatient depuis le réveil.

-- Ah! C'est donc ça! Hé bien! On dirait que tu es un homme chanceux...

-- Je sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça, mais je vais pas me poser la question trop longtemps.

-- Et tu as prévu quelque chose, pour cette occasion spéciale, j'espère...

-- Tu connais l'Orchidée?

-- Oh!

À sa réaction, je comprends qu'elle connaît. Je dirais même que vu comment elle rougit, elle n'y est sûrement jamais allée. Il leur arrive de faire des soirées spéciales lesbiennes ou homo. Je lui dirai si je vois les dates passer.

-- Oui, lui dis-je avec un petit sourire en coin. C'est pour ça que je ne voulais pas de rendez-vous demain matin.

-- Du coup, tu n'en as pas de la journée. Mais il faudra quand même voir pour finaliser notre déplacement de la semaine prochaine.

Le petit regard en coin qui accompagne cette phrase me fait comprendre qu'elle a hâte que l'on prenne le train pour la capitale. Je lui assure que je serai là dans l'après-midi et termine mon verre pour prendre le chemin de l'appartement.

Et quelle n'est pas ma surprise de le trouver vide! Je file sous la douche en me doutant qu'Amandine trame quelque chose et que ça va me plaire. Je la fais durer un peu plus que le raisonnable et pendant que je me sèche, j'entends la porte se fermer. Amandine est rentrée. Je ricane tout seul en l'entendant presser le pas jusqu'à la chambre, puis revenir dans le salon.

-- T'es allée faire des emplettes? lui dis-je en débarquant dans la salle nu comme un ver une fois séché.

Elle se tourne vers moi dans l'intention de me répondre, mais ses yeux descendent aussitôt sur mon sexe et je devine, je vois, je sens l'envie l'envahir soudainement. Mais au lieu de me sauter dessus...

-- Bordel! Tu peux pas me faire ça, Julien! Habille-toi, sinon, je te viole! Je suis trop excitée par cette soirée.

-- Ben justement, moi aussi...

-- Oui, ben tu attendras qu'Annais soit là!

Je suis de bonne humeur. Et joueur. Me doutant qu'elle a prévu quelque chose, je vais attendre calmement que ça vienne. Encore deux bonnes heures avant qu'Annais n'arrive. Je vais donc m'habiller pendant qu'elle commence à nous faire à manger. Gai comme un pinson, je viens l'embêter dans le coin cuisine en nous servant une bière chacun, passe mes mains sur ses fesses, juste pour la voir s'énerver de devoir refuser mes attentions. La patience n'est pas son fort. Alors en la regardant cuisiner dans cet état, je me promets que le Maître en moi lui apprendra. Ça devrait être excitant, de la frustrer.

Nous mangeons tranquillement, puis Amandine s'enferme dans la salle de bain pour se préparer. Longtemps. Très longtemps. Les mots de la décoratrice me reviennent en mémoire et je me félicite de l'avoir écoutée. J'ai largement le temps, moi, de passer mon costume le plus classe, sachant que le club demande un certain standing à l'entrée. Au moment où Annais sonne à la porte, elle n'est toujours pas sortie de là.

Et quel choc! Je pense que je me mets à baver devant mon amante, ne la laissant même pas rentrer. Son corps est moulé dans une robe au dos nu qui lui arrive à mi-cuisses. Son maquillage, sa coiffure. Tout l'embellit. Je crois que je bande. Et que j'ai la bouche ouverte. Son ricanement me fait revenir un peu sur terre et lorsqu'elle pose un baiser sur mes lèvres, je devine un goût de fruits rouges. Elle entre sans que je n'aie réussi à dire un seul mot.

Lorsque la porte de la salle de bain s'ouvre alors que je referme la porte d'entrée, je jette un coup d'oeil vers Amandine et crois jouir. Elle aussi est de toute beauté. Sa robe est différente. Elle s'arrête à hauteur de poitrine, sans bretelles, et elle est fendue au niveau des cuisses. Et comme pour m'achever, elle a passé son collier de soumise et a laissé dépasser le bout de sa laisse de son sac à main. Je vais sortir ce soir avec deux bombes sexuelles et j'ai presque un coup de stress, en me disant que je ne vais pas être à la hauteur de ce qu'elles attendent de moi.

Amandine s'approche de nous en roulant des hanches et je remarque seulement qu'Annais est presque autant sous le charme que moi. Elles s'embrassent avec une sensualité égale à leur tenue puis se tournent ensemble vers moi. J'ai ce sentiment grisant d'être une proie qu'elles vont dévorer.

