Chapitre 10

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Je pensais avoir découvert la vraie nature d'Annais et je me mettais le doigt dans l'œil. Elle pensait aussi, sûrement, avoir vu une bonne partie de moi, et elle se trompait tout autant.

Elle fait rapidement tomber sa robe et son soutien-gorge, les seuls vêtements qu'elle porte. Elle est nue devant moi, ses seins déjà gonflés de désir, les tétons durs d'envie. Sa respiration s'accélère déjà, soulevant sa poitrine généreuse. Plus bas, son entre-jambe reluit déjà d'une excitation qui n'en est qu'à son début. Car si je ne sais pas trop si je suis en plein rêve ou si Stéphane m'a réellement demandé d'être l'amant de sa femme, je suis persuadé d'une chose: elle va rentrer sur les rotules. C'est tout ce que son regard me demande. Elle veut qu'on se révèle l'un à l'autre sans aucune retenue, que je l'aide à dépasser les mots, le fantasme... que je fasse d'elle la débauchée qu'elle a toujours rêvé d'être.

Je pose mes mains sur ses cuisses nues et l'attire vers moi. Mes doigts glissent jusqu'à ses fesses et les serrent. Assis sur mon fauteuil, sentant l'excitation monter en moi, je reçois les effluves de son sexe déjà en ébullition. Je pose mes lèvres sur son bas-ventre et la sent frémir.

-- Annais...

-- Julien...

-- Je veux te faire connaître des plaisirs insoupçonnés, que tu en rougisses de honte... Et que tu en redemandes...

D'un doigt, j'ouvre ses lèvres et l'enfonce doucement dans son puits déjà inondé, puis relève la tête vers elle. Le regard suppliant, contractant son vagin sur mon majeur tendu en elle, ondulant légèrement du bassin, elle pose des mains tremblantes d'envie sur mes joues et me souffle:

-- Tu l'as déjà fait, Julien. Et aujourd'hui, j'en demande encore plus, avec la bénédiction de mon mari. Mon cœur lui appartient, mais mon corps est à toi.

Avec un calme qui me surprend moi-même, mon doigt se met à masser son point G, ce point le plus sensible de son antre, celui qui la fait grimper dans les tours de façon exponentielle. Dans mon jean, mon sexe est au comble de son érection, au point que je sens le sang pulser dans ma verge. Mais maintenant, j'ai tout mon temps. On ne se cache pas, il n'y a plus de mensonge.

-- T'as rien dit, tout à l'heure, Annais, lui dis-je en plaquant ma main libre sur son pubis fraîchement rasé, mon pouce faisant rouler son clitoris aussi gonflé que ma queue. C'est toi ou c'est lui qui a eu l'idée que tu aies un amant.

La bouche ouverte, déjà haletante de mes attentions, Annais me sourit comme jamais.

-- L'idée, je l'ai eue la première, tu le sais bien... Mais c'est lui qui l'a exprimée.

Elle est parcourue d'un frisson de plaisir, sûrement dû au fait de me dire ça, alors je continue de la questionner tout en la massant, bien conscient qu'elle a déjà dépassé le stade de la lascivité.

-- Et ça t'a fait quoi?

-- J'ai eu peur, répond-elle sans hésiter. Et j'ai mouillé.

-- Peur?

-- Peur qu'il ne veuille pas que ce soit toi. Et en même temps tellement heureuse qu'il le prenne ainsi, même s'il ne m'en a parlé qu'hier. Han!

Mon majeur s'enfonce profondément en elle, et je commence à la branler avec plus d'insistance.

-- Tu lui avais déjà dit, pour nous?

-- Dimanche soir, répond-elle en ondulant sur mon doigt qui va et vient. Il ne m'en a pas voulu longtemps. Ni même à toi. Je vais jouir, Julien...

J'accélère mes mouvements, et elle s'accroche à mes cheveux. Sa cyprine se met à couler mollement sur ma main. Un filet pend de mon poignet et se dirige vers le sol. Je pourrais la faire jouir jusqu'à la fin des temps. Et tout en faisant claquer ma paume contre ses lèvres, mon majeur remplaçant mon érection pour le moment, je continue mon interrogatoire, la tenant par la hanche pour tenter de maîtriser les secousses de son corps qui gagnent en puissance.

