Chapitre 18

23 minutes de lecture

Amandine était très excitée quand Stéphane a accepté qu'elle vienne. Elle a donc eu l'idée que ce samedi serait placé sous le signe de la luxure, et qu'on ne jouirait pas d'ici-là. Même pas une branlette! Deux jours sans me toucher, sans la toucher, deux jours à refuser à Mélanie de l'accompagner aux toilettes en prétextant une masse importante de boulot. Je crois qu'elle pense que je ne veux plus m'amuser avec elle. Il a fallu que je me mette à refuser au moment où elle ose venir me voir pour notre pause commune. Je me rattraperai la semaine prochaine!

Ce que je n'avais pas compris dans le défi d'Amandine, c'était que l'abstinence ne durerait pas jusqu'à ce que nous arrivions chez Stéphane et Annais, mais jusqu'au samedi. Je me réveille en sentant son souffle chaud sur mon sexe. Avant même que je n'ouvre les yeux, l'odeur de sa cyprine envahit mes narines et je râle de plaisir. Je remarque qu'il ne fait pas encore jour dehors. Elle a dû avoir autant de mal que moi à supporter ces deux jours!

-- On est samedi depuis six heures, chéri. On a du retard, me fait-elle juste avant de prendre mon sexe encore tout mou dans ses doigts fins pour l'avaler tout net.

Aussitôt, elle baisse sa croupe sur mon visage, m'offrant sa vulve déjà chaude et dégoulinante d'envie. Sa langue se met à l'action et je sens mon membre se mettre à gonfler dans sa bouche. Elle m'aspire avec avidité alors que je fourre ma langue en elle. Déjà nos gémissements emplissent la pièce, nos corps ondulent l'un sur l'autre. Une fois bien dur, je la sens se relever, appuyer sa croupe sur mon visage à m'en empêcher de respirer, ou presque. Elle attrape mon pieu des deux mains et me branle énergiquement, au point que c'est à peine si je l'entends:

-- Cette queue, Julien... Qu'est-ce que je l'aime... Je veux qu'elle crache chaque jour pour moi...

Aussitôt, elle se penche à nouveau, me donnant plus de liberté dans mes mouvements. Alors qu'elle se met à me pomper comme une furie, descendant à chaque fois ses lèvres jusqu'à ma garde, aspirant de toutes ses forces mon gland en remontant, je tente d'enfoncer mes doigts en elle. Mais sa bouche me bloque littéralement dans mes gestes. La tête rejetée en arrière, je râle comme un animal sauvage, ne réussissant qu'à claquer mes mains sur ses fesses pour m'y accrocher.

-- Oh oui! Encore! crie-t-elle avant de se remettre à l'oeuvre en pressant mes couilles dans sa main.

Elle enfonce d'elle-même ma queue entière dans sa bouche, mon gland pressé dans sa gorge, sa langue s'agitant le long de ma verge. Il lui aura suffit de quelques minutes pour me faire perdre pied. Mes mains s'abattent de façon totalement anarchique sur ses fesses musclées, et même sur sa vulve. Malgré ses crispations, elle ne s'arrête pas. Quand sa main perd le contrôle, par moments, et qu'elle me lance des pics de douleur dans les bourses, je claque de plus belle.

Soudain, mes bras se tendent et mes deux mains appuient sur l'arrière de son crâne pour l'obliger à me garder dans la bouche, entièrement. Il suffit de deux ou trois coups de reins qui la font suffoquer pour que mes couilles commencent à se vider vigoureusement. C'en est trop pour elle qui profite de ma faiblesse des premiers jets pour ressortir ma queue de sa bouche en toussant et cherchant son air. C'est sur mon ventre que je finis de jouir en caressant son dos.

Lorsque j'ouvre les yeux, un filet de cyprine menace de tomber sur mon visage. Je tends la langue et le remonte jusqu'à sa chatte en feu alors qu'elle toussotte encore juste au-dessus de mon pieu palpitant. Elle lâche un cri de surprise quand ma bouche se plaque à son sexe. Je la fais basculer sur le côté et passe par-dessus elle. Je la sens venir et remplace rapidement ma langue par mes doigts, la pilonnant convulsivement. Presque aussitôt, elle est traversée de soubresauts, m'obligeant à m'asseoir sur sa poitrine pour la maintenir ainsi.