-- Alors? ma lance Amandine avec un air taquin. Qu'est-ce que tu penses des robes qu'on s'est choisi pour toi?

Je souris de toutes mes dents, en comprenant qu'elles sont allées ensemble faire des emplettes pendant que j'étais au boulot. Je m'apprête à répondre quelque chose lorsque j'ai comme un doute. Est-ce que c'était ça, la surprise qui faisait que je devais absolument attendre pour me soulager?

-- Dois-je comprendre que vous preniez du plaisir ensemble et que c'est pour ça que j'ai dû attendre?

Elles ricanent ensemble et je deviens à mon tour très impatient de savoir pourquoi. Mais elles ne me laissent pas le temps de me sentir mal à l'aise. Dans le même mouvement, elles glissent jusqu'à moi, une de chaque côté. Mes mains se posent par réflexe sur leurs fesses et j'ai presque oublié ma question quand Annais pose sa main sur ma bosse en me soufflant à l'oreille:

-- Non, bébé... C'est parce que je lui ai demandé de partager avec moi ton jus pendant toute la nuit...

Je pourrais mourir dans l'instant. Je me mords violemment la lèvre comme pour m'assurer que je ne rêve pas et croise le regard amusé d'Amandine. Amusé et terriblement excité.

-- Vous êtes magnifiques, mesdemoiselles, leur dis-je en glissant mes mains entre leurs cuisses.

Je souris. Pas d'un sourire taquin, pas ce sourire en coin qu'il m'arrive d'avoir, en réponse à celui d'Annais. Je souris de bonheur pur.

-- Et deux belles salopes, je rajoute en caressant leur vulve quand je sens qu'elles n'ont pas mis de culotte.

La main d'Annais me presse fermement alors qu'Amandine s'écarte et nous prend la main à tous les deux pour nous attirer vers le canapé.

-- Venez vous asseoir un moment. Je ne crois pas que tu pourras sortir sans avoir giclé ton délicieux foutre, Julien. Mettez-vous à l'aise, je vais nous servir un verre.

Ma blonde se dirige vers la cuisine alors qu'Annais, assise près de moi, s'occupe d'ouvrir mon pantalon. Ses yeux se mettent à briller de mille feux en voyant ma perche se tendre vers elle. Sa main plonge entre mes cuisses et attrapent mes bourses pour qu'elles ne soient pas en reste. Du bout de l'index, elle caresse mon sexe, partout. Ses yeux rêveurs ne quittent pas ce pieu qui ne demande qu'à exploser et elle me chuchote comme si elle parlait à ma queue et non à moi:

-- J'ai joui deux fois aujourd'hui en pensant à ce moment où j'allais enfin pouvoir te sentir au fond de ma gorge.

Sa voix traduit un état avancé d'excitation. Son souffle intermittent me fait deviner sa lascivité. Presque par réflexe, je relève sa jupe pour révéler une vulve reluisante. Alors quand Amandine me tend mon verre avec un sourire qui en dit long sur le plaisir qu'elle a à me voir avec Annais, je lui fais signe de venir s'occuper de notre invitée.

Dès que ma petite blonde pose le bout de sa langue sur ces lèvres dégoulinantes, Annais enfourne ma queue dans sa bouche. J'en ai le souffle coupé. Les contractions de sa gorge se transmettent jusqu'à son bassin où Amandine suce son bouton dressé avec la même gourmandise qu'Annais sur mon membre. Un instant, je suis ailleurs, hors de mon corps, avec cette impression de n'être que spectateur de la scène. Je peux voir et ressentir tout leur amour à mon égard, et même entre elles.

Annais se met à aller et venir avec douceur le long de mon pieu, gémissant des attentions toutes aussi douces d'Amandine sur son sexe. C'est comme si elle roulait une pelle à sa vulve. J'avale une gorgée de mon verre en caressant les cheveux de mon amante, les yeux rivés sur la blonde qui me sourit avant de planter deux doigts bien au fond d'Annais.

-- Jouissez, mes chéris...