-- Vous avez posé des limites? Ou nous avons carte blanche?

-- Je... Non... Il n'y a... aaaahhh!!

Elle succombe violemment à sa première jouissance, tirant sur mes cheveux pour me plaquer le visage contre son ventre, que je m'empresse de lécher et embrasser. Tout mon bras se tend pour lui offrir un orgasme puissant, jusqu'à la sentir se relâcher complètement. Je relève la tête vers une Annais haletante, les joues en feu et le regard de braise. Elle en veut encore, je le sais. Oh oui, elle en veut encore, bien plus.

Je retire pourtant mon doigt pour le goûter en lui souriant. Jamais je n'ai goûté de cyprine aussi délicieuse. J'en boirais au réveil. Même si je sais que ça n'arrivera pas, que je ne me réveillerai pas près d'elle, ou peut-être quelques rares fois. Je ne suis que son meilleur ami, et l'objet de son plaisir. C'est la première fois que, pendant une seconde, cette pensée me lance un petit pic au cœur. Mais d'un autre côté, n'y a-t-il pas plus belle amitié que celle qui ne se soucie pas des frontières physiques?

Je souris de toutes mes dents et m'affale dans le fauteuil en la regardant. Elle est si belle. Je n'en reviens pas d'avoir l'accord de Stéphane pour la baiser. Ça me paraît complètement irréel. Pourtant, alors qu'elle tombe à genoux devant moi et s'affaire déjà à ouvrir mon pantalon en me soufflant que c'est mon tour de jouir, je lui redemande:

-- On a carte blanche, Annais?

-- C'est comme je t'ai dit, Julien, me répond-elle avec assurance. Mon corps est tout à toi et ta lubricité.

Mon pieu tendu jaillit de ma braguette grande ouverte. Elle se met à me sourire en coin, les yeux pétillants d'envie, ses doigts fins qui parcourent ma verge en suivant mes veines saillantes.

-- J'aime ta queue, me dit-elle en la serrant doucement dans son poing. Depuis le jour où je l'ai vue, dans ce camping, j'ai voulu la sentir en moi.

Je fais glisser mon pantalon et mon caleçon jusqu'à les retirer, puis fait voler mon t-shirt pour me retrouver dans la même tenue qu'elle. Mes cuisses ouvertes lui permettent d'en profiter pour malaxer mes bourses, tout en jouant de sa langue sur mon gland. Ma main se pose presque par réflexe sur son crâne, alors que nos regards s'accrochent l'un à l'autre. Elle a toujours ce sourire en coin, mais cette fois, il est beaucoup moins discret, plus... plus pervers. Je comprends alors ses pensées aussi clairement que si je lisais un livre. Ses mots me disent qu'elle m'offre son corps, mais elle prendra tout autant qu'elle donnera. Elle ne veut pas simplement des coups de bite au fond de son corps, elle veut bien plus que ça. Elle veut être active, donner libre cours à sa lubricité, et la nourrir de la mienne.

Je lui rends son sourire et profite qu'elle pose sa langue sur mon gland tout rouge pour appuyer sur son crâne. La faire coulisser doucement le long de ma verge, mais en y rajoutant une certaine autorité. Jusqu'à ce qu'elle m'avale entièrement. À peine pose-t-elle ses lèvres sur la garde de ma queue que je sens ses soubresauts. Sa gorge qui se contracte sur le bout de ma queue me procure un massage des plus exaltants. Ce n'est que lorsque je sens ses dents commencer à serrer la base de ma queue que je retire ma pression sur sa tête. Aussitôt, elle relève le visage, la bave sur le menton, les larmes au coin des yeux, la bouche grande ouverte pour aspirer l'air qui commençait à lui manquer.

Je lui laisse à peine le temps de reprendre son souffle que je me penche en avant pour l'embrasser à pleine bouche, mon poing serré sur ses cheveux lui maintenant la tête relevée vers la mienne. Alors que nos langues entrent dans une danse endiablée, elle s'agrippe à mon pieu et l'astique furieusement. Je sais que je ne vais pas tenir longtemps, surtout avec l'excitation que j'ai eue dans ce bois, un peu plus tôt. En y repensant, d'ailleurs, je tire sa tête encore plus vers l'arrière pour que nos bouches se séparent et lui demande:

-- Est-ce qu'on doit se cacher? Je veux dire... Est-ce que ça doit rester un secret entre nous trois?

