Chapitre 15 - fin tome 1

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Amandine est loin de n'être qu'un corps parfait. La façon dont elle prend son pied est révélatrice de son état d'esprit. Elle n'a aucune gêne, sait exactement ce qu'elle veut et ce qu'elle aime, mais se laisse facilement surprendre par son partenaire. Hier soir, nous avons baisé jusqu'à nous endormir. Sa bouche qui avale mon sexe est sûrement capable de faire bander un impuissant.

Je bois mon café en la regardant dormir. Je ricane intérieurement en voyant sa bouche ouverte d'où s'écoule un peu de salive. Elle dort comme un bébé. Depuis que j'ai quitté le lit, elle s'est étalée. Du coup, je me suis assis sur le fauteuil. Nous avons dormi sans draps et j'ai tout loisir de reluquer son corps de rêve. Ses jambes écartées me laissent admirer sa vulve, celle dans laquelle j'ai plongé par trois fois, dans de nombreuses positions. Son ventre plat monte et descend au rythme de sa respiration sereine, ses bras en croix sont fins et puissants, ses seins si doux, même au regard.

Lorsqu'elle ouvre les yeux, je bande. Je souris comme si de rien n'était et elle me répond du même sourire, son regard se braquant sur mon chibre avant de remonter sur mon visage. Elle est déjà excitée.

-- Bonjour belle ange, lui dis-je sans la quitter des yeux.

-- Bonjour délicieux démon, me répond-elle du tac au tac. Il semblerait que je doive mériter mon café...

Se disant, elle se glisse hors du lit avec des gestes félins et vient s'agenouiller devant moi après m'avoir embrassé avec douceur mêlée de lubricité. Elle ne va pas par quatre chemins. Elle avale mon gland, puis ma verge, et m'offre ses contractions de la gorge. Je manque laisser tomber ma tasse de café tellement c'est bon. Ses yeux relevés sur moi sont tout simplement somptueux. Ils expriment la douceur, la lubricité, l'envie... et même un peu plus, je crois. À cette pensée, mon cœur s'emballe. Ou bien est-ce parce qu'elle vient de caler ses dents sur la garde de ma queue pour accentuer encore les effets de sa gorge profonde... Quoi qu'il en soit, je me retrouve les yeux fermés, la tête rejetée en arrière, prêt à jouir dans sa bouche à n'importe quel moment.

Elle se met à faire des va et vient, lents mais fermes, une main malaxant mes bourses, l'autre entre ses cuisses. Je décharge sur sa langue tendue. Je crois qu'elle est aussi heureuse que moi de ce réveil. Elle avale mon jus et s'allonge sur le dos, terminant de se faire jouir avec ses doigts devant moi. Je crois rêver. Cela fait bien longtemps que personne d'autre que moi n'a dormi dans ce lit. Le peu qui l'ont fait se dépêchaient généralement de retourner à leur vie au petit matin.

Mais pas Amandine. Je l'accompagne jusque dans le salon et lui sers un café amplement mérité pendant qu'elle regarde par la fenêtre, en direction de la chambre de Lydia. Je la rejoins et l'enlace.

-- C'est vrai que tu devais avoir une jolie vue d'ici, me dit-elle alors que je renifle ses cheveux.

-- La plus belle des vues sur la plus belle des coquines. Elle a joui en un rien de temps, mais je comprends mieux pourquoi, maintenant. Ce n’est pas une langue que tu as, c'est une arme à orgasmes massifs!

Nous ricanons ensemble et allons nous asseoir l'un contre l'autre dans le canapé, encore nus. J'ai envie de lui dire à quel point je suis heureux qu'elle soit là, comme je n'ai pas envie que ça s'arrête à une nuit, entre nous. Mais surtout, qu'elle a éveillé des choses en moi qui en demandaient qu'à émerger. Mon regard posé sur elle m'aide à me lancer. Il y a entre nous cette petite gêne, toute légère, du non-dit.

-- Tu sais, Amandine... Tu es la bienvenue ici quand tu veux. Vraiment. Je suis heureux que tu sois là.

-- Je... Je ne suis pas sûre que je veuille devenir ta deuxième maîtresse, Julien.