Elle ne prend que quelques secondes, une fois que je me suis affalé près d'elle, pour venir nettoyer mon ventre et bas-ventre de sa langue agile, ne se privant pas d'en faire de même sur ma queue qui se ramollit doucement. Je suis presque tout propre quand nous prenons notre petit-déjeuner ensemble en se souriant et parlant de la soirée qui nous attend.

-- Comment tu crois que ça va se passer? me demande-t-elle. Ils vont nous plonger dans une ambiance feutrée, et vous serez comme sur une scène devant nous? J'espère qu'on aura le droit de se branler, en vous regardant... Je résisterai sûrement pas beaucoup! Putain, je vais être trempée toute la journée!

Je ris en la regardant mâcher son bout de pain. Elle me semble encore plus belle que d'habitude. Un instant, mon coeur s'emballe, me demandant ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça. Ses seins m'excitent, mais si je veux contenter Annais et Stéphane ce soir, il va falloir la calmer et moi aussi.

-- Je pense pas qu'ils auront préparé quelque chose d'aussi spectaculaire. Vous serez peut-être tout simplement dans les fauteuils et nous dans le canapé. Ce ne sont pas des libertins aguerris, tu sais. Disons que... Enfin, je suppose qu'ils t'en parleront mieux eux-mêmes.

-- Que vous êtes intrigant, j'ai encore plus hâte d'y être! me fait-elle en glissant son pied sous la table pour caresser mon sexe.

Mais nous devons nous préparer pour le sport. Je sens qu'elle va être intenable jusqu'à ce soir. Et j'aime ça! J'adore éveiller de telles choses chez une femme. Au point que passer à l'acte peut parfois être décevant. Dans le sens où une fois cette envie satisfaite, ce désir assouvi, la lueur disparaît, bien souvent pour toujours. La société consumériste dans laquelle nous évoluons nous a fait consommer les gens comme un bouquin. On en a envie, on le prend, on utilise, puis on l'oublie. Je n'ai pas échappé tout le temps à ce désastreux comportement.

Annais, puis maintenant Amandine, me font découvrir autre chose. Peut-être même qu'un jour, je finirai par être fidèle! Pour le moment, c'est le regard pétillant de ma blonde qui me transporte. Parce qu'elle ne se contente pas de me goûter puis de passer à quelqu'un d'autre. Elle veut tout. Et partager avec moi le plaisir de ce soir en fait partie. J'entends encore ses fesses claquer sous mes mains, le plaisir présent dans ses petits cris de douleur. Je me doute que j'ai encore beaucoup de choses à découvrir d'elle, mais je préfère vivre au fur et à mesure. Pas de plan sur la comète.

De longues heures plus tard, je m'arrête devant chez Stéphane et Annais, le coeur battant la chamade, comme un artiste qui a le trac avant de monter sur scène. Comme prévu, Amandine était survoltée sexuellement. Mais ne m'imaginant pas une seconde ayant une panne ce soir parce qu'on aurait trop baisé, je n'ai succombé qu'une fois. J'ai appris que le shopping ne calme pas ma blonde. Les cabines d'essayage l'excitent énormément. C'était une première pour moi, et je la comprends maintenant. Tous ces gens si près de nous et qui ne se doutent pourtant pas de ce qui se passe... Elle a même insisté (pas énormément, j'avoue!) pour que je laisse une trace de notre passage dans la cabine. Elle est parfois encore pire que moi!

Annais nous ouvre avec un large sourire. Elle est radieuse. Les cheveux détachés lui tombent sur les épaules dénudées, son corps moulé dans une robe dite "patineuse" (ne me demandez pas pourquoi quelqu'un a imaginé que l'on pouvait patiner avec cette robe!) d'un rouge flamboyant. Lorsqu'elle referme la porte derrière nous avant même de nous dire bonjour, Stéphane et moi les regardons toutes les deux. Amandine a mis une robe fendue qui laisse plus que deviner ses porte-jaretelle. Elles s'embrassent un peu timidement sur la bouche pendant que je serre la main de Stéphane. Puis Annais s'approche de moi et devient beaucoup moins timide. Amandine offre le même bonjour à un Stéphane surpris. Il ricane et tout le monde fait de même, sauf Amandine qui rougit de honte.