Comme si elle commandait ainsi les gestes d'Annais, ma blonde se met à limer son antre de ses doigts, les yeux rivés sur mon chibre que ma maîtresse pompe avec fureur. Mes râles deviennent grognement de plaisir et au moment où Annais se crispe en jouissant, je viens aussi, aidé par cette main qui s'agrippe à mes bourses, les pressant comme des petits citrons d'où jaillit ma liqueur épaisse sur laquelle Annais se jette tout en convulsant pour ne pas en rater une goutte. Ses lèvres terminent par se poser sur mon gland, aspirant jusqu'à la dernière goutte avant de me délaisser pour aller embrasser Amandine à pleine bouche.

Je les regarde, le temps de reprendre mon souffle, échanger et partager mon sperme, les yeux pétillants de plaisir, se souriant mutuellement quasiment de la même manière qu'elles peuvent me sourire parfois.

Et c'est avec ces deux créatures de rêve que j'arrive à la porte de l'Orchidée. Fabien est toujours le videur en chef et il me salut avec chaleur, n'oubliant pas de féliciter autant mes deux femmes sur leur beauté que moi-même pour venir aussi bien accompagné. J'en profite pour lui faire savoir qu'Amandine est ma compagne, et Annais, la femme d'un ami. Il n'a pas besoin d'en savoir plus, il est habitué, et il nous ouvre rapidement.

L'ambiance est plutôt calme, la soirée ne fait que commencer. Les lumières feutrées donnent une impression cotonneuse, parfaite pour la luxure. La musique est toujours aussi lancinante, mais je sais que les choses vont s'accélérer au fur et à mesure que les gens arriveront. Je conduis mes deux amours jusqu'à une table où nous sommes rapidement rejoints par Damien et Karine, deux connaissances à moi. Nous prenons vite fait des nouvelles les uns des autres, et je leur explique brièvement ma situation amoureuse actuelle. Ils ont tous les deux la quarantaine mais en paraissent un peu moins. Damien est un homme un peu bedonnant, qui prête volontiers sa femme à des tripotées d'hommes en rut. Karine n'est pas forcément belle, surtout nue. Mais elle sait se parer de façon admirable, et son attitude presque indifférente à la sensualité du lieu met mes accompagnatrices plutôt à l'aise. Alors que je discute tranquillement autour d'un verre avec Damien de ma maison en construction, j'entends les filles commencer à partir sur des sujets plus sensuels.

-- Si c'est votre première fois, vous devriez commencer par le gloryhole, leur conseille Karine. En plus, c'est justement l'heure où les hommes aiment bien se vider rapidement les bourses, pour pouvoir durer plus longtemps après. Et ça permet d'oublier définitivement toute forme de timidité.

Elles ricanent ensemble, mais je vois bien les regards qu'Annais et Amandine me lancent. Pourtant, Annais semble hésiter un instant. Je me penche alors vers elle:

-- Crois-moi, Stéphane ne t'en voudra pas. Allez dans la même cabine toutes les deux. Après ça, je serai constamment avec toi, tu n'as pas à t'en faire. Et toi, dis-je à Amandine avec un petit sourire en coin, en sortant de là, je te passerai ta laisse.

L'inspiration qu'elle prend en entendant ça est proche de la jouissance. Quelques secondes plus tard, nous les regardons tous les trois s'éloigner, main dans la main, jusqu'aux cabines de gloryhole. En voyant la direction qu'elles prennent, plusieurs hommes se lèvent de leur table et comme de rien n'était, s'apprêtent à les rejoindre.

-- Quel chanceux tu fais, me lance Karine. J'ai toujours su que tu n'étais pas fait pour les relations à deux. Mais là... Je suis épatée!

-- Tu n'imagines pas à quel point je mesure chaque jour cette chance, Karine. Et j'ai bien l'intention qu'elles n'oublient pas cette soirée de si tôt!

-- Elles m'ont l'air plutôt à l'aise, pour des novices, me dit Damien. Elles vont faire un tabac. Surtout si elles sont aussi ouvertes que toi.

-- Oh, crois-moi, elles n'ont rien à m'envier à ce niveau-là!

-- Vraiment? me demande Karine avec un air défi. Alors peut-être que ce qu'il vous faut vient d'entrer.

Je me tourne vers la porte pour voir un couple lesbien, ou deux amies très proches, main dans la main. L'une est une magnifique brune aux cheveux courts, malgré ses épaules un peu larges. Si ce n'est une petite poitrine, ses formes sont juste parfaites et sa tenue les moule tout aussi parfaitement. Ses lèvres charnues sont mises en valeur dans un rouge flamboyant, si bien qu'on ne pense qu'à une chose en les voyant: les goûter de mille manières. L'autre est plus petite, rouquine aux cheveux longs et à la poitrine bien généreuse.