Elle est devenue pivoine. Un brin déçue, même, puisque son regard devient fuyant. Je lui souris et pose ma main sur sa joue:

-- Je ne te parle pas d'un plan cul, Amandine. Cette nuit, j'ai compris pourquoi je ne t'ai pas fait de rentre-dedans. Parce que ce n’était pas ce dont j'avais envie. Et encore moins maintenant. Tu es la bienvenue ici... Et quand je dis ici, c'est dans ma vie...

-- Ça, c'est une déclaration, me fait-elle en rougissant de plus belle. Je suis tellement heureuse, aussi. Si tu savais comme j'ai attendu, rêvé ce moment... C'est encore mieux que dans mes rêves!

Nous nous embrassons tendrement de longues minutes. Pas de mains baladeuses, pas de langue vicieuse. Juste nous, nos corps nus enlacés et tous nos sentiments qui se transmettent par nos bouches. Les miens explosent littéralement. Mon cœur s'emballe, frappe ma poitrine d'une force jamais égalée, au point que j'en tremble.

Lorsque nos lèvres se séparent, nous nous regardons avec intensité. Toujours pas de mots, juste des sensations.

-- Je vais devoir y aller, à contrecœur, me dit-elle soudain. J'ai un mémoire à terminer pour dans quinze jours, et je me suis mis une règle: au moins deux heures par jour.

-- Alors tu reviens après?

-- Alors je reviens après... Avec tout mon attirail pour m'occuper de ça, me lance-t-elle en ricanant, les doigts plongés dans mes poils pubiens.

J'éclate de rire et accepte volontiers. Nous prenons ensemble un petit déjeuner dans une ambiance détendue. Elle reste nue, et j'aime ça. Peut-être aime-t-elle, comme moi, le naturisme. Voilà une chose que je lui demanderai rapidement. Mais elle est déjà dans le boulot et me parle surtout de son mémoire. J'apprends tout de même qu'elle est en fait un peu plus âgée que ce que j'aurais cru. Amandine a 27 ans, ce qui ne fait que 12 ans de moins que moi. Elle a d'abord passé un CAP esthéticienne puis un Bac Pro et a travaillé près de deux ans avant de se lancer dans sa passion: l'histoire. Ce qui l'a obligée à retourner vivre chez ses parents, et ce qui explique qu'elle me propose de s'occuper de mes poils avec une telle assurance. Lorsqu'elle quitte mon appartement, je me sens seul.

Au point que je dois m'occuper pour ne pas trop penser. Je sais que je devrais m'arrêter un moment sur tout ce que j'ai ressenti depuis hier soir. Pourtant, je préfère ne pas le faire et vivre ces moments comme ils viennent. Je m'avouerai bien assez tôt ce que mon cœur veut me dire. Alors c'est grand ménage, aujourd'hui!

À peine une pause pour manger le midi et lorsque sonne 15h, ma garçonnière s'est transformée en véritable appartement. J'en ai même profité pour accrocher quelques tableaux que j'avais achetés il y a déjà plusieurs mois. Au moment où Amandine passe la porte avec son sac à dos, vêtue d'une fine robe, j'ai même installé sur la table à manger un matelas pour que cette séance "beauté" y ressemble vraiment.

Après une douche chaude afin de détendre la peau, me voilà allongé, nu, sur la table, prêt à souffrir pour être beau. Elle me rassure rapidement en me disant qu'elle évitera la cire. Sauf si je lui laisse carte blanche. Elle entend par là s'occuper de mon pubis, de mes aisselles, mes testicules, et même entre mes fesses et le long de mon périnée. Elle a l'air tellement sûre d'elle que je décide de la laisser faire.

Elle commence par mes aisselles. Elle est rapide, efficace. Lorsque je passe mes doigts une fois le travail terminé, je suis épaté. C'est lisse et doux comme jamais! Et pas une coupure!

Quand je me retourne pour qu'elle s'occupe de mes fesses et mon périnée, c'est une autre paire de manches! Si lors des premières bandes arrachées, je réussis à retenir mes cris de douleur, il n'en va pas de même pour la suite. Je pense que tout le quartier m'entend hurler... et Amandine rire aux éclats! Je ne m'en offusque pas, mais suis en nage au moment de me retourner.