-- Désolée, je... pensais que... bafouille-t-elle en levant un regard de chien battu sur moi.

-- Amandine, je te présente Stéphane, lui dis-je en lui caressant le dos pour la rassurer. Tu connais déjà Annais.

-- Enchanté Amandine! s'exclame Stéphane.

Je le sens un peu trop enthousiasme pour que ça ne cache pas son stress. Je remarque rapidement que nous sommes tous dans le même état. Stéphane nous amène donc rapidement au salon pour boire un verre qui fera du bien à tout le monde. Il pose pas mal de questions à Amandine sur ses études, ses hobbies. Un moyen de retarder l'inévitable, je suppose. Mais la discussion et le deuxième verre ont le don de détendre l'atmosphère autant que les gens. Annais me lance des regards sans équivoque, je devine qu'elle est déjà trempée et savoir qu'elle va jouir rapidement m'excite déjà beaucoup.

-- Je crois qu'il est temps, non? fait-elle en posant la main sur la cuisse de Stéphane pour l'arrêter de parler.

Il s'arrête et lui sourit timidement. Puis après une bonne inspiration, il nous sourit à nous un peu plus largement.

-- Je ne sais pas ce que t'a raconté Julien sur cette soirée, Amandine. Mais tu es avec lui, ça a l'air parti pour durer un peu, entre vous, et tu es charmante. Alors tu dois savoir que tout ceci est... ma faute! Annais a vécu frustrée pendant des années parce que j'ai une libido... défaillante, dira-t-on. J'ai donc accepté qu'ils soient amants, tout récemment. Annais me raconte tout.

-- Tout? demande Amandine en se mordant la lèvre inférieure, le regard qui file sur Annais au sourire en coin qui me fait fondre.

-- Tout, confirme Stéphane. Et je dois avouer que cette dernière fois m'a beaucoup excité, quand elle me l'a racontée. D'où le fait qu'ils m'ont proposé de voir directement leurs ébats. Et nous voilà.

-- C'est... magnifique, je trouve, ce que vous faites. Vraiment. Je ne m'attendais pas à ça, j'avoue.

-- J'aurais peut-etre dû... commence-je avant de me faire couper par Annais.

-- Nous t'avions demandé de ne pas le dire, Julien. C'est plutôt la preuve de la confiance qu'on peut te faire, si même à Amandine, tu n'as pas précisé ça.

-- Et ça me permet de le dire enfin, pour une fois. J'avoue que ça m'enlève un gros poids!

-- Merci pour ta franchise, dit Amandine à Stéphane, visiblement émue. Vous semblez tous si... naturels, alors toute cette situation ne l'est pas! Je suis impressionnée! Vous me chamboulez!

Nous rions en la voyant essuyer quelques larmes de crocodile et Stéphane enchaîne:

-- Vu que c'est la première fois qu'on fait ce genre de chose, je voulais m'assurer que toi, Amandine, tu sois d'accord de rester spectatrice, comme moi, jusqu'au bout.

-- En fait, nous sommes tous là pour lui, rajoute Annais. C'est Stéphane qui mènera la danse, si je puis dire.

-- Il n'y a aucun souci! s'exclame Amandine. Vous ne verrez même pas que je suis là, je...

Elle attrape ma main dans la sienne, sur le canapé, et la serre fort, le regard baissé sur le sol, le visage écarlate.

-- Je suis trempée... Je crois que je vais tacher le canapé.