Karine leur fait signe et toutes s'approchent, saluant plusieurs personnes en chemin. Elles semblent plutôt populaires en ce lieu et je m'étonne de ne les avoir jamais vues. Mais peut-être ne viennent-elles pas depuis longtemps. En tout cas, les yeux bleu ciel de la rouquine me scotchent direct, et elle semble s'en amuser lorsque Karine fait les présentations:

-- Charlie, Sabine, je vous présente Julien, qu'on n'avait pas vu ici depuis un petit moment, maintenant!

Je leur fait la bise à chacune, sentant la douceur de leur joue, et me retrouve un instant un peu mal à l'aise quand Sabine, la brune, me scrute intensément.

-- Julien... Julien Pestel? s'exclame-t-elle avec de grands yeux ouverts sur moi.

Je la regarde avec sûrement un air con. Tout ce que j'espère, c'est qu'on n'a jamais baisé ensemble. Il n'y a rien de pire qu'un partenaire se rappelle de l'autre et que la réciproque ne soit pas vraie. Je regarde les autres. Charlie, Karine, Damien. Aucune ne me viendra de leur part, apparemment, car ils sont tous aussi étonnés que moi.

-- On était en primaire ensemble! Et on s'est recroisé plusieurs fois pendant le lycée!

Pire encore. Je pensais me rappeler de tous mes camarades de primaire. Mais une Sabine, ça non! Au bord de la panique, je vois pourtant les autres sourire, comme s'ils comprenaient quelque chose qui m'est impossible de suivre. L'instant d'après, tous les yeux se braquent sur moi, scrutateurs, intéressés, curieux.

-- À l'époque, tu me connaissais en tant que Sébastien. Sébastien Rolland.

-- Oh merde!

Bon, c'est sorti tout seul. Mais il faut dire qu'il ne reste rien du gars chétif et réservé que j'ai connu. Je la regarde, des pieds à la tête, épaté de la transformation, et heureux de le revoir. De la revoir.

-- Ben merde, t'es devenue canon!

Je la prends dans mes bras pour de nouvelles embrassades de camaraderie et la petite gêne qu'il y avait jusqu'à présent disparaît aussitôt. Sabine elle-même devait redouter un peu ma réaction. Je remarque que son amie Charlie sourit de toutes ses dents, sûrement heureuse de ma réaction, moi qui l'ai connu en tant qu'homme. D'ailleurs, je suis le premier surpris de ma réaction. On a beau se savoir ouvert d'esprit, on n'est jamais à l'abri. Et je constate en moi avec un certain plaisir que mon attirance pour elle n'a pas diminué depuis son entrée. La seule question qui me tarabuste, au fond, c'est de savoir si Charlie aussi est un transsexuel.

Pendant les minutes qui suivent, Sabine m'explique comment il avait toujours caché d'abord ce qu'il pensait être homosexualité, puis son sentiment d'être une femme. C'est finalement sa soeur qui l'a incité à vivre pleinement tout ça. Dès ses 18 ans Sébastien prenait des hormones et petit à petit, son corps a changé jusqu'à devenir Sabine. Elle travaille dans le prêt-à-porter, où elle a rencontré Charlie, un coup de foudre qui dure depuis deux ans.

-- Finalement, je n'étais pas pédé! s'exclame-t-elle en bécotant sa douce qui ricane avec elle. En fait, j'étais plutôt lesbienne!

J'éclate de rire au moment où je vois mes deux belles revenir. Leur regard a changé. Elles roulent ensemble du cul, main dans la main, en m'offrant des regards torrides. D'un coup, je sens la pression remonter. Ces retrouvailles des plus inattendues m'avaient presque fait oublier pourquoi j'étais ici. Mais à voir leur attitude, je prends une grande inspiration en les fixant, au point que Sabine et Charlie se retournent à leur tour. Bien sûr, j'ai eu le temps de leur dire que je n'étais pas venu seul et qu'elles étaient parties au gloryhole, mais sans plus.

-- Ce sont elles? me demande Charlie avec une pointe d'envie dans la voix.

-- Oh oui... ce sont elles.

Elles saluent brièvement les deux femmes assises face à moi et viennent chacune leur tour m'embrasser. Leurs langues ont le goût de sperme, au point que je me demande combien de queues ont giclé là.

-- Alors? C'était bien, les filles?