En peu de temps, mon pubis subit une véritable transformation. Elle ne m'épile pas complètement, utilisant une tondeuse pour ratiboiser simplement. Ses manipulations me font bander rapidement et je la vois régulièrement prendre de grandes inspirations pour ne pas succomber à l'envie de me sucer ou me grimper dessus.

-- On voit mieux toute sa longueur, à présent, me dit-elle en passant sa main dans le résultat de son travail. On va rendre tes couilles toutes douces, maintenant.

Elle est en train d'appliquer avec douceur le gel à raser (plus efficace que la mousse, me dit-elle) sur mes deux boules qui ne demandent qu'à se vider, quand mon téléphone sonne. Je l'attrape et lis le texto qui vient d'Annais. À ma réaction, Amandine s'arrête dans son geste alors qu'elle s'apprête à commencer son rasage.

-- Un souci, Julien?

-- C'est Annais, lui dis-je. Tu sais...

-- Oui, je vois très bien, me dit-elle en souriant.

-- Elle me demande si elle peut passer d'ici une demi-heure... Apparemment, elle a réussi à s'éclipser de son repas de famille.

Amandine reste me regarder, comme si elle attendait une suite. Mais la question est déjà assez sous-entendue, et je sais qu'elle aime les femmes. Elle a un petit sourire en coin et je décide donc de lui demander directement:

-- Je réponds quoi? Ta réponse sera la mienne.

-- Je crois que tous les deux, on aime notre façon de vivre, notre liberté. Je termine ça et je vous laisse. Je pourrai repasser ce soir, ça ne me dérange pas du tout, Julien.

Elle se penche sur moi et m'embrasse tendrement. Je la repousse légèrement, pourtant, et plante mon regard dans le sien:

-- J'avais plutôt en tête de te la présenter, Amandine.

-- Alors dépêchons-nous de te rendre présentable, me répond-elle avec des yeux pétillants de malice.

Aussitôt, elle se remet au travail. La sensation du rasoir sur mes bourses est délicieuse et mon érection reste à son maximum pendant que je lui précise:

-- J'ai vraiment envie de te présenter comme ma copine, Amandine. Tu as raison, j'aime... papillonner, comme tu disais joliment. Mais je veux partager ça avec toi. Enfin... Si tu...

-- Tu es en train de réaliser deux de mes fantasmes à la fois, Julien, me coupe-t-elle en retirant le rasoir de ma peau, la voix fébrile. Être en couple libertin et baiser avec un homme et une femme en même temps. Alors crois-moi, il n'y a pas de "si"... Tous les mecs de mon âge n'auraient pas été contre de continuer de baiser à droite à gauche, mais aucun ne m'aurait partagée. Les plus vieux ne me voyaient que comme une amante sans s'intéresser au reste. Non seulement j'accepte que tu me présentes à ton amante comme ta copine, mais en plus j'en serai fière, Julien. J'ai tout de suite su qu'on partageait le même goût de la liberté, tous les deux. Je n'ai juste jamais osé t'en parler avant. Il n'y a que quelques personnes qui le savent vraiment, d'ailleurs. Lydia et Estelle en font partie. Maintenant, tais-toi et laisse-moi terminer.

Ce que je fais volontiers, avec un sourire béat aux lèvres. Elle se fait violence pour ne pas m'offrir ce qu'on appelle un "happy end", mais me promet de se venger une fois Annais arrivée, à qui je n'ai rien dit sur la présence d'Amandine.

Après une douche rapide et avoir passé un short et un t-shirt, ma belle brune sonne à la porte. Amandine a préparé un petit apéro au salon, les rideaux tirés pour plus d'intimité, et je me lève pour aller ouvrir. Je me retrouve face à une Annais déjà brûlante d'envie, qui me saute à la bouche et m'embrasse avec urgence, sa main plaquée sur mon entre-jambe.

-- J'ai peu de temps et tellement envie de toi, Julien, me souffle-t-elle, avant que je ne me recule pour la laisser entrer.