Stéphane éclate de rire et se lève le premier, nous invitant à aller jusqu'à leur chambre. Je connais le chemin par coeur. Ils y ont disposé deux fauteuils sur le côté du lit, l'un près de l'autre. Me retrouver dans cette chambre où tout a commencé me fait quelque chose. Annais et moi embrassons chacun notre conjoint avant qu'ils ne s'assoient, puis nous retrouvons face à face sous leur regard. Je sens le désir me brûler le ventre mais je marque un temps d'arrêt, ne sachant pas de quelle manière l'approcher. De quoi a-t-elle envie? De quoi ont-ils besoin? Je me noie dans son regard, me love dans son sourire timide, m'abandonne au contact de sa joue contre la mienne quand elle vient me murmurer à l'oreille, du côté opposé à nos spectateurs pour qu'il n'entendent pas:

-- Défonce-moi à m'en faire perdre la raison, mon amant.

Le temps que je réagisse, elle pose ses lèvres dans mon cou et me fait frissonner de tout mon être, tout en caressant mon entre-jambe déjà bien gonflé. À travers mon pantalon de costume, elle a tout loisir de se saisir de ma verge pour la malaxer en attendant ma réaction. Sur ma gauche, j'entends Amandine remuer un peu sur son fauteuil. Elle doit être bouillante! Stéphane est totalement silencieux, à peine si on l'entend respirer. Sous les baisers d'Annais dans mon cou, ses caresses enivrantes sur mon membre durci, je ferme les yeux et oublie tout le reste. Son odeur m'envahit et mes bras se lèvent pour prendre son visage dans mes mains. Nos bouches se trouvent enfin, nos langues se mettent à danser ensemble. En un instant, la chaleur de la chambre gagne plusieurs degrés.

Lorsque ma bouche glisse jusqu'à son cou, elle a déjà fait sauté ma braguette. Mon pantalon tombe à mes pieds et elle baisse mon caleçon pour découvrir mon pieu toute veine dehors. Je me force à ne pas regarder la réaction de Stéphane, lâchant un râle puissant lorsqu'Annais se saisit de ma verge. Elle se met à me branler doucement, alors que tirant sur ses bretelles, je dégage ses seins de sa robe pour les dévorer un par un. Chaque passage de ma langue, chaque succion de téton, et même chaque morsure que j'applique sur sa poitrine toute ronde et gonflée, la fait monter en flèche. Elle a quitté ma verge pour masser mon périnée et mes boules, sans hésiter à caresser mon oeillet au passage.

À force de se trémousser, elle finit par réussir à faire tomber sa robe à ses pieds. Je me recule légèrement et la regarde alors qu'elle fait voler sa robe d'un coup de pied vers son mari. L'heure des premiers regards échangés avec notre spectateur et notre spectatrice est donc arrivé. Pour Amandine, je ne m'en fais pas. Je sais que je vais la découvrir excitée, peut-être même déjà une main entre les cuisses. Pour Stéphane, c'est l'inconnu total.

Annais lui lance un regard de braise. Elle serait sur une barre de danse dans une salle comble qu'elle ne se comporterait pas autrement. Je tourne la tête sur ma gauche et découvre Amandine, d'abord, les yeux grands ouverts sur le spectacle en se mordillant la lèvre inférieure. Elle doit remonter les yeux pour me regarder, bavant presque sur ma queue bien raide. Je réponds à son sourire et jette un coup d'oeil à Stéphane qui reçoit la robe d'Annais en ricanant. Il me sourit aussi. Pour l'instant, tout se passe bien.

Je reviens rapidement à mon amante qui se laisse tomber à genoux, le visage relevé vers moi, passant sa langue sur toute la longueur de ma verge tendue. Ses yeux brillent comme toutes les fois où son mari n'était pas là. Elle pose sa main à la base de mon sexe et me lappe la queue, laissant une trace de salive sur la peau fine de mon pieu. Je ne tarde pas à plonger mes mains dans sa tignasse et guider ma queue au fond de sa gorge, tout doucement, lâchant un râle puissant tout le long de son mouvement. Elle plaque ses mains sur mes cuisses, me gardant au fond de sa gorge le plus longtemps possible. Je peux sentir ses dents se serrer légèrement sur ma garde et un léger coup d'oeil vers Amandine me fait comprendre qu'elle va bientôt se mettre à se caresser. J'attends que les doigts d'Annais s'enfoncent dans ma peau pour lui reculer la tête. Après avoir senti plusieurs haut le coeur lui nouer l'œsophage. Elle remplit bruyamment ses poumons, les yeux larmoyants, et un filet de bave coule de ses lèvres. Je sens que je peux, que je veux, que je suis prêt à entrer dans le vif du sujet.