-- Enthousiasmant, me répond Amandine en s'installant à mes pieds.

Annais prend place entre moi et Karine pendant que je prends la laisse que me tends ma blonde pour l'attacher à son collier.

-- Bonne petite chienne, lui fais-je en tapotant son crâne. Amandine, Annais, je vous présente Sabine et Charlie. J'ai connu Sabine en primaire... quand il s'appelait encore Sébastien.

L'une comme l'autre marque un temps d'arrêt. La surprise, bien entendu, mais aussi de la curiosité dans le regard. Je remarque que Sabine et Charlie ont un peu la même réaction en voyant ma chienne à genoux.

-- Julien a toujours été un sacré coquin, dit Sabine pour briser le silence, ses yeux brillants de malice. Je me souviens t'avoir surpris à une soirée, dans les toilettes de la salle des fêtes. Si je me souviens bien, c'était à l'anniversaire de Typhaine. Tu te souviens?

-- Je me souviens très bien, oui. Elle m'a sucé dans ces toilettes. Je ne me rappelle pas avoir été surpris, par contre.

-- Les murs n'allaient pas jusqu'au plafond, m'avoue Sabine en ricanant.

Rapidement, Karine et Damien nous laissent pour aller rejoindre d'autres connaissances arrivées. Sans que je ne m'en sois rendu compte, le club s'est rempli, la musique accélère doucement. Et l'ambiance à notre table se fait bien plus cotonneuse. Amandine et Annais m'offrent des caresses, des baisers, tout en discutant avec nos deux nouvelles amies qui, malgré qu'elles restent plus sages, semblent clairement excitées par la situation.

Tant et si bien que c'est Sabine elle-même qui me propose d'aller dans une des chambres continuer ces retrouvailles. Tenant Annais par la main, Amandine par la laisse, je suis les deux autres sous les regards envieux de certains. Les chambres sont toutes identiques, munies de miroirs sans teint pour les voyeurs et voyeuses. Sans hésiter une seule seconde, je me dirige vers le couple, et nous nous retrouvons tous les cinq quasiment les uns contre les autres. Sous le regard des trois autres, j'embrasse aussitôt Sabine avec une légère appréhension. L'image de mon ami d'enfance reste collée à ma mémoire. Alors je garde bien les yeux ouverts et vois cette belle femme. Charlie vient se placer derrière elle et la serre contre elle pendant que nos langues roulent ensemble. Bientôt, je sens Annais et Amandine vouloir participer à ce baiser. Ma bouche vole de l'une à l'autre, les mains sur mon corps finissent par avoir des propriétaires inconnues.

-- Maître, me souffle Amandine dans un soupir proche de l'extase en glissant ses mains entre mes cuisses et celles de Sabine. Puis-je offrir un petit plaisir à votre amie?

Je lance un petit regard interrogateur à l'intéressée et son sourire me fait comprendre qu'elle n'est pas contre.

-- À mon tour de te regarder te faire sucer, alors...

Notre petit groupe se disloque, ne laissant que Sabine et Amandine ensemble, dont je garde la laisse. Charlie nous rejoint alors qu'Annais me sourit de toutes ses dents en palpant la bosse de mon pantalon.

-- Tu es toujours plein de surprises, bébé... Je n'oublirai jamais cette soirée. Merci.

Et pour appuyer ses mots, mon amante me roule une pelle de tous les diables. Charlie vient se coller contre nous et nous caresse. Ensemble, nous plongeons dans son cou, la léchons, l'embrassons. Je continue de jeter des coups d'oeil vers Amandine, qui s'est mise à genoux et relève la robe de Sabine pour révéler un string dentelle bosselé par son sexe.

Lorsqu'elle le sort, je délaisse un peu mes deux caresseuses, intrigué de voir ce que le traitement a eu comme effets à cet endroit. Amandine prend son temps avant de prendre en bouche cette demi-molle pourtant assez volumineuse. J'avais déjà entendu que les hormones féminines réduisaient, parfois à néant, les érections. Sabine, elle, semble avoir trouvé un moyen de garder ça, et sous les attentions d'Amandine sur son gland, son membre gagne en dureté.

Elle me sourit en caressant les cheveux de ma petite chienne appliquée et Annais me rappelle à son bon souvenir en se glissant dans la même position que ma blonde. Charlie lui laisse la place tout en m'embrassant. Ses douces mains viennent se loger sous ma chemise et je sens que les choses vont accélérer.