C'est à ce moment qu'elle voit Amandine. Choquée, elle se retourne vers moi, le visage pivoine, puis regarde à nouveau Amandine:

-- Je... Oh mon Dieu, je suis désolée, je...

-- Ne t'inquiète pas, lui dis-je pour la rassurer, un large sourire mesquin aux lèvres. Je te présente Amandine, ma copine.

La porte refermée, je passe dans son dos et pose mes mains sur ses hanches pour embrasser son cou, les yeux rivés sur Amandine.

-- Amandine, je te présente Annais.

-- Lydia avait raison, répond ma blonde. Elle est sexy sans forcer.

Amandine dit ça en s'approchant, reluquant Annais de la tête aux pieds. Quelque chose dans son regard me montre la face qu'elle n'a pas eue avec moi jusque-là, celle qui aime quand c'est lubrique, orgiaque.

-- Bonjour Annais, reprend-elle une fois collée à elle. Annais nous dépasse un peu tous les deux mais puisqu’elle baisse les yeux sur elle sans un mot, celle-ci en profite pour goûter à ses lèvres.

Tout ce temps, Annais reste interdite et j'en profite pour faire glisser mes mains jusqu'à ses seins et les presser en échangeant un regard libidineux avec Amandine. Un instant, je me dis que c'est peut-être beaucoup pour une première fois. Peut-être ne sommes-nous pas assez préparés pour que cette expérience soit aussi réussie que ce dont j'ai envie. Mais cette jeune femme ne se laisse pas abattre pour si peu. Elle colle sa langue dans le décolleté d'Annais qui se met à gémir et remonte jusqu'à trouver ma bouche et nous nous roulons une pelle impudique par-dessus l'épaule de mon amante.

-- Alors, vous... êtes en couple? demande-t-elle timidement.

-- Ça ne fait que quelques heures, mais on s'est trouvé une envie commune sur ce point, lui réponds-je en souriant à Amandine.

Je devine son petit sourire en coin se dessiner sur son visage, alors qu'elle pose les yeux sur la blonde:

-- Amandine... Celle que tu as suivie jusqu'à la salle de sport?

-- C'est exactement ça, lui dit l'intéressée en commençant à faire glisser les bretelles de la robe d'Annais. Tu disais ne pas avoir beaucoup de temps?

Lorsque je relâche les seins d'Annais, sa robe tombe à ses pieds. Il ne lui reste que sa culotte et son soutien-gorge. Elle est fébrile, presque tremblante, tellement elle est excitée. Amandine la regarde en se léchant les babines alors que je fais glisser sa culotte à ses pieds, terminant à genoux derrière elle. Son cul tout rond et blanc devant moi, je ne résiste pas. Mes mains s'y posent et écartent ses fesses pour lécher sa rondelle. Aussitôt, elle se cambre en râlant d'un plaisir intense. L'odeur sucrée de sa cyprine envahit mes narines et devant elle, Amandine se déshabille tranquillement.

Bientôt, les deux femmes s'embrassent à pleine bouche alors que mes doigts se fourrent en son antre dégoulinant. Ma langue n'a de cesse de lubrifier son anus et je n'ai plus envie que d'une chose: y enfoncer ma queue déjà dure comme la pierre. À ses gémissements se rajoutent ceux d'Amandine quand Annais se met à branler son clitoris alors que je vois son soutien-gorge suivre le chemin du reste de ses vêtements. Je me relève alors, déjà haletant, et tends mes doigts à Amandine:

-- Tu devrais goûter ça.

Elle suce mes doigts imprégnés de la cyprine d'Annais tout en continuant d'onduler sur ses caresses.

-- Humm, c'est extraordinaire, fait-elle en plantant son regard dans celui de la belle brune. J'en veux plus.

-- Vous me rendez dingue, balbutie Annais déjà au bord de l'explosion.

En un rien de temps, je me retrouve nu et passe devant Annais, auprès d'Amandine que j'embrasse avec toute ma lubricité. Sa main attrape mes bourses et les malaxe, alors que celle d'Annais caresse mon pubis.

-- Tu t'es fais beau de partout, on dirait. J'adore.