-- J'en ai pas envie, me lâche-t-elle de but en blanc. Je lui ai dit que ça finirait sûrement par se savoir, et il assumera. Pourquoi?

-- Viens...

Même si je sais que sa réponse n'a rien à voir avec la raison et qu'elle n'est en grande partie motivée que par le désir en elle, je me lève et lui prends la main pour qu'elle fasse de même. J'ai beau lire la surprise sur son visage, j'y lis aussi la détermination qu'elle a à me suivre jusqu'au bout de ma dépravation. Malgré un petit temps d'arrêt quand elle comprend que je l'amène non pas dans la chambre, mais vers la fenêtre qui donne sur la rue et l'immeuble d'en face, elle ne lâche pas ma main et se laisse guider. Lorsque je la plaque dos à la fenêtre, je sais qu'elle aime ça, même si elle stresse de s'exposer ainsi.

Son regard devient fuyant, mais je ne la laisse pas baisser le visage. Je sais qu'elle ressent exactement la honte dont je lui ai parlé tout à l'heure. Alors je colle ma bouche à la sienne. Nous nous embrassons avec passion et au fur et à mesure que les secondes défilent, je la sens s'abandonner à ce plaisir. À travers sa poitrine écrasée contre mon torse, je peux sentir son cœur battre à tout rompre. Ou alors est-ce le mien. Ce baiser, chaque sensation de sa peau contre la mienne, de ses mains qui s'accrochent à mon dos en me faisant sentir ses ongles, de son bas-ventre qui frotte contre ma queue tendue, de son souffle saccadé dans le mien, tout me rend bouillonnant. Je la veux. Je veux la faire jouir comme jamais.

Brusquement, je l'attrape et la retourne, l'écrasant contre la fenêtre de tout mon corps. Les jambes légèrement ouvertes, je glisse mon sexe le long de sa fente dégoulinante. Mes mains se glissent entre elle et le verre pour attraper ses seins et les presser puissamment.

-- Je suis fier d'être ton amant officiel, Annais... Veux-tu vraiment offrir ton corps à ma lubricité, comme tu dis?

Elle met un petit temps à répondre. Les yeux fermés pour ne pas savoir si des gens nous regardent. Moi, je ne repère personne, mais je ne reste pas non plus scruter chaque fenêtre. Je préfère me concentrer sur son visage. Ce doux et beau visage qui exprime autant de honte que de plaisir. Elle ne peut s'empêcher de gémir en ondulant sur ma queue, comme si elle réclamait son dû. Finalement, elle hoche la tête, et je ricane nerveusement. Le bonheur que me procure ce hochement est tout simplement sans tache. Je dois bien avouer qu'il y a une partie de moi qui aimerait en avoir plus, être plus qu'une bite sur laquelle jouir. Mais je sais que bientôt, je serai plus que ça. Non qu'elle tombe amoureuse de moi, je ne l'enlèverai jamais à Stéphane qui aujourd'hui a encore fait un saut dans mon estime... Mais je vais la rendre accro à l'orgasme. Elle viendra vers moi comme une droguée qui veut sa dose, j'en suis persuadé.

Je lâche un de ses seins pour la glisser sur son bas-ventre. Aussitôt, elle se cambre, avant même que ma main n'atteigne ma queue, pour l'aider à s'enfoncer en elle. Mon gland écarte déjà ses lèvres ruisselantes quand elle gémit une légère objection:

-- Julien, une...

Je sais à quoi elle pense. J'y pense aussi. Je n'ai pas de capote sur ma queue et je devrais. Il serait raisonnable que j'aille jusqu'à mon pantalon et que j'enfile un préservatif avant de la baiser. Mais il est trop tard, je ne veux pas faire baisser la tension. Il m'est pourtant impossible de l'obliger à quoi que ce soit. Je ne veux que son plaisir, sans aucun remords. Alors je lui coupe la parole, ne bougeant plus pour ne pas m'enfoncer complètement en elle:

-- Tu peux être sûre qu'avec la vie que je mène, je me fais dépister régulièrement. Et tu as été la seule avec qui j'ai baisé depuis la dernière fois que j'y suis allé. Il n'y a aucun risque, si tu n'ovules pas. Mais si tu le veux vraiment...