Je commence à la déshabiller, hypnotisé par ses yeux bleus, râlant de plaisir en sentant Annais aller et venir à nouveau le long de ma verge bien tendue. Charlie ne tarde pas non plus à faire tomber ma veste et ma chemise et plonge son visage dans mon torse velu, m'empêchant de lui retirer ses sou-vêtements. Je souris à Sabine, tous les deux anges et elle me lance:

-- Qu'est-ce que tu dirais si ces quatre jolies bouche s'occupaient de toi, Julien?

-- Je dirais que je serais le plus heureux des hommes.

Les vêtements volent alors et je me retrouve rapidement allongé sur le lit devant quatre beautés toutes différentes les unes des autres. Je me laisse aller et ferme les yeux en râlant de plaisir quand leurs bouches se posent sur moi. De la tête aux pieds. Quatre femmes sensuelles qui me pompent chacune leur tour, s'embrassent mutuellement, caressent et lèchent mon corps. Je sens même Amandine se mettre à sucer mes orteils.

Mais il y a un moment où je garde les yeux grands ouverts. Lorsque Sabine m'avale avec gourmandise, je crois défaillir. Non pas qu'elle me suce d'une manière époustoufflante, mais le fait de connaître son histoire, de l'avoir connu si différent, me rend dingue. Alors je lui fais comprendre qui je suis devenu aussi. Ma main plonge dans ses cheveux et je lui enfonce ma queue au fond de la gorge. Lorsqu'elle relève le visage vers moi, souriante à souhait, elle me branle en me lançant:

-- Tu sais que j'avais jamais vu une pipe avant ça... Je me suis souvent branlé, à l'époque, en m'imaginant être à la place de Typhaine.

C'est le moment que mes deux amours choisissent pour mêler les corps. Je sens la bouche d'Amandine remonter le long de ma jambe et devine qu'elle s'allonge à son tour sur le dos, la tête sous Sabine, puis prends son sexe en bouche. Annais, elle vient m'embrasser avec tendresse, mêlée d'une excitation sans bornes.

-- Viens, bébé... Donne-moi ta délicieuse chatte...

Elle ne se fait pas prier et s'assied sur mon visage. L'odeur de sa cyprine est un véritable délice. J'enfonce ma langue entre ses lèvres et elle se met aussitôt à gémir comme j'aime tant. Sabine reprend sa succion de plus belle, excitée par Amandine qui, elle reçoit la langue et les doigts de Charlie. Annais monte vite en flèche alors que je tente au mieux de retenir mon excitation, m'appliquant à la faire jouir fort. Elle laisse tout son poids sur moi et j'ai parfois du mal à reprendre mon souffle, mais je ne suis plus vraiment là. Parti dans un monde où l'oxygène est la dernière de mes préoccupations. Le visage écrasé sous sa vulve qui coule à flots, je suis aux anges. La pièce est remplie de gémissements, les râles de Sabine se font plus masculins et lorsqu'Annais se relève doucement après avoir été prise de secousses violentes, je remarque que mon amie d'enfance bande bien dur, maintenant.

Amandine jouit à son tour, ses râles étouffés par le sexe de Sabine qui me regarde avec une certaine intensité dans le regard. Annais, spectatrice de ce cet échange, ne perd pas le nord:

-- Peut-être que vous pourriez fêter ces retrouvailles plus profondément?

Dans sa voix, il y a une excitation que je n'ai que rarement entendue. Comme si le simple fait de me voir enculer Sabine pourrait la faire jouir. Et forcément, je pose les mains sur le visage de mon amie et l'attire vers moi. Nous nous embrassons et je la sens fébrile, comme si elle hésitait, mais Charlie qui refait surface vient caresser sa douce en lui soufflant à l'oreille:

-- On dirait que je n'aurai pas besoin de mes jouets ce soir, mon amour...

J'indique à Amandine le tiroir de la table de nuit et elle en sort un préservatif qu'elle s'empresse de me passer avec moultes caresses pendant que Charlie sort de son sac à main un tube de lubrifiant qu'elle applique sur la rondelle de sa compagne.

Quelques secondes plus tard, j'ai l'impression d'être dans un film de cul. Debout près du lit, j'enfonce mon chibre tendu dans le cul d'une Sabine qui retrouve sa voix d'homme. Elle-même est penchée sur Amandine qui lui offre sa croupe et lime son antre débordant de cyprine en rythme avec moi. Charlie a les cuisses grandes ouvertes pour que ma blonde la dévore, et Annais est assise sur elle, cette fois, me tournant le dos et recevant la langue de Charlie, ainsi qu'un des godes de son sac à main dans son cul.