-- J'ai une formation d'esthéticienne, lui répond Amandine en penchant son visage vers le sien. Si tu veux économiser, je te fais le maillot quand tu veux, belle Annais.

À leur tour, elles s'embrassent devant moi, font danser leur langue avec lubricité et sensualité. C'est tellement beau, tellement bon... Je pose une main sur chacune d'elle, les glissant l'une et l'autre entre leurs cuisses et écartant leurs chairs de mes doigts plantés profondément en elles. Puis soudain, Annais plonge son visage dans le cou d'Amandine et l'entoure de ses bras, la serrant fort alors qu'elle se crispe, jouissant déjà pour la première fois. Ma belle blonde en est agréablement surprise et lui mordille l'oreille jusqu'à ce qu'elle se détende un peu. Je sens un long filet de cyprine couler sur ma main et jusqu'au sol.

Lorsque mon amante attitrée relève sa tête de là, son regard a changé. ET qu'est-ce que j'aime ce regard!

-- Baisez-moi, chuchote-t-elle presque. S'il vous plaît, baisez-moi.

Ni une ni deux, je prends les choses en main, attrapant Amandine par la taille pour la coller à moi. Nous faisons face à une Annais en pleine crise, comme en manque. Je pose des yeux de prédateur sur elle tout en parlant à celle qui vient, depuis quelques minutes, gagner mon cœur pour de bon:

-- Que dirais-tu de lui préparer son petit cul pendant que je vais chercher du lubrifiant?

Le petit truc d'Annais pour me faire chavirer, c'est son sourire en coin. Mais voir Amandine se lécher les babines avec un tel sourire que ses fossettes apparaissent, c'est tout aussi enivrant.

-- Je... commence Annais en redoutant sûrement la douleur d'une sodomie.

-- Je sais, lui dis-je en m'avançant vers elle jusqu'à me coller. Je me doute bien que tu es vierge de là, Annais. Mais tu m'as dit me faire confiance, non?

Elle hoche simplement la tête et se laisse entraîner jusqu'au canapé par Amandine. Il ne me faut que quelques secondes pour revenir avec le tube et quelques capotes, que je pose sur la table basse. La vision qui m'attend là est juste angélique. Annais est allongée sur le dos, broutant la vulve d'Amandine, à quatre pattes au-dessus d'elle qui en fait de même, un doigt déjà planté entre ses fesses.

Annais est partie déjà loin, c'est à peine si elle m'a vu revenir. Ses petits cris aigus gagnent déjà en puissance, étouffés par moments quand elle s'applique à dévorer Amandine. Cette dernière tourne un visage reluisant de cyprine vers moi, ses fossettes creusées comme jamais:

-- Je n'ai jamais bouffé une chatte aussi bonne! me lâche-t-elle exaltée. Promets-moi que je pourrai encore y goûter, qu'elle aussi, on la partagera.

Je souris aux anges, aux deux anges qui sont devant moi. Ma réponse se lit sur mon visage et Annais rejette sa tête en arrière pour jouir une nouvelle fois. Je suis sûr que la façon d'Amandine de parler d'elle, comme si elle n'était pas là, comme si elle n'était qu'un jouet pour la blonde et moi, l'a projetée dans ce nouvel orgasme.

-- Oh oui! se met-elle à crier. Prenez-moi, baisez-moi... Comme bon vous semble!

Amandine reste une seconde interdite, surprise par cette réponse. Moi, je n'en souris que plus encore. Parce que je sais très bien, et Amandine l'a sûrement deviné aussi, qu'avant moi, elle n'aurait jamais réagi comme ça. Ma blonde lui claque la vulve alors qu'Annais est encore traversée de spasmes et s'écrie en se foutant royalement du cri de douleur d'Annais:

-- Quelle petite chienne en chaleur! C'est une perle que tu as là, Julien!

Je retiens un ricanement nerveux, découvrant avec violence une facette d'Amandine que je n'aurais jamais soupçonné. Mais qui m'excite au plus haut point. Elle se lève et aide Annais à faire de même pour l'amener à moi. Je la serre contre moi et l'embrasse, lui couvre le visage de baisers alors qu'Amandine se caresse tranquillement, allongée sur le sol.