Elle rouvre les yeux, sûrement pour s'assurer que je ne lui raconte pas de bobards. Elle n'hésite qu'un petit instant avant de me souffler:

-- Vas-y...

Un simple coup de reins vers le haut et mon membre entier la remplit. Elle grimace une seconde sous la violence de l'assaut, puis se décontracte. Putain, ce qu'elle est belle. Je reste ainsi planté en elle, alors qu'elle plaque ses mains sur la fenêtre pour pousser son bassin vers le mien. Son vagin se contracte sauvagement et elle se met à tressauter sur ma queue en jouissant à nouveau. Déjà, mes couilles frissonnent au contact de son nectar qui s'écoule de son sexe.

-- Oh oui, Annais... Je vais te vider de toutes tes forces...

Sans attendre de réponse de sa part, je claque mes mains sur ses fesses et la penche encore plus pour me mettre à la buriner copieusement. Elle part d'emblée dans les aigus, lâchant un cri de plaisir qui sonne à mes oreilles comme le départ vers un voyage fantastique. Accroché à ses hanches, je cogne mes hanches contre ses fesses, frappe mon gros gland turgescent contre son utérus. Je jette un coup d'œil à l'immeuble en face pendant que je la lime ainsi sans ménagement, la voyant forcée de se retenir à chaque coup de boutoir pour ne pas cogner sa tête contre la vitre. Au quatrième étage, je repère un gars qui se rince l'œil, juste en face de nous. Je ne saurais dire s'il se branle, mais cette idée me plaît.

J'aurais continué de la baiser avec cette violence, incapable de dire si elle jouit une troisième fois, et ce jusqu'à jouir en elle, si mon regard n'était tombé sur la fenêtre de la chambre de ma voisine. Elles sont là. Elles nous fixent sans bouger. Mon cœur rate un battement, mais j'assène encore quelques violents coups de reins à Annais en les fixant à mon tour.

J'attrape les cheveux de mon amante et la cambre en me penchant sur elle:

-- On a des spectatrices, lui dis-je en lui tournant la tête de façon à ce qu'elle les voit.

-- Oh putain...

Un instant, j'ai peur d'être allé trop vite et qu'elle perde toute son excitation. Mais je me trompe sur son compte. Annais n'est pas une puritaine que je devrais dépraver. C'est une véritable débauchée que je devrais guider.

-- Ça t'excite de baiser devant elles? me demande-t-elle en se remettant à aller et venir sur ma queue qui n'en demandait pas tant.

-- Ce qui m'excite le plus, c'est que ce soit toi que je baise devant elles.

-- Alors défonce-moi, Julien.

Elle s'arrête de bouger et se plaque contre la vitre, prête à recevoir mes assauts. Elle garde les yeux ouverts, baissés vers le deuxième étage sur ma voisine et sa copine qui commencent à se caresser à leur tour. Plus haut, l'homme est maintenant clairement en train de se branler et je ne serais pas étonné que quelqu'un de mon immeuble soit en train de le regarder faire! Cette idée me remplit de joie et je soupire d'aise en tirant sur les cheveux d'Annais que je n'ai pas lâchés. Ce petit intermède a eu le don de calmer un peu mon excitation, et je me sens d'attaque. Mais au lieu de la pilonner comme elle s'y attendait, je me retire d'elle et la garde cambrée en me plaçant près d'elle, offrant ma queue raide et poisseuse de cyprine au regard des deux demoiselles qui ont chacune la main dans la culotte de l'autre. Je peux lire dans le regard d'Annais le plaisir qu'elle retire de cette situation. Elle a pourtant une attitude de défi, mais je sais qu'elle prend son pied, même si ma queue n'est plus en elle.

Peut-être commence-t-elle à comprendre que dans l'acte sexuel, le plus important n'est pas la pénétration, que le sexe tel que je le conçois ne peut pas se satisfaire d'un coït, aussi intense soit-il. Dès qu'elle se fait à cette idée, elle prend mon sexe en main et le masturbe vigoureusement devant nos deux spectatrices. Je ne peux me retenir plus longtemps de la dévorer. Je dirige son visage vers le mien et l'embrasse à pleine bouche alors qu'elle me branle de plus belle, sa main libre venant malaxer mes bourses pleines. Bon Dieu, ce que j'ai envie que ce moment ne termine jamais. Mais entre deux baisers endiablés, Annais me supplie de sa voix la plus sensuelle, suave:

-- Baise-moi, Julien... Jouis en moi devant elles.