J'entoure Sabine de mes bras et attrape ses seins pour la relever et mordiller son cou en continuant de la culbuter violemment. Elle se laisse complètement aller, subit mes assauts de plus en plus rudes. Mais elle aime ça. Elle aime autant que moi. Par-dessus son épaule, je regarde Amandine, ayant du mal à brouter Charlie. Chaque coup de reins que j'assène à Sabine, elle le reçoit indirectement. Mon amie d'enfance ne prend même plus la peine de bouger son bassin. Peut-être jouit-elle. Comment le savoir exactement?

Et je finis par péter un plomb. Je les veux. Toutes. Bordel, je les désire. Je me retire de Sabine en l'embrassant et vient m'installer sur Charlie. Je retire le gode avec lequel elle joue dans les profondeurs de mon amante et le remplace par ma queue, après avoir retiré mon préservatif. Charlie continue de la déguster, avec encore plus de ferveur, Annais se laisse tomber en avant, presque à 4 pattes, et Sabine se met à pilonner Amandine avec force, qui, elle, glisse sa langue entre mes fesses.

Je me fais abeille butineuse. Mon sexe ressort d'Annais qui se retourne et m'embrasse à pleine bouche comme pour un merci, et je remets une capote pendant que la belle rouquine ondule en attendant son tour. Je m'allonge sur elle et plonge dans son vagin dilaté par le plaisir. En voyant ça, Sabine nous rejoint. Je la sens me caresser le dos alors qu'Annais et Amandine se retrouvent en ricanant. Elles s'allongent près de nous et se frottent l'une contre l'autre en s'embrassant, alors que dans ma folie, je défonce Charlie qui n'en demandait peut-être pas tant, mais ne semble pas bouder son plaisir.

Presque timidement, Sabine glisse un doigt dans la raie de mes fesses. L'image de Sébastien est bien loin. Sabine est une femme magnifique aux mains douces, et son doigt un pur délice. Je ralentis alors un peu pour tendre mon cul vers ce doigt, mais rapidement, c'est autre chose que je sens. Son gland enveloppé dans la capote encore reluisante de la cyprine d'Amandine se fortte doucement à mon anus.

Je ne fais plus qu'onduler dans Charlie, qui me lance un petit sourire en coin. Sur ma droite, mes deux amours se sont arrêtées et me scrutent. Tout le monde attend ma réaction et j'avoue que j'hésite. Un doigt, voire deux, c'est une chose. Me faire enculer pour de bon, c'en est une autre. Mais Sabine sait y faire, et peut-être se souvient-elle de cet esprit de contradiction que j'ai aiguisé depuis ma plus tendre enfance. Retrouvant sa voix plus féminine, elle me souffle à l'oreille:

-- Si tu veux, je m'arrête là, Julien... Ça ne me pose aucun problème.

-- Vas-y...

J'ai répondu sans trop réfléchir. Je ne sais pas si je vais aimer, mais peu importe. Le plaisir dans les yeux surexcités de mes deux femmes est plus fort que tout. Elles ouvrent d'ailleurs des yeux ronds et se relèvent pour regarder ma croupe se faire ouvrir pour la première fois par une queue. Je plonge mon visage dans le cou de Charlie et essaye de me détendre au maximum. Celle-ci m'entoure de ses bras et me caresse tendrement. Je sens les mains d'Amandine et Annais sur le bas de mon dos, pour m'encourager et pour tout vous dire, je crois que sans ce contact, je n'y serais pas arrivé.

Avec délicatesse, les mains fines de Sabine écartent mes fesses et je sens un liquide froid sur mon anus qui me fait me contracter. Très vite, je la sens pousser. Je me crispe, Charlie me serre un peu plus fort contre elle et mes deux compagnes de la soirée rafermissent leurs caresses. Petit à petit, je sens que même si Sabine bande moins dur, mon cul s'ouvre. Je me concentre sur ma respiration, j'inspire, je souffle, essaye même de l'aspirer. Charlie se met à contracter son vagin par à-coups sur ma verge plantée en elle. Je ne saurais dire si elle le fait pour me garder dur ou parce qu'elle sait, mais le fait est que c'est le moment où Sabine réussit à passer le plus large de son gland.