-- Je vais prendre ton cul, Annais. J'en rêve depuis si longtemps, lui dis-je en un murmure, pour être certain d'avoir son consentement.

-- J'en rêve aussi, Julien. Encule-moi, tu le sais, je te l'ai dit: mon corps est à toi et se pliera à tous tes envies. D'autant plus si elles sont partagées...

Une fois n'est pas coutume, c'est à mon tour de lui sourire en coin. Elle sait d'ors et déjà que je vais lui défoncer le cul et cette idée lui fait remonter le côté droit de ses lèvres en se mordant violemment celle du bas. Je colle ma bouche à la sienne puis l'attrape par les cheveux pour la tourner vers Amandine qui s'est planté deux doigts dans la chatte.

Je la fais tomber à quatre pattes et lui plonge le visage entre les cuisses d'Amandine tout en lui relevant la croupe. Alors que ma belle blonde ne me quitte pas des yeux en gémissant de plaisir, je passe un bout de plastique sur ma queue tendue et fait couler du gel lubrifiant dans la raie d'Annais. Mes doigts étalent puis s'enfoncent avec facilité en elle. Elle se crispe en râlant autant de surprise que de plaisir. Je prends tout mon temps, allant et venant jusqu'à ce qu'elle se décontracte complètement et puisse reprendre son broutage de minou tout en recevant mes doigts dans son cul.

Lorsqu'elle sent mon gland appuyer contre sa rondelle, elle ne bouge pourtant plus d'un poil. Une main serrée sur une mèche de cheveux, Amandine lui relève le visage.

-- Je veux te voir quand sa belle queue te déchirera le cul, Annais.

Mes doigts écartent ses fesses, sa peau tirée au maximum. J'applique de petits va et vient, appuyant à chaque fois un peu plus fort mon gland contre son anus palpitant d'envie et de stress. J'halète déjà, imaginant mon pieu de chair enfoncé dans ce trou. Enfin, une partie de mon gland écarte ses muqueuses. Par réflexe, elle se contracte en gémissant portant de plaisir, fixant ma belle Amandine qui, elle, me sourit:

-- Vas-y, mon beau, elle attend que ça...

-- Défonce-moi le cul, Julien! s'exclame Annais complètement débridée.

Je lui offre alors un coup de reins plus appuyé, la faisant crier. Mon gland est presque complètement dans son cul et je sens une pression à la limite du supportable. J'adore cette sensation, quand pénétrer devient douloureux et grisant à la fois. Sur le visage d'Amandine, je vois le plaisir qu'elle a à regarder Annais souffrir de bonheur. J'assène à Annais un violent mouvement de bassin en avant. Elle crie encore plus fort et Amandine rit de joie avant de l'embrasser:

-- C'est bon, hein? D'avoir le cul ouvert, le sentiment qu'il va se déchirer... lui dit-elle alors que je commence à aller et venir doucement.

Annais hoche simplement la tête au-dessus du pubis de ma blonde si excitante. Elle a du mal à respirer, je sens son anus violemment contracté sur ma verge tendue. Si elle ne se décontracte pas, je vais jouir en deux secondes. Les baisers d'Amandine semblent justement y parvenir, et lorsqu'elle repère que je peux limer plus facilement le cul d'Annais, elle lui replonge le visage entre ses cuisses.

Mon amante n'est plus qu'orgasme, gémissements sourds, plaintes de douleur. Ma toute nouvelle nana ondule son bassin contre la bouche d'Annais, une main dans ses cheveux, les yeux braqués sur moi. Elle se met à jouir sur le visage d'Annais, alors que je l'encule de plus en plus fort. Le flux de cyprine qui coule d'Annais est tout simplement impressionnant, une véritable flaque s'est formée sur le sol. Je sens que je vais jouir.

C'est à ce moment précis qu'Amandine se relève, laissant une Annais pantelante dont la tête tombe mollement sur le sol en un râle profond. Elle pose ses mains sur les fesses de mon amante et les écarte pour regarder ma bite écarter son œillet, sa fine peau serrée sur ma verge semblant vouloir me retenir en elle à chaque fois que mes reins reculent. Elle est aussi fascinée que moi par cette vue mais ne rate pas la flaque qui s'est formée. Elle y plonge ses doigts et goûte à son nectar.