Vraiment. J'ai l'impression qu'à chaque fois que je l'amène un peu plus loin dans la débauche, c'est elle-même qui me pousse en avant pour que je l'attire avec moi. Vraiment. J'adore cette sensation, ce sentiment qu'on a entamé une ascension de plaisir dont on ne voit pas la fin. J'oublie totalement la voisine, le voisin. Je ne pense plus à ce qu'ils peuvent voir ou pas. Il n'y a plus qu'Annais et moi. Je colle ma bouche contre la sienne et la plaque contre la fenêtre, ses fesses écrasées devant nos voyeurs et voyeuses. Je lui attrape une jambe et la relève dans un geste sûr, effectué de nombreuses fois et je n'ai besoin que du bout de mes doigts pour diriger mon sexe dans le sien.

Annais passe ses bras autour de mon cou et me serre contre elle, enfouissant mon visage dans ses seins au goût salé de la transpiration. J'ai le souffle court, trop court. Je lape ses seins en donnant des coups de reins désordonnés au fond de sa chatte. Elle se remet à crier à pleins poumons, au point que la vieille de dessus se met à cogner son balai. Ses nibards sont délicieux, sa peau prend une saveur proche de la meilleure des confiseries que je n’ai jamais goûtées. Elle est déchaînée, remue ses hanches sur ma queue. Je sais qu'elle jouit en continu et ça me rend dingue, complètement fou.

Ses ongles labourent mon dos et j'ai mal, mais je ne désire plus qu'une chose: remplir son antre de mon sperme chaud. Nos corps bouillants se percutent l'un contre l'autre dans ce but commun qu'elle a explicité avec tant d'intensité.

-- Viens, viens! crie-t-elle juste au moment où je sens ma queue gonfler par à-coups en elle.

Cette invitation me suffit à l'exaucer. Je me tends soudainement en plantant avec violence ma queue hypersensible bien au fond de son vagin qui dégouline à flots. Il y en a même sur la fenêtre. Je jouis en elle. Je sens les jets de foutre gicler de mon gland et tapisser ses parois internes alors que nos regards se sont accrochés. Chaque spasme que j'ai est accompagné d'une violente contraction de son sexe sur le mien, presque comme si c'était elle qui pompait mon sperme et le libérait en se décontractant.

Nous nous embrassons longuement et lorsque je relâche sa jambe pour que nous puissions retourner au salon, l'homme s'est éclipsé et les deux demoiselles nous applaudissent. Annais les voit aussi et elle se met à ricaner, un peu de honte, beaucoup de plaisir. Le plaisir d'avoir osé faire ça.

-- Attends, tu vas voir, lui dis-je avec le ton du gars qui va faire une connerie.

-- Qu'est-ce que...? Han!

Je me retire d'elle et la penche en avant. Ainsi, elle montre sa croupe à nos voyeuses. Presque aussitôt, un filet de sperme se met à couler de sa chatte et je m'empresse de me mettre à genoux pour le récupérer, remonter en l'aspirant sous les rires nerveux d'Annais, et finir ma course la bouche sur sa vulve, aspirant de plus belle.

Je crois qu'elle jouit une dernière fois. Doucement mais sûrement, pendant que ma langue la fouille pour tenter de récupérer tout mon sperme. La bouche emplie de différents fluides sexuels, je me relève et l'embrasse, cette fois avec douceur.

-- On a bon goût, me dit-elle en rougissant une fois nos lèvres séparées.

À peine trente minutes plus tard, je la dépose devant chez elle. Elle préfère que je n'entre pas. Et je préfère aussi qu'ils vivent ce moment sans moi. Au moins pour cette fois. Je la regarde filer vers la porte d'entrée, repérant la lumière dans leur chambre. Elle se retourne une dernière fois, m'offrant une fois encore ce petit sourire en coin auquel je ne pourrai jamais résister.

Lorsque la porte se referme, je soupire d'aise, passe la première, et sais à quel point je vais dormir comme un bébé.

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