Je garde sa tête dans mes mains, m'accroche à ses cheveux, et me penche pour l'embrasser, la maintenant à genoux. Nos langues se mêlent comme nos souffles, elle reçoit mon entrain avec délice et je sais à présent que Stéphane et Amandine vont nous voir nous lâcher violemment. Je me rends compte aussi qu'il n'y a que de cette façon que j'y arriverais vraiment. Tout lâcher pour ne plus penser à rien. Je me redresse et lui enfonce mon dard dans la bouche, donne plusieurs coups de reins pour lui faire sentir la puissance de mon érection pour elle le plus profondément possible. Ses ongles me labourent les cuisses. Même si elle est surprise par ma vigueur, elle se laisse faire, tant que je la laisse réussir à respirer quand il le faut.

Lorsque je tourne son visage vers son mari, ma queue dégouline de bave, tout comme son menton. Les larmes ont fait couler le peu de maquillage qu'elle avait mis et je remarque que mon pote est entre deux, il doit être rassuré. Mon regard a sûrement bien changé, ce n'est pas le Julien qu'il a toujours connu.

-- Dis-lui que t'aimes ça, Annais.

-- Oh mon amour! Si tu savais comme c'est bon! Je t'aime!

Pendant ce temps, je regarde Amandine qui a relevé sa robe et sorti un sein. Elle se caresse tranquillement le clitoris en jouant avec son mamelon durci et me lance un regard qui en dit long sur le plaisir qu'elle prend à nous regarder.

-- Je t'aime aussi, lui répond Stéphane, sûrement pas habitué à parler pendant ce genre de moment.

Je prends Annais par la main et la relève. Elle sourit de toutes ses dents en me suivant sur le lit. Je l'allonge et lui ouvre les cuisses, gardant nos spectateurs sur notre gauche pour qu'ils puissent bien voir le pied que l'on prend.

Je plonge mon visage entre ses jambes et elle lâche un premier cri de plaisir. Elle déborde déjà de cyprine et je me régale, la lappe, enfonçant mes doigts en elle pour mieux récupérer son nectar sucré. Jetant des coups d'oeil vers elle qui ondule sur mes attentions, je la vois tourner régulièrement le visage vers son homme. Lorsqu'elle est traversée de spasmes pour la première fois, elle s'accroche à mes cheveux, me plaque contre sa vulve délicieusement odorante et se frotte en criant comme si je n'étais qu'un sextoy.

Et ça me rend dingue. Elle n'a pas fini de jouir que je me relève, le cuir chevelu douloureux, et la retourne aussi facilement qu'une poupée. À quatre pattes devant moi, je la vois ouvrir la table de nuit alors que j'allais chercher mes capotes dans le pantalon. Elle en sort toute une boîte et me la jette presque, avec une urgence dans le regard. Dans mon état, je ne mets pas longtemps à recouvrir mon sexe du plastique. Aussitôt, je claque ses fesses et les écarte pour mieux voir sa vulve.

-- Je vais te démollir, ma belle Annais, dis-je par réflexe en oubliant Amandine et Stéphane.

-- Baise-moi, défonce-moi! me répond-elle en se cambrant à s'en péter le dos.Je veux ta queue au fond de moi.

Elle ne pouvait pas trouver mieux pour finir de me rendre dingue. Je la perfore d'un coup de reins et elle crie de douleur. Clairement de douleur. Son dos se courbe dans l'autre sens alors que sa tête tombe vers l'oreiller, mais je la chope par les cheveux et la cambre à nouveau, avant de me mettre à la pilonner sauvagement. Je ne regarde pas à ma gauche, même si j'entends clairement Amandine bouger et gémir. Ma main droite s'abbat à plusieurs reprises sur sa fesse et je la vois rougir, délicieusement rougir. Je râle comme un animal en rut, les yeux rivés sur mon pieu qui se fait engloutir par son méat, juste en-dessous de son anus. Elle mouille tellement que sa cyprine dégouline en filet de mes couilles qui claquent inlassablement contre son clitoris, une petite flaque se formant sur les draps, déjà. Elle jouit. Je la lime avec une telle force que je ne sens même pas ses contractions, mais elle jouit, et pas qu'un peu. Ce que j'aime, avec elle, c'est que ça n'est que le début. La vorace se réveille avec le premier orgasme.

J'humidifie deux doigts en les plantant en elle à la place de ma queue, lui laissant un moment de répit. Elle ondule avec sa sensualité naturelle, regardant à nouveau son mari. Je le regarde aussi. Mon pote bande, et pas qu'un peu! Son pantalon est déformé par sa trique et il doit recevoir les effluves de la chatte d'Amandine qui, près d'elle, a les jambes grandes ouvertes et fait coulisser ses doigts à s'en claquer la vulve.

Je tourne Annais en la tirant par les cheveux de façon à ce que sa croupe soit tournée vers nos voyeurs. Je souris en coin à Amandine, puis à Stéphane. Il me rend mon sourire, et je me permets alors ce que je n'aurais pas cru faire. Mais je me sens bien, à l'aise dans cette situation. J'enfonce mes deux doigts doucement dans le cul d'Annais qui se met à râler sourdement, triturant les draps dans ses poings fermés.

-- Ce magnifique cul tout serré, fais-je en le lui claquant de ma main libre.

Puis je me penche à son oreille et lui demande dans un chuchot:

-- Je peux proposer à Amandine de le sucer?

Elle hoche simplement la tête, concentrée à s'habituer à mes doigts qui écartent sa rondelle. À genoux sur son flanc droit, je la flatte d'une caresse dans les cheveux et lui tourne la tête vers mon gland encapuchonné. D'un geste, elle fait sauter le plastique et se rue dessus, se mettant à me pomper comme une véritable morfale. J'en ris de bonheur.

-- Quelle gourmande! m'exclame-je avant de me tourner vers Stéphane. Je suis certain que si t'en as envie, Amandine se fera un plaisir de te montrer comment elle suce, Stéphane...

Je suppose que c'est le plaisir qui fait que je sens les dents d'Annais sur ma verge. Ou alors j'ai poussé encore plus profondément mes doigts qui vont et viennent dans son petit orifice. Je l'attrape par la tignasse et lui relève la tête pour l'embrasser à pleine bouche. Amandine bouge déjà, alors que je m'allonge sur le lit et repasse une capote sur ma gaule.

-- Viens, Annais. Montre-lui quelle salope tu es et viens empaler ton cul sur ma queue.

-- Mon beau Julien, me répond-elle en venant à quatre pattes au-dessus de moi, son visage en sueur juste à un centimètre du mien. J'espérais que tu me le demandes. Depuis que ta queue a défloré mon cul, j'y pense continuellement... Encule-moi, mon délicieux amant...

Lorsqu'elle est dans cet état d'excitation, Annais a une voix qui ferait bander un eunuque. Si vous rajoutez à ça l'odeur de sexe qu'elle dégage, le regard à la fois lointain et résolu où je me noie, une douce main sur ma joue et ce petit sourire en coin si terrible... Il me semble jouir sans éjaculer rien qu'en la regardant. Mon coeur s'emballe, mon corps entier est parcouru d'un frisson spasmodique. Elle pose ses lèvres sur les miennes, ma joue encore dans sa main. Un instant, je sens son amour, un instant, je vois son âme dans ses yeux, une âme qui n'est pas partagée entre ses sentiments pour moi et son amour pour Stéphane. Comme un tout.

Ce petit moment de grâce est interompu par un râle de Stéphane:

-- Oh putain! Comment tu...?

Annais et moi braquons ensemble nos regards vers lui. Amandine est à genoux devant lui et le suce déjà. Mon amante s'en mord violemment la lèvre. Alors je lui glisse:

-- Regarde-le. Empale-toi sur ma queue en le regardant.

Elle ne répond rien, si ce n'est un sourire radieux et des yeux pétillants, débordants de gratitude. Elle colle ses lèvres aux miennes une dernière fois et se retourne. Afin de lubrifier mon pieu, elle le glisse d'abord dans son vagin, le contractant puissamment, m'arrachant déjà des râles de plaisir.

-- Tu aimes ça, mon amour? lance-t-elle à Stéphane que je ne vois pas.

-- Oh oui, chérie. C'est...

-- Enivrant?

-- Beaucoup plus! s'exclame-t-il, la voix de celui qui va bientôt exploser.

Je relève Annais à ce moment-là et présente mon gland à son oeillet, étalant sa cyprine tout autour. Elle prend son temps et je la laisse faire. Je la sens se tendre, grimacer. Plus loin, Stéphane lâche des gémissements de plus en plus rapprochés alors qu'Amandine le suce de tout son art en se branlant, si j'en crois les sons sourds qui sortent de sa gorge. Annais prend de plus en plus mon gland dans son cul, remontant à chaque fois. Elle a peur et va finir par trop se crisper. Je n'hésite alors pas. Mes mains attrapent ses hanches au moment où la moitié de mon gland a disparu et appuie dessus sans vergogne.

Nous crions ensemble. Elle a clairement eu mal, s'appuie sur mes genoux, le souffle court. La douleur a pris le pas sur le plaisir, au point que même Amandine s'est retournée pour voir ce qui se passe. Je me relève en position presque assis et m'empresse de caresser sa vulve inondée, lui lançant des ondes de plaisir pour contrebalancer. Il ne lui faut que peu de temps pour se mettre à onduler légèrement, toujours penchée en avant, les mains sur mes genoux pour ne pas tomber.

-- Tu voulais ma bite dans ton cul, tu l'as, lui fais-je avec un regard pour Amandine.

-- Je l'aime, ta queue, putain...

Ma blonde reprend sa fellation de plus belle, crispant un Stéphane en sueur, les yeux braqués sur sa femme qui se fait enculer par son pote de toujours. J'attrape les cheveux d'Annais et les tire doucement, de façon à ce qu'elle se redresse. Son anus me serre comme jamais, au point que je me demande une seconde si le sang circule encore!

Tirée de la sorte, elle doit prendre appui sur mon torse plutôt que mes genoux. Les jambes écartées, Stéphane peut bien voir ma queue transpercer le cul de sa femme. Et celle-ci se met enfin à aller et venir. Le pied qu'elle prend n'a d'égal que celui de Stéphane, apparemment. Les yeux exorbités sur la rondelle déchirée d'Annais, il donne des coups de reins au fond de la gorge d'Amandine qui s'accroche aux accoudoirs, prête à se faire défoncer la gorge jusqu'à recevoir son foutre.

Cette vision est tout simplement jubilatoire. Je claque les fesses d'Annais de toutes mes forces à plusieurs reprises. Ses crispations de douleur sont à la limite de me faire perdre connaissance. Je crois que j'oublie de respirer, j'ai la tête qui tourne. J'attrape ses hanches et me mets à la pilonner furieusement.

Je me sens complètement partir. Je lui défonce le cul à la faire crier au point qu'on ne peut plus savoir si c'est de plaisir ou de douleur. J'ai juste assez de conscience pour remarquer cependant qu'elle jouit encore, une main sur sa vulve qui la frotte tellement fort que ça cyprine gicle par goutelettes. Stéhane se met à râler en lâchant son jus dans la bouche de ma blonde. Jusque là allongé sur le dos, je me suis un peu relevé pour m'asseoir, Annais ondule sur ma queue, ne réussissant pas à reprendre son souffle. Ses seins serrés dans mes mains, je tire dessus en lui soufflant à l'oreille:

-- Regarde le pied qu'il prend, ma belle...

-- Oh oui!! crie-t-elle.

Elle a planté ses doigts en elle et se branle comme une furie, continuant de jouir de plus en plus fort. J'aimerais tant lui remplir le cul de mon foutre, sentir mes couilles se vider jusqu'à la dernière goutte dans son fondement. Mais je dois me retirer d'elle. Je la relève avec empressement alors qu'Amandine s'approche de nous. Exténuée, Annais tombe à genoux mais lève la tête vers la blonde qui se penche sur elle.

-- C'est à toi, ça, lui dit Amandine juste avant de l'embrasser pour partager le sperme de Stéphane qui est resté affalé sur son fauteuil.

Il ne m'en faut pas plus. Je jouis à mon tour, sur les deux femmes de ma vie qui se roulent une pelle. Bon Dieu, ce que c'est bon! Lorsque ma blonde vient m'embrasser, Annais s'empresse de venir aspirer les dernières gouttes. Alors qu'elle manque de me faire défaillir, je me mets à doigter Amandine, qui a été la seule à ne pas exploser. Pourtant, elle le fait rapidement. Deux doigts bien tendus suffisent, ma paume claquant contre sa vulve détrempée.

Je ne sais plus où je suis, qui je suis. Bordel, je crois que c'est la meilleure partie de jambes en l'air de ma vie! J'incite Annais à se relever et l'embrasse comme un fou. Je me rends compte que ma queue ne ramollit pas le moins du monde. Il me faut un petit moment de lucidité pour me souvenir de Stéphane, tout seul sur son fauteuil.

-- C'était complètement délirant, Annais, lui dis-je avec un sourire aussi large que le sien. Mais je crois qu'on ferait mieux de vous laisser vous retrouver.

Elle hoche timidement la tête. Je sais qu'elle a pris un pied monstrueux et que ce n'est pas uniquement dû à mes coups de reins. Elle roule du cul jusqu'à son mari pendant que je récupère mes affaires. Une tape dans la main de mon pote en sortant, alors qu'Annais n'en finit pas de lui dévorer les lèvres, me suffit pour comprendre que cette séance a été une réussite.

-- N'hésitez pas à vous servir un verre, nous dit Annais.

Chose que je fais volontiers. Mais mon érection qui n'en finit pas ne laisse pas ma blonde insensible. Elle me repousse dans le canapé et me grimpe dessus.

-- Je suis super excitée, Julien. Baise-moi, fais-moi jouir de ta queue, j'en ai besoin.

Aussitôt, elle s'empale et si j'avais eu une seconde l'envie de lui dire que j'étais trop exténué, sentir son vagin dégoulinant se serrer autour de ma verge me retire toute volonté. Elle monte en descend en gémissant déjà. Elle se branle sur ma queue car je n'ai pas la force de bouger. Son regard planté dans le mien me fait pourtant comprendre que c'est très bien.

-- Ta belle queue, chéri, me souffle-t-elle. Oh oui, ta belle et douce queue qui me fait tant jouir...

Chacun de ses mouvements est un délicieux supplice, sur ma verge si sensible. Je me sens jouir en elle alors qu'elle continue ses va et vient, couinant comme une petite chienne. Mes couilles se vident à nouveau au point que c'en est presque douloureux. J'ai mal dans tout le corps, je hurle, aimerais la supplier d'arrêter... Mais c'est tellement bon! Je m'affale sur le canapé, les bras balant, alors qu'elle s'active comme une dératée sur mon chibre cette fois prêt à se ramollir pour de bon.

Au point qu'elle finit par relever son bassin. Mon sexe tombe mollement sur mon ventre et elle se finit en branlant son clitoris, mon foutre coulant de sa vulve sur moi. Le temps que je reprenne mes esprits, elle m'embrasse partout, lèche mon sperme sur ma peau, me nettoie de partout. J'avale enfin la fin de mon verre, d'un trait, puis me rhabille au ralenti. Nous buvons un autre verre presque en silence, collé l'un à l'autre, n'ayant rien d'autre à dire que sourire.

Annais et Stéphane ne descendant pas, nous prenons la décision de les laisser. Je pense qu'ils ne nous en voudront pas. Et lorsque nous sommes à la maison, nous nous couchons directement, plus que ravis de cette soirée. Mon nez dans les cheveux d'Amandine qui a posé sa tête sur mon torse, je souris aux anges, puis ferme enfin les yeux.

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