C'en est trop pour moi, je veux les arroser de mon foutre, qu'elles sachent à quel point je les aime toutes les deux. Oui, je crois que je peux le dire maintenant, alors qu'elle retire elle-même la capote de mon sexe, les yeux pétillants de celle qui vient de prendre son pied. Annais, elle, se laisse tomber au sol lourdement, ayant juste la force de se retourner sur le dos pour nous regarder en souriant. Je remarque seulement ses larmes. Lui aurais-je fait si mal que ça? Si c'est le cas, je n'en suis qu'encore plus excité.

Dès que mon membre est libéré de tout plastique, Amandine l'avale de cette façon si délicieuse, plaquant sa langue tout le long de ma queue, la caressant et lui offrant un massage par à-coups en contractant sa gorge sur mon gland turgescent. Annais sourit béatement, sans bouger, alors qu'Amandine récolte le jus de ce qu'il faut bien appeler ma jubilation.

Quelques secondes plus tard, ma belle blonde partage avec Annais ma semence. Ma langue vient rapidement rejoindre les leurs dans une danse endiablée, riante, joyeusement perverse, mais surtout pleine de bonheur.

-- Alors c'est toujours comme ça? me demande Amandine une fois Annais repartie. Vous vous rejoignez, tu la défonces, et elle repart? Rien de plus?

-- D'habitude, on a plus le temps de discuter, lui dis-je, moi-même un peu déçu qu'elle s'éclipse si vite.

J'ai tout juste eu le temps d'apprendre que Stéphane a trouvé très plaisant le récit de vendredi soir. Elle m'a dit que j'aurai plus de détails demain pendant le repas. Elle préférait nous dire à quel point elle était heureuse pour nous, pour moi, que nous faisions un couple parfait et qu'elle avait hâte de nous retrouver, si Stéphane acceptait qu'Amandine fasse partie de l'équation.

Allongés dans le canapé en faisant honneur à l'apéro préparé, Amandine et moi nous enlaçons tendrement, nos corps encore bouillonnants des ébats avec Annais.

-- En tout cas, c'était aussi inattendu qu'exaltant. Te voir la dépuceler ainsi... C'est quoi cette histoire de repas, au fait?

-- Depuis que Stéphane nous a... permis de nous voir, Annais et moi, je ne les ai vus que séparément. Cette bouffe, c'est pour s'assurer que rien ne change entre nous. J'aurais aimé t'inviter, mais je pense qu'il vaut mieux attendre la prochaine fois. C'est important qu'on se retrouve tous les trois, avant de... de développer, dirons-nous!

-- Ah oui, je comprends... C'est vrai que j'aurais bien aimé rencontrer ce gars qui permet à son meilleur pote de baiser sa femme. Ça veut dire que tu le laisseras me baiser en retour?

J'explose de rire, d'abord. Parce qu'il y a quelque chose que je sais et pas elle. Mais la question a le mérite d'être posée. Alors je réfléchis un peu, puis la serre encore plus contre moi en lui répondant:

-- Si tu en as envie, toi, bien sûr. Il n'y a aucune autre personne que je serais plus ravi de voir te baiser, personne d'autre en qui j'ai autant confiance.

-- Tu es l'homme idéal, Julien, me dit-elle en glissant sa main sur ma queue et un ton sulfureux dans la voix. Je veux moi aussi sentir cette belle queue dans mon cul.

Je ferme les yeux et souris de toutes mes dents en sentant la bouche d'Amandine descendre le long de mon torse. Lorsque je les rouvre, j'avale une gorgée de ma flûte en l'admirant gober mon sexe tout mou, le caressant déjà de sa langue agile pour le faire grossir.

-- Je crois que je t'aime, Amandine... lâche-je sans réfléchir.

La seule réponse que j'ai, c'est un clin d'œil. Mais je sais exactement ce qu'il veut dire, et je vais bientôt enculer ma chérie pour la première fois.

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