Je râle, me retenant de crier. Mais c'est beaucoup moins douloureux que ce que j'avais imaginé. Peut-être que si elle avait été bien dure, ça aurait été une autre histoire. Doucement, elle se met à aller et venir. J'ai la tête qui tourne, je vais sûrement tomber dans les vapes, mais putain, ce que c'est bon. Elle ne me prend pas avec force, n'a aucunement l'intention de me défoncer avec dans l'espoir de se vanter d'avoir enculé un copain d'enfance. Elle le fait avec une tendresse dont je serais totalement incapable dans ces circonstances. Ça me fait penser que le fait de baiser avec quelqu'un qui l'a connu homme la touche peut-être plus que ce qu'elle veut bien faire croire. Je m'abandonne sans retenue au plaisir qu'elle m'offre, en remuant doucement dans le sexe de Charlie qui reprend elle aussi ses gémissements.

J'essaye de me reprendre et me met à la limer plus fermement. Lorsque je réussis à relever le visage, je découvre une Charlie jouissante. Elle sourit de toutes ses dents, contracte son vagin de plus belle. Mes deux amours arrivent bientôt m'embrasser. Ensemble. Les deux femmes de ma vie qui me disent des mots doux, me font des bisous sur tout le visage, et semblent jouir sans même se caresser.

Sabine se retire rapidement. J'ai bien senti que son érection ne durait plus, mais elle semble avoir joui, bien que je n'ai rien senti de différent. Je la laisse avec Charlie et attrape Amandine par la laisse pour lui assèner, haletant, le regard fou d'un plaisir que je n'avais jamais connu jusque-là:

-- À quatre pattes, chienne! Je vais jouir en toi... Et celles qui en voudront viendront se servir directement dans ta chatte!

Je le vois. L'orgasme pointe le bout de son nez rien qu' entendre ces mots. Elle s'empresse de s'exécuter et me présente sa croupe. D'un coup de reins, après m'être débarassé de la capote, je la transperce sans retenue, lui faisant lâcher un cri. Alors, je peux enfin me laisser aller. Je la baise, la défonce, claquant ses fesses à les faire rougir. Sabine et Charlie ont stoppé leurs caresses et nous regardent avec des étoiles dans les yeux, Annais tient le visage d'Amandine dans ses mains et l'embrasse en lui soufflant:

-- Oh oui, petite salope... Je vais venir récupérer son nectar en toi...

-- Oh oui, Maître! Remplis ta chienne! Remplis ton sac à foutre et fais de moi un distributeur!

J'attrape ses cheveux et la pilonne de plus belle. Je ne sais pas où je trouve ces forces, ni même comment j'ai fait pour ne pas exploser depuis longtemps. Ma main libre fouette sa fesse sans relâche, Annais se met à tirer sur ses tétons en continuant de lui chuchoter des mots que je n'entends plus. Amandine crie des "aïe" à chaque fois que je la claque mais réclame encore.

Jusqu'à l'explosion. Ce genre de jouissance où on a l'impression que toutes nos neurones éclatent dans une déflagratin de plaisir. Mes jets de foutre s'accompagnent de coups de reins puissants, je tire sur ses cheveux de toutes mes forces. Elle lâche un long sanglot de douleur alors que je me vide les couilles au fond de sa chatte pulsante, dégoulinante. Et m'écroule.

Amandine n'est pas mieux, elle se laisse tomber à moitié sur moi et nous ahanons presque en rythme. Mais je puise dans mes réserves pour lui offrir le coup de grâce. J'attrape à nouveau sa laisse et pose mon sexe encore dur sur son visage. Elle se met à me lécher, plus par réflexe qu'autre chose, et malgré la sueur, malgré mon souffle court, je souris à Annais, Sabine et Charlie:

-- Mesdames, si vous souhaitez un petit rafraichissement, c'est entre ses cuisses que ça se passe.

Et chacune leur tour, elles n'hésitent pas. Leurs langues relancent des secousses d'orgasme sur Amandine, leurs bouches aspirent mon foutre, et Annais n'oublie pas de venir en partager un peu avec ma chienne dans un langoureux baiser.

Et, cerise sur le gâteau, après un dernier verre en compagnie de Sabine et Charlie avec qui nous échangeons nos numéros et nous enlaçons chaleureusement pour nous dire au revoir, je m'endors avec les deux femmes que j'aime dans les bras. Je vous jure: les voir se faire un bisou sur mon torse pour se souhaiter de beaux rêves, c'est tout simplement le paradis.