Chapitre 22

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Pour un rendez-vous, Amandine doit se lever tôt. Je fais l'effort de prendre le petit-déjeuner avec elle, même si elle n'a pas le temps pour une petite gâterie. Pourtant, je m'amuse à la rendre lascive:

-- Tu sais, cette collègue avec qui je me branle aux toilettes?

-- Oui, je me souviens que tu m'en as parlé... C'est toujours d'actualité?

-- Même un peu plus que ça! Elle m'a raconté que son homme ne savait même pas qu'elle aimait se branler... Alors je lui ai dit de le faire devant lui!

-- Et tu as participé, donc, à ce qu'un nouveau couple fasse des expériences sexuelles plus libérées?

-- Pas encore, lui dis-je avec un petit sourire en coin. Elle veut d'abord s'entraîner devant moi.

-- Han! lance-t-elle, amusée. Vous allez vous branler en face à face?

-- Je me branlerai pas, moi. Je vais l'amener ici, ce midi. Et je vais juste la regarder faire, histoire qu'elle pense pas que je vais lui sauter dessus.

-- Ça veut dire que tu seras en feu en rentrant du boulot?

-- Carrément... Sauf si je fais passer une fois qu'elle sera partie. Mais je crois que je pourrai attendre de te retrouver.

Elle se lève pour aller jusqu'à la salle de bain et tâte mon entre-jambe au passage, me soufflant à l'oreille:

-- Je m'occuperai de toi comme il se doit, Julien...

J'en suis encore chaud bouillant quand j'arrive, très tôt, au boulot. Cette journée va être longue. Mon imagination tourne à fond. Annais... Amandine... même Mélanie. Toujours pas de nouvelles d'Annais et Stéphane, mais je suis sûr que c'est bon signe. Au moins, elle n'a pas débarqué en pleur chez moi. Si Stéphane lui a demandé de remettre le couvert, elle aura accepté, forcément. J'ai tellement hâte d'en savoir plus. Lui a-t-elle parlé de ce qu'on s'est dit? Et qu'est-ce qu'elle voulait dire, exactement, quand elle insinuait que je ne savais pas où je mettais les pieds? Malgré tout, les choses sont peut-être plus claires avec Annais qu'avec Amandine. Il y a quelque chose qu'elle n'ose pas me dire depuis plusieurs jours. Nos ébats ne peuvent pas mentir. Elle aime être avec moi, elle aime quand on baise. Bordel, elle m'a même fait à bouffer!

Et cette Mélanie. Prête à s'exposer pour se lancer devant son mec. Je m'attends à ce qu'elle recule au dernier moment, mais alors que je fume ma clope sur le trottoir, la voilà qui vient vers moi, stressée mais souriante. Lorsque je lui demande, tout en marchant, si elle est toujours sûre de vouloir le faire, sa réponse est claire:

-- J'y ai beaucoup réfléchi, tu sais, depuis hier. Je me suis dit que c'était un peu tromper mon homme. Puis je me suis rendu compte d'une chose. Ces petites séances aux toilettes m'ont rendue... plus gourmande, je dirais. Et que tu avais raison. Il aimera sûrement. Ma plus grande crainte, au fond, c'est d'être ridicule.

-- Et je te sers de cobaye, lui dis-je pour terminer son idée.

-- C'est ça, confirme-t-elle timidement, sûrement de peur que je ne me vexe.

-- C'était exactement l'idée. Et si ça peut te rassurer, je ne ferai rien, moi.

-- J'avoue que j'aimerais autant, oui. Merci.

Une fois arrivés à mon appartement, Mélanie est tendue. Je lui propose un verre qu'elle refuse et elle me demande si on peut aller dans la chambre. Elle serait plus à l'aise sur un lit, d'après elle. Je la guide donc avec décontraction et m'installe dans le fauteuil pendant qu'elle se dévêtit en me tournant le dos.

Sous son tailleur des plus sages, je découvre des sous-vêtements rouge et noir, couleurs de la passion et de la luxure. Ses bas galbent ses jambes légèrement rondelettes et sa culotte à dentelle me laisse voir ses formes généreuses. Quand elle se retourne, je lui souris et me rends compte qu'elle est bien plus belle que ce que j'avais imaginé.

-- Voilà, lâche-t-elle. On y est.

Je ne réponds rien et lui désigne le lit où elle se hisse doucement. D'abord, elle s'allonge et ferme les yeux. Je l'observe en sentant déjà une érection poindre dans mon caleçon alors qu'elle caresse sa peau fébrilement. Petit à petit, elle gagne en souplesse. Sa respiration se régularise et son corps se meut au gré de ses caresses. Bientôt, ses cuisses s'ouvrent. Je peux remarquer une petite tache sur le tissu de sa culotte et je souris en coin, faisant bien en sorte de ne faire aucun bruit.

Mélanie est de plus en plus à l'aise, elle garde les yeux fermés et je me surprends à me demander si elle m'imagine en train de me branler en la regardant. Il y a plutôt fort à parier qu'elle imagine que celui qui la regarde est son homme. Elle sort ses seins de leurs bonnets et se met à pincer ses tétons en gémissant. Je les reconnais, ces petits bruits, et il me devient de plus en plus difficile de garder mes mains sur les accoudoirs. Alors qu'elle s'occupe de sa poitrine, la massant avec sensualité, son bassin se met à onduler, et ses mouvements agrandissent la tache entre ses jambes.

Elle est bien excitée, ça y est. Sa main droite glisse sous sa culotte et je suis un peu étonné lorsque je remarque qu'elle ne s'arrête pas sur son clitoris. Elle se pénètre directement, d'un coup sec. Je ne pourrais dire si elle a un doigt ou deux en elle, mais ça la fait se crisper. Puis, tirant sur son mamelon tendu, elle commence à aller et venir, ondulant et gémissant avec douceur.

Le spectacle est alléchant, je bande comme un fou, mais j'ai promis... Mais c'est dur. D'un coup, elle s'assied sur le lit et ouvre les yeux, sans oser me regarder. Elle dégraffe son soutien-gorge et se les caresse devant moi. Ils sont alléchants, leur taille fait qu'ils tombent mais ils sont beaux et ronds. Ses mamelons appellent ma bouche, pourtant je reste sagement assis, les jambes ouvertes, afin qu'elle puisse voir l'effet qu'elle a sur moi.

Elle me sourit timidement et baisse le regard sur ma bosse en glissant sa culotte le long de ses cuisses. La toison de son pubis s'arrête juste au-dessus de son sexe qui reluit déjà. Tout en retirant complètement sa culotte, elle se retourne et se met à quatre pattes, m'offrant une vue imprenable sur sa croupe. Elle se cambre à s'en péter les vertèbres et claque sa fesse avant de glisser sa main jusqu'à sa vulve. Ses gémissements se font plus intenses, lorsqu'elle ouvre ses lèvres pour me présenter sa vulve rose, juste en-dessous de sa sombre rondelle.

Je ne sais pas comment je fais pour me retenir de me branler. Ma trique me fait mal, j'ai la bouche sèche, mais je ne la quitte pas des yeux. Elle enfonce deux doigts en elle et laisse sa tête tomber dans la couette. Elle couine carrément, maintenant, frappant la paume de sa main contre ses fesses et plaquant sa main libre sur son clitoris qu'elle agite férocement.

Je reconnais les bruits de clapotement de sa chatte, bien qu'ils soient beaucoup plus puissants en ce moment. Elle s'arrête subitement et goûte à ses doigts en s'allongeant à nouveau. Cette fois, elle me fixe clairement, les jambes grandes ouvertes et le sourire aux lèvres.

-- C'est très excitant... J'adore...

Ses doigts plongent à nouveau en elle et elle se tend. Assise sur mon lit, elle se branle de toutes ses forces, le visage légèrement déformé par l'effort. Elle me jette de nombreux coups d'oeil, mais s'attarde en grande partie sur mon pantalon. Je sais à ce moment qu'elle imagine ma queue, que je me branle avec elle, voire que je la baise. Puis elle se laisse tomber en arrière en lâchant un cri de joie. Elle garde ses doigts plantés dans son con dégoulinant alors qu'elle est prise de petits spasmes, chacun la faisant râler.

Elle retire ses doigts, haletante, et s'apprête à se lever quand je l'arrête:

-- Attends... Prends ton temps, caresse ta peau... Apprécie ce moment, jusqu'à ce que tu aies comlètement repris ton souffle, que tu sois complètement revenue.

Elle ricane doucement mais s'exécute. Elle ondule doucement sur ma couette en caressant son ventre et ses seins et j'admire sa vulve, comme un papillon en plein vol. Je reste quelques secondes ainsi, réprimant encore l'envie de prendre ma queue en main et la faire gicler sur cette belle chatte, puis me lève et lui tends ma main, tout sourire, pour l'aider à se relever aussi.

-- On dirait que je n'ai pas été ridicule? me dit-elle après avoir lorgné sur mon érection.

-- Tout le contraire, lui dis-je. Il va plus qu'adorer. Je vais nous réchauffer un petit truc à manger.

-- Je veux bien ce verre, maintenant!

Je la laisse se rhabiller tranquillement, et nous redevenons des collégues assez rapidement, après qu'elle m'ait remercié chaleureusement. D'après elle, elle n'aura aucun mal à se mettre dedans ce soir grâce à moi. Elle a adoré être observée, me dit-elle encore. Il y a d'ailleurs un petit truc dans son regard qui me fait dire qu'elle a peut-être trouvé là un plaisir nouveau qu'elle pourrait avoir dans l'idée d'approfondir. Peut-être que ce ne sera pas la seule fois que je la verrai faire.

Mélanie est complètement décontractée sur le chemin du retour. Décomplexée, même. Elle doit penser que j'ai eu ce genre de séance à de nombreuses reprises dans ma vie, mais c'est faux. Enfin, pas comme ça. Mais je ne le lui dis pas. Ça lui donne une confiance dont elle a besoin et qui lui fait un bien fou. J'ai hâte qu'elle me raconte comment ça s'est passé.

Après le boulot, j'ai la surprise de trouver Annais et Amandine ensemble, riant l'une contre l'autre dans le canapé. Pendant un instant, j'ai le sentiment qu'elles sont peut-être plus proches que ce que j'avais imaginé. Me revient furtivement cette phrase en tête: "Toi, par contre, je n'en dirais pas autant". Elles se lèvent ensemble et Amandine vient vers moi:

-- Voilà le pauvre travailleur aux collègues si barbants! s'exclame-t-elle avant de m'embrasser à pleine bouche.

Elle sent l'alcool à plein nez et je comprends d'où viennent leurs yeux si brillants. J'en ai la confirmation quand les lèvres d'Annais se collent aux miennes. Le temps se suspend un instant. Dans ce simple geste, je peux sentir son amour qu'elle m'a déclaré, mais aussi sa sérénité. Je sais d'ors et déjà que tout s'est bien passé avec Stéphane. Je lui souris, elle me sourit. Tout est parfait.

Et encore mieux quand Amandine m'agite une culotte devant le nez. Je la reconnais aussitôt, c'est celle de Mélanie!

-- Il semblerait qu'elle t'ait laissé un souvenir. Ou alors c'était pour que je la trouve?

-- Je ne savais pas qu'elle l'avait laissée là, lui dis-je en lui la prenant pour la renifler en ricanant.

-- Il doit y avoir un mélange d'odeurs, me lance-t-elle alors en retournant au salon. Ça m'a excitée.

-- Ça n'a pas été trop dur de rester sans rien faire? me demande Annais pendant que j'éclate de rire à l'idée d'Amandine se branlant avec la culotte de Mélanie. Moi, j'ai pas réussi.

La fin me scotche. Je les regarde, l'une après l'autre, comprenant qu'elles se sont masturbées ensemble. Je ne l'ai pas vu venir, j'avoue. Une amitié serait née entre elles sans que je n'ai rien senti? Après m'avoir servi un verre et que je remarque que la bouteille de vin a pris une claque, elles me racontent que lorsqu'Annais est arrivée (après avoir appelé Amandine! Et pas moi!), Amandine venait de trouver le cadeau de Mélanie et le reniflait, apparemment déjà excitée. Elle n'a pas tardé à demander à Annais si ça la dérangerait de jouer le même jeu que moi ce midi. À la différence près qu'Annais s'est caressée en regardant Amandine... Et vice versa!

Amandine assise à ma droite, Annais à ma gauche, je commence à sentir mon bas-ventre me brûler et irradier mon être entier. Mon coeur se met à pulser et mon sang commence à envahir mon corps caverneux, durcissant d'autant ma queue que ma blonde s'empresse de caresser à travers mon pantalon fin.

-- Donc je suppose que ça veut dire que tout s'est bien passé avec Stéphane? fais-je alors qu'Amandine s'affaire à libérer mon sexe.

-- Magnifiquement bien, me répond Annais en approchant son visage du mien. Il veut remettre ça ce week-end, rajoute-t-elle en picorant mes lèvres.

Comme si elles s'étaient préparées à cet instant, Amandine m'avale d'une traite et je sens sa langue caresser ma verge exactement au même moment. Je râle de plaisir en plongeant dans les yeux d'Annais alors qu'elle me fait son sourire en coin. Je devrais me réjouir de cette nouvelle, lui dire à quel point je suis heureux. Mais elles s'y mettent à deux pour que je pense à bien d'autres choses.

-- Mais je n'ai rien le droit de faire d'ici là... avec toi, rajoute-t-elle enfin avec un air taquin.

Je suis agréablement étonné de Stéphane. Je ne le connaissais pas joueur sur ce point-là. Le mot "magnifiquement" n'était pas exagéré, apparemment. Mais à joueur, joueur et demi. Je l'embrasse à pleine bouche ma main dans sa nuque pendant qu'Amandine s'applique, concentrée, à me sucer comme elle sait si bien le faire. Je sens ses dents appuyer légèrement sur mon pieu quand elle glisse un doigt le long de mon périnée et vient titiller mon oeillet.

Je sais très bien qu'Annais insinue qu'elle peut baiser avec Amandine et que je pourrais profiter du spectacle. Mais je l'attrape par la tignasse et lui recule le visage en lui souriant en coin lorsque ma blonde pousse son doigt en moi, doucement.

-- Alors tu vas te mettre à la place de Stéphane, dis-je en grognant de plaisir en sentant le doigt d'Amandine me fouiller avec douceur.

Je sens sa bouche quitter ma queue et elle relève le visage vers nous, les yeux pétillants de joie:

-- Et baiser ta salope devant elle?

-- Elle est pas mignonne? me lance Annais en lui ébourriffant les cheveux.

Je ne sais pas à quoi elles jouent, mais putain, j'adore! Annais se défait de mon emprise et s'écarte un peu de moi, seulement, prétextant vouloir rester aux premières loges. Amandine me regarde avec ses grands yeux, prenant presque une attitude de petite fille. Malsaine à souhait, je fonds.

-- Alors? Je suis mignonne? me relance-t-elle en remuant son doigt planté en moi.

Mais je ne suis plus vraiment maître de moi-même. Mes mains attrapent son crâne et ma queue s'enfourne presque d'elle-même dans sa bouche.

-- Tais-toi et suce, ma mignonne petite salope!

Les bruits de succion et de gorge obstruée prennent le relais. Rapidement, mes mains ne servent plus à rien, c'est toute seule comme une grande qu'elle se baise la bouche, relevant juste la tête de temps en temps pour faire écouler sa salive de sa bouche et remplir ses poumons d'air. Annais semble aussi excitée que moi à la voir se faire pleurer, s'étouffer sur ma queue pour m'offrir un plaisir que, il faut bien l'avouer, peu d'hommes connaîtront dans leur vie.

Lorsque je l'attrape par les cheveux pour qu'elle arrête, Annais a déjà fait tomber son pantalon et se caresse, les jambes grandes ouvertes. Sa vulve reluit et dégouline sur le canapé, ses gémissements sont un délice, et la rougeur de ses joues me donnent envie de les lécher. Mais je ne la touche pas, sinon, je ne pourrai pas me retenir. Je me lève et tiens Amandine par la hanche, près de moi.

-- Allonge-toi complètement, Annais, lui dis-je.

Le temps qu'elle s'exécute, j'embrasse ma suceuse hors pair à pleine bouche en la déshabillant. Je ne peux m'empêcher de sucer et malaxer ses gros seins jusqu'à ce que tous ses vêtements aient volé dans le salon. Une fois nue, je la fais passer par-dessus Annais et lui baisse le bassin jusqu'à la bouche de ma belle brune.

-- Goûte-moi ça...

Et elle ne se fait pas prier. Elle la lappe et lui aspire la vulve en faisant couiner Amandine de plaisir tout en se branlant le clitoris comme une dératée. Je crois que je ne me rends pas totalement compte de la chance que j'ai. Je passe à mon tour au-dessus d'Annais, placé derrière Amandine, une vue imprenable sur son magnifique cul.

Je la penche en avant et elle relève la croupe, haletante, pendant que je m'adresse à Annais avec un large sourire et le regard fou d'envie:

-- Tu voulais être aux premières loges? Bon spectacle, ma belle.

-- Oh oui! s'exclame-t-elle en voyant mon pieu juste au-dessus de son visage s'enfoncer doucement dans le vagin détrempé de celle qui s'est désignée elle-même comme ma salope.

Amandine se met à crier de joie, allant et venant le long de mon chibre en frappant ses fesses contre mon bas-ventre. Je sens mon gland s'écraser à chaque fois au fond d'elle. Annais a planté trois doigts en elle et jouit déjà, tout en tendant une main vers un sein d'Amandine et le serrant fort.

-- C'est magnifique! s'écrie Annais en claquant sa main sur la poitrine d'Amandine avant de lui torturer le téton. D'ici, on voit et on sent à quel point elle aime ça, la petite chienne en chaleur.

Annais est complètement en train de se lâcher. La douleur au téton stoppe net les va et vient d'Amandine sur ma queue. Elle se tortille mais ne tente aucunement de se défaire de ce supplice. Elles vont me faire devenir fou. Ou peut-être le suis-je déjà. Mes mains claquent ses fesses à l'en faire crier et je me mets à la marteler sans aucune retenue.

-- Oh oui-oui-ouiii!!! Vous me faites jouir, putain!

Je pense que tout l'immeuble l'a entendu, ça. Au point que la vieille du dessus se met à tambouriner. Mais Annais n'a qu'à tendre la langue pour toucher mes bourses qui claquent contre le bouton d'Amandine. Même si je sais qu'on était sensé rien faire ensemble, je ne vais pas l'empêcher! Au contraire: plus sa langue me caresse, plus je pilonne Amandine qui n'en finit plus de crier sa jouissance.

Je sens rapidement la mienne monter. Et je ne veux pas la laisser s'en tirer à si bon compte. Je me retire d'elle avec empressement sans vraiment savoir si son orgasme est passé ou pas. Elle semble surprise lorsqu'elle sent ma queue pousser contre sa rondelle, mais me l'offre sans aucune pudeur. Ayant dû baisser ses hanches, je sens Annais s'être jetée sur sa chatte. Amandine réussit à se retourner vers moi, un rictus de douleur délicieuse au visage alors que mon gland lui écarte l'anus sans pitié. À peine le bout de mon chibre a-t-il disparu en elle, la faisant râler sourdement, que je la pénètre sauvagement. Son cri perçant est accueilli par un nouveau tambourinage à l'étage supérieur. J'effectue quelques allers-retours difficiles alors qu'Amandine semble perdre en énergie. Je remarque qu'Annais a arrêté de se masturber et maltraite maintenant les deux mamelons de la blonde assaillie de toutes parts.

Je peux maintenant accélérer mes va et vient. Ses gémissements se font plaintifs. Elle s'accroche à l'accoudoir comme elle peut pendant que je lime son cul avec de plus en plus d'enthousiasme, grognant d'un plaisir montant en flèche. Lorsqu'elle est traversée de nouveaux tremblements, je n'y tiens plus. Je jouis en elle, la fessant à de nombreuses reprises. Elle se contracte tellement fort que je crains un instant ne pas réussir à ressortir de là. C'est donc d'un coup de reins en arrière que je m'extraie de son fondement. Elle manque s'écrouler à ce moment et elle l'aurait fait si Annais n'était pas en-dessous. Ma brune qui a repris son doigtage frénétique et jouis à son tour quand je me suis levé pour offrir ma queue à la langue d'Amandine.

Tout son être me sourit pendant qu'elle lappe et suce ma queue et mes bourses pour les nettoyer. D'où je suis, je vois avec délectation mon foutre sortir de son formidable cul pour couler sur sa vulve. Je sais alors qu'il dégouline jusqu'au visage d'Annais. Je me penche pour la regarder jouir, la langue tendue vers le filet de sperme qui coule de l'entre-jambe d'Amandine. Je me laisse tomber à genoux et embrasse ma blonde, ma salope, mon sac à foutre. Je l'embrasse avec une urgence qui me surprend moi-même. Mais il y a une chose qui vient de s'éclaircir en moi: mes sentiments sont peut-être plus forts pour Annais, mais je suis en présence des deux femmes de ma vie.

Et lorsque je vois Amandine s'allonger en soupirant de plaisir contre Annais, qu'elles s'embrassent tendrement devant moi, qui me suis écroulé dans le fauteuil, je me dis que je suis le plus chanceux des hommes. Il y a fort à parier que je suis aussi le plus heureux de tous les temps.

Il faut un bon moment avant que l'ambiance ne soit moins lascive, que les esprits ne redeviennent plus sages.

-- J'ai l'impression de rêver, depuis ces trois semaines, Julien, me dit Annais en m'embrassant avant de s'en aller. Depuis le jour où tu t'es glissé dans notre chambre pour baiser la femme de ton meilleur pote. Et Amandine est la cerise sur le gâteau, rajoute-t-elle en lui caressant la joue.

-- Le cerisier! dis-je à mon tour.

Amandine rougit et ça lui va bien. Elle me laisse raccompagner Annais à la porte et va préparer de quoi manger. Elle me propose même de rester tranquille jusqu'à ce que ce soit prêt. Elle me remercie mille fois, au moins, de la baiser si bien et si fort. Je la remercie tout autant, un peu gêné de tant d'éloges.

On mange au salon en regardant un reportage sur l'Égypte antique (laissez une historienne choisir le programme, même en streaming!), moi sur le canapé, elle sur la table basse, assise par terre. Régulièrement, je viens renifler ses cheveux et ça la fait sourire. Lorsque j'ai terminé, je m'assieds derrière elle. Elle pose sa tête entre mes cuisses et je suis bien. Si bien. Parfaitement bien.

Je m'endors là, un large sourire aux lèvres, sûrement. Je me réveille en entendant la douce voix de ma blonde chuchoter à mon oreille:

-- Fais-moi l'amour, chéri